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Les banques centrales n’ont jamais été créées pour votre bien

La stabilité financière et donc la sécurité de notre épargne, la lutte contre l’inflation ou le chômage ne sont pas les vrais objectifs des banques centrales. Ce sont d’abord des institutions corporatistes créées pour protéger le cartel bancaire et capter les richesses.

Les titulaires du monopole légal du faux-monnayage qui portent le nom de banquiers centraux sont devenus les gourous de l’économie moderne. Nous nous tournons obséquieusement vers eux comme vers des rois thaumaturges, pour leur demander de faire des miracles : relancer la croissance, éradiquer le chômage et la pauvreté… Comme si la création monétaire pouvait magiquement remplacer ce qui fait la prospérité des civilisations : des institutions respectueuses de la liberté d’entreprendre, le progrès technique, l’accumulation de capital, la productivité, etc.

Notre confiance aveugle vis-à-vis des banques centrales puise sa source dans le mythe qui voudrait que ces institutions aient été créées pour garantir la stabilité du système économique et financier, la sécurité de notre épargne… Un tel mythe ne résiste pourtant pas à l’analyse historique. Les banques centrales ont bien sûr été créées pour remplir un tas de missions, mais certainement pas pour ces nobles objectifs décrits plus haut. En fait, elles ont toujours eu une finalité politique et corporatiste incompatible avec le bon fonctionnement des marchés financiers.

Des objectifs politiques : s’accaparer subtilement les ressources des citoyens

Les banques centrales sont apparues quand les souverains ont découvert au fil du temps et de l’expérience que le monopole de la création monétaire était un moyen beaucoup plus subtil que la fiscalité pour s’accaparer les ressources de leurs sujets.

Voyez-vous, la fiscalité présente des inconvénients politiques. Il faut envoyer des percepteurs chez les gens afin de confisquer leurs biens. Évidemment, ces mêmes gens ne sont pas contents. Ils crient à l’extorsion. Ils se rebellent, se révoltent, coupent des têtes et vont parfois même jusqu’à faire sécession en créant un nouvel État ! Rendez-vous compte ! Mettez-vous à la place du souverain. De telles situations sont évidemment inconfortables…

Alors qu’il suffit d’imposer le cours forcé d’une monnaie de singe et d’accroître la masse monétaire à volonté pour opérer une discrète redistribution des richesses des sujets gouvernés vers les gouvernants. Ainsi, loin d’être nées pour réguler la finance, la plupart des banques centrales en Europe sont nées en raison de difficultés éprouvées par les souverains à financer leurs dépenses.

L’épisode de la naissance de la Banque de France est à cet égard emblématique. La Banque de France était à l’origine une banque privée notamment détenue par Napoléon Bonaparte et ses proches.

Inutile de préciser que l’octroi en 1803 du monopole d’émission des billets s’est révélé lucratif pour les actionnaires de cette banque. L’inflation pouvait dès lors s’utiliser pour financer les dépenses de guerre de l’État français tout en permettant à ceux qui contrôlaient le monopole de la création monétaire de s’enrichir sur le dos des populations.

Des objectifs corporatistes : couvrir les cartels bancaires

Outre les objectifs politiques, les banques centrales se sont vu assigner la mission de protéger des intérêts corporatistes. Elles agissent comme des prêteurs en dernier ressort en vue d’abreuver de liquidités les banques en difficultés. Elles sont ainsi à l’origine d’un aléa moral qui pervertit les incitations des banques. Ces dernières sont désormais dans la capacité d’émettre excessivement du crédit sans être soumises à une quelconque discipline de marché. C’est pourquoi la création de la Réserve fédérale américaine en 1913 a vivement été encouragée par les élites financières de l’époque.

Le mécanisme est simple. Normalement, la privatisation des profits et des pertes est un élément clef de la régulation du capitalisme. Ce sont les profits et les pertes qui permettent de guider les entrepreneurs vers une bonne affectation des capitaux tout en leur imposant une certaine discipline. Or les banques centrales ont été instituées précisément en vue de briser ce mécanisme régulateur. Elles conduisent à la privatisation des profits mais à la socialisation des pertes grâce à la création monétaire. Par conséquent, on peut affirmer sans hésitation qu’elles sont responsables du dérèglement des marchés financiers. Cette déresponsabilisation est d’autant plus encouragée que les normes prudentielles exigées par les régulateurs réduisent la concurrence et renforcent les cartels établis.

La distorsion du loyer de l’argent

Enfin, les banques centrales ont le pouvoir de forcer les taux d’intérêt de manière arbitraire. Cela fausse les signaux de prix guidant les préférences des épargnants et des emprunteurs. Il s’ensuit deux nuisances. Les taux d’intérêt artificiellement bas découragent l’épargne et donc réduisent les investissements nécessaires à l’accumulation de capital productif. En l’absence de véritables signaux de prix, le marché est dans l’incapacité d’allouer le capital de manière optimale, ce qui nuit à la production globale de richesses et à la croissance économique.

Les banques centrales n’ont jamais été créées pour notre bien. Notre argent ainsi que nos économies se porteraient beaucoup mieux si elles n’existaient pas.

Cette sénatrice américaine enverrait bien en prison les banquiers de Wall Street

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John Stumpf, le patron de Wells Fargo, l’une des plus vieilles banques américaines, a été étrillé mardi par la commission bancaire du Sénat pour des malversations entre 2011 et 2016. Une des élues qui a interrogé cette figure de Wall Street estime que « les choses ne changeront que lorsque la justice les enverra enfin en prison ».

Cinquième faillite d’une banque américaine en 2016

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D’après la FDIC (Federal Deposit Insurance Corp), une cinquième banque américaine vient de faire faillite outre-Atlantique cette semaine.

Il s’agit de l’Allied Bank, à Mulberry en Arkansas, qui gérait 66,3 Millions de dollars d’actifs pour 64,7 Millions de dollars de dépôts. Today’s Bank à Huntsville en Arkansas va prendre en charge les dépôts.

Depuis le début de l’année 2016, C’est la cinquième banque à fermer ses portes pour le moment aux Etats-Unis, contre un total de 8 an 2015, 18 en 2014, 24 en 2013, 51 en 2012, 92 en 2011, 157 en 2010, 140 en 2009, 25 en 2008 et 3 en 2007.

« To BIG To FAIL »: d’énormes problèmes en vue pour l’une des plus grandes banques américaines

Etats-Unis: la bulle de plus de 1000 milliards de dollars sur les prêts automobiles commence à éclater

Pour info: La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) est une agence fédérale américaine dont la principale responsabilité est de garantir les dépôts bancaires faits aux États-Unis jusqu’à concurrence de 250 000 dollars (en 2012). La FDIC préserve et favorise la confiance populaire dans le système financier des États-Unis.

Source: fdic

Barroso, aurait entretenu des relations régulières avec la Goldman Sachs

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L’ancien président de la Commission européenne, au centre d’une polémique sur son embauche par Goldman Sachs, aurait entretenu des relations régulières avec la banque américaine.

La polémique sur l’embauche de José Manuel Barroso par Goldman Sachs n’est pas prête de retomber.

L’ancien président de la Commission européenne aurait entretenu des contacts étroits avec la banque américaine durant son mandat, selon des documents révélés samedi par le journal portugais Publico.

Les dirigeants de Goldman Sachs « faisaient parvenir au cabinet de Barroso de manière confidentielle des propositions sur des changements à apporter aux politiques de l’Union européenne« , rapporte le journal qui publie des extraits de lettres et mails obtenus auprès de la Commission européenne.

Une visite discrète au siège de la banque. Une missive du 30 septembre 2013 signée par le patron de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, fait ainsi état d’une visite discrète de Barroso au siège de la banque à New York qui, selon le journal, ne figurait ni à son agenda officiel, ni dans les archives de la Commission. « J’ai beaucoup apprécié notre discussion productive sur les perspectives économiques mondiales », écrit le patron de la banque américaine, qui a fini par embaucher Barroso comme président non-exécutif de Goldman Sachs International.

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La dette publique espagnole atteint 1 243 milliards de dollars US au deuxième trimestre 2016

Retenez bien ce chiffre… Multipliez par un taux à 3, 4 ou 5 % et vous obtiendrez la faillite de l’Espagne si les taux vont trop haut.

Encore une fois, il n’y a plus vraiment aucune bonne solution ou de solution indolore.

Nous en sommes réduits à un pilotage à vue et un entre-deux qui finira par dégénérer.

La seule inconnue est de savoir combien de temps nous pourrons encore gagner du temps.

Charles SANNAT

MADRID, 15 septembre (Xinhua) — La dette publique espagnole a atteint 1 106 milliards d’euros (1 243 milliards de dollars américains) au deuxième trimestre de l’année 2016, selon les données publiées jeudi par la Banque d’Espagne.

Ce chiffre représente 100,5 % du PNB du pays sur la même période.

La dette publique espagnole a augmenté de 0,96 % entre le premier et le second trimestre, et affiche une hausse de 4,6 % par rapport à la même période en 2015.

La dette de l’administration centrale atteint 964,732 milliards d’euros, soit 0,27 % de plus qu’au premier trimestre. La dette des administrations régionales a également connu une légère hausse, s’affichant à 35,107 milliards d’euros, soit 0,15 % de plus qu’au premier trimestre.

La dette du système espagnol de sécurité sociale a par contre diminué de 14 millions d’euros, tombant à 17,174 milliards.

Bien que la dette publique ait dépassé l’objectif de 99,14 % du PNB fixé par le gouvernement espagnol, le ministre de l’Économie a garanti que cet objectif serait atteint d’ici la fin de l’année.

Le chômage repartira à la hausse en 2017 pour l’UNEDIC

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« Le gestionnaire de l’assurance chômage prévoit en conséquence une aggravation de son déficit avec une dette de 41,4 milliards d’euros fin 2019.

La baisse du chômage débutée cette année devrait être de courte durée. L’Unedic, qui gère l’assurance chômage, prédit une nouvelle dégradation en 2017, notamment sous « l’effet du Brexit », qui pèserait fortement sur la dette déjà abyssale du régime. Dans ses prévisions financières publiées mardi, l’organisme prévoit une baisse de 124 000 chômeurs en 2016 en métropole. Quelque 74 000 personnes ont déjà quitté la catégorie A (sans activité) de Pôle emploi depuis janvier et l’opérateur public devrait encore en voir partir 50 000 d’ici à la fin de l’année.À court terme, ce scénario pourrait donc faire les affaires de François Hollande, qui décidera en fin d’année s’il brigue un second mandat et qui a conditionné cette candidature à une baisse du chômage en 2016. Mais le nombre de chômeurs repartirait à la hausse dès 2017, de 79 000 personnes, prévient l’Unedic »…

Bon j’espère que vous aurez compris la manœuvre… oui le chômage baissera cette année, grâce aux bidouilles statistiques ou par exemple les créateurs d’entreprises qui sont comptabilisés comme chômeurs auront subitement tous repris un travail au cours du mois d’août et septembre 2016, ou à grand renforts de formations et autres stages qui ne servent pas à grand chose.

Le problème c’est que cette baisse ne reflète aucun dynamisme de l’économie. Elle est tout simplement fausse, coûteuse pour notre pays et ne sert que les intérêts personnels d’un gus qui se croit encore avoir un destin présidentiel.

Que nous sommes tombés bien bas.

Charles SANNAT

Pour redresser ses comptes l’Etat fait les poches des communes

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Pour redresser les comptes publics, l’Etat ne se contente plus de baisser les dotations aux collectivités locales. Il demande maintenant à certaines de lui verser de l’argent.

Imaginez la scène. Pour sauver son entreprise, un patron impose à ses employés une baisse de salaire. Comme la situation ne s’améliore pas, il renouvelle ce tour de vis, l’amplifie pendant plusieurs années… jusqu’à réclamer de l’argent à ses salariés ! Impensable ? C’est pourtant, peu ou prou, ce que fait vivre l’Etat à 167 maires et 174 présidents d’intercommunalité. Non seulement, au nom de la réduction des déficits publics, on ne leur verse plus aucune subvention — les dotations — mais, désormais, ces collectivités sont même priées de mettre la main à la poche pour alimenter les caisses de Bercy.

Alors, certes, au regard du déficit public (77 MdsEUR), les sommes en jeu sont mineures : 38 M€ directement ponctionnés sur les impôts locaux. Mais le symbole est marquant, la logique s’inverse : l’Etat ne donne plus aux communes, il leur prend. Luberon, Saint-Tropez, Rungis, Flamanville, Porcheville, Roissy… En plein été, le ministère des Finances a publié dans le « Journal officiel » la liste de ces collectivités qui lui doivent de l’argent.

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Apple épinglé au Japon pour des impôts impayés

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Le géant américain Apple, sur la sellette en Europe pour des «avantages fiscaux illégaux» perçus en Irlande, a aussi eu des soucis au Japon pour cause d’impôts impayés relatifs à des transferts d’argent vers Dublin, ont rapporté vendredi des médiaux locaux.

Le Bureau régional des taxes de Tokyo a ordonné à sa filiale iTunes KK de s’acquitter du paiement de 12 milliards de yens (104 millions d’euros), ce qu’elle a fait, selon le quotidien à grand tirageYomiuri et d’autres organes de presse.

Les autorités japonaises ont découvert qu’une somme importante (60 milliards de yens) avait été transférée à une entité irlandaise d’Apple entre 2012 et 2014, sans être correctement déclarée, échappant ainsi à l’impôt, a précisé l’agence Kyodo.

Contacté par l’AFP, le Bureau des taxes n’a pas souhaité faire de commentaire. Même réponse d’Apple Japan, plus préoccupé vendredi par le lancement de l’iPhone 7.

La firme à la pomme a récemment été sommée par la Commission européenne de rembourser à l’Irlande plus de 13 milliards d’euros d’«avantages fiscaux indus», assimilés à des aides d’État, à l’issue d’une longue enquête.

Dublin, «en profond désaccord avec cette décision», et l’entreprise informatique américaine ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel de cette décision, qualifiée par Apple de «néfaste» pour l’investissement et la création d’emplois en Europe.

Connue pour sa fiscalité particulièrement attractive, l’Irlande a attiré de nombreuses entreprises au cours des dernières années, dont des multinationales américaines qui y ont installé leur siège européen.

Stress tests des banques européennes

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Malgré les apparences, les stress tests organisés par l’Autorité bancaire européenne pour mesurer l’éventuelle vulnérabilité des banques européennes en cas de crise financière ne sont pas concluants. Leurs critères ne permettent pas d’anticiper sur la reproduction des situations que l’on a connues. Plus que jamais, après la baisse considérable des cotations des grandes banques, début 2016, la question de pose de la fragilité de l’ensemble du secteur.

Le 29 juillet, après la fermeture des marchés boursiers états-uniens, l’Autorité bancaire européenne a remis les résultats du stress test administré aux banques de l’UE, afin de mesurer leur vulnérabilité en cas crise. Elle a divulgué des données sur 51 banques européennes, représentant 70 % des actifs bancaires du vieux continent. La Banque centrale européenne (BCE) a quant à elle passé au crible 56 autres établissements de la zone euro, sans dévoiler les résultats du test.

L’Autorité bancaire ne s’est pas prononcée sur le fait de savoir si chacun des établissements testés pourrait résister à une dégradation brutale de l’environnement économique. L’étude n’est pas suivie d’injonctions adressées aux banques défaillantes. Les données sont simplement transférées aux autorités de supervision, la Banque centrale européenne et les autorités nationales.

Cette série de tests est la troisième depuis la crise financière de 2008 qui avait nécessité le renflouement, sur fonds publics, de banques dans plusieurs États de l’Union européenne. Cette fois, les tests ne comportaient pas de seuil d’échec ou de réussite. Le fait de refuser de parler d’échec de certaines banques donne à penser qu’il s’agit avant tout d’une opération destinée à rassurer les épargnants et les différents acteurs économiques. Globalement les conclusions, qui parlent d’une amélioration sensible de la situation des banques testés, font ressortir une forme de pensée positive que l’on souhaite auto-réalisatrice, une méthode d’autosuggestion sur l’absence de gravité des problèmes actuels, faisant penser à la méthode Coué [1]. Cependant, il ne s’agit là que le résultat d’un premier regard sur l’apparence de cette opération de communication.

Un effet de sidération

Un second regard, sur le contenu de l’étude et non sur sa seule présentation, fait ressortir un autre élément. Elle n’a rien de rassurant, non pas à cause de ses résultats qui ne font qu’annoncer ce qui était déjà connu de tous, mais surtout à cause de la méthode employée. Cette dernière est avant tout une opération de déni de la réalité de ce qu’est une crise économique et financière. Ainsi, pour Peter Garnry, analyste chez Saxo Banque cité par Bloomberg : « Le problème avec ces stress tests est qu’ils sont trop doux, ne tablant que sur une récession douce ou modérée. Ce qui signifie que les résultats ne révèlent finalement pas grand-chose, et que ce n’est pas une surprise que la majorité des banques aient réussi ces tests » [2].

Non seulement les tests ne montrent que ce qui est évident (essentiellement, les difficultés de la banque Monte Paschi), mais, de par leur construction, ils s’avèrent plutôt inquiétants. Une récession sévère est un scénario qui ne peut être envisagé. De plus la méthode utilisée, afin de présenter des résultats acceptables, doit faire l’impasse sur la nature même de la réalité économique, à savoir la connexion et l’interdépendance des différents agents financiers. Surtout, les calculs effectués ne partent pas des prix de marché, mais de la valeur comptable des actifs, indiquant bien par-là que la réalité n’est pas intégrable dans les tests, exhibant ainsi le caractère préoccupant d’une situation qui ne peut être regardée. Cela n’a pas pour effet de rassurer les acteurs économiques, mais plutôt de les plonger dans la sidération, leur indiquant qu’il convient de ne pas faire de vagues. Il semblerait que le message ait été entendu, puisque, à la déferlante d’interventions, sur l’état préoccupant du système bancaire, avant le test, s’est substituée une forme de pensée positive. Elle permet, par exemple, à la bourse de considérer favorablement des propositions considérées comme irréalisables par les protagonistes eux-mêmes, telle une fusion Deutche Bank et Commerzbank [3], deux établissements qui ont montré des faiblesses au niveau du stress test.

Découvrir ce qui était attendu

Seuls deux établissements ont fait preuve d’une grande fébrilité, la banque italienne Monte dei Paschi di Siena, dont l’échec était attendu, et qui, de loin, enregistre la plus mauvaise performance. Son ratio de solvabilité s’est effondré de plus de 14 points pour tomber à -2,44 %. Ce résultat intervient peu de temps après que la banque a réussi à obtenir un accord de sauvetage de dernière minute dans le secteur privé pour se recapitaliser.

Ensuite, l’irlandaise Allied Irish Bank n’a pas non plus satisfait au ratio de solvabilité, puisqu’elle est à 4,31 %. Le plancher retenu, lors des tests conduits l’année dernière correspondait à un ratio de fonds propres durs de 5,5 % et peut être considéré comme le taux « officieux » de réussite. Il faut aussi savoir que la dernière mouture du comité de Bâle de supervision bancaire recommande un ratio de 7 % [4]. Ce dernier taux est aussi le seuil de déclenchement des dépréciations des obligations subordonnées, émises par les banques pour renforcer leurs fonds propres. Or, Banco Popular, Bank of Ireland et Raiffeisen ont toutes les trois terminé les tests avec un ratio inférieur à ce niveau, à respectivement 6,62 %, 6,15 % et 6,12 %

Sur 51 banques testées, dix, telles l’espagnole Banco Popolar, l’irlandaise Bank of Ireland, la première banque italienne Unicredit et la première banque allemande, la Deutche Bank considérée comme « la banque la plus risquée du monde » par le Fonds monétaire international (72 000 milliards de dollars de produits dérivés en portefeuille, soit 20 fois le PNB allemand) [5] présentent des fragilités, tout en ayant satisfait aux tests.

Cette dernière a obtenu, comme la Commerzbank, un ratio CET1 inférieur à 8 %. Or, durant les années 80, la Banque des règlements internationaux (BRI) a adopté une règle, devant être respectée par les banques, selon laquelle celles-ci pouvaient emprunter 12,5 fois le montant de leurs capitaux propres pour financer leurs actifs, ce qui correspond au ratio dit CET 1 qui devait être supérieur à 8 %. Après les turbulences de la crise financière de 2008, Alan Greenspan, le président de la FED, la banque centrale états-unienne, a relevé ses exigences, en préconisant un multiple d’endettement de 10 seulement [6]. La très grande majorité des banques testées sont largement en dessous de cette exigence.

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Notes

[1] Au XIXe siècle, le Dr. Émile Coué avait imaginé, à titre préventif et curatif, une méthode thérapeutique basée sur l’auto-suggestion.

[2] « Banques européennes : les tests de résistance rassurent peu la Bourse », Francais-express.com, 1er août 2016.

[3] Marcel Linden, « Deutsche Bank et Commerzbank ont parlé de fusion », La Libre, 1er septembre 2016.

[4] « Cac 40 : la volte-face des banques n’est pas pour faire mentir la réputation de « volatil » qui colle au mois d’août », Les Echos.fr, 1er août 2016.

[5] « Deutsche Bank : Une arme de destruction massive de l’Allemagne », Le blog de Liliane Heldkhawan, 15 février 2016.

[6] « Stress test des banques : 5 questions qui dérangent », Contrepoints.org, 4 août 2016.

Hausse des impôts locaux : « Mon foncier passe de 1 694 € à 2 032 € »

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Les 3 300 foyers fiscaux de la ville de Pérols (8 770 habitants), près de Montpellier (Hérault), vont vivre un automne difficile avec la hausse de 36 % des taxes foncières et d’habitation. C’est le conseil municipal qui a voté cette décision sous le regard du trésorier public général alors que la commune a été placée sous sa surveillance. « Cela représente un bond conséquent alors que nos revenus, ma retraite et celle de ma femme, n’ont pas bougé depuis cinq ans. Selon mes calculs, la taxe foncière va passer de 1 694 € à 2 032 €. La taxe d’habitation va prendre le même chemin : de 1 309 € à 1 570 €. On va devoir moins dépenser, moins sortir », explique, dépité, Daniel Cohen, 67 ans, ancien chef de ventes chez Orange, retraité qui vit avec sa femme. Il n’est pas le seul à s’étrangler devant son avis d’imposition. « Je viens de recevoir ma taxe foncière. Cela dépasse les 2 000 €. Je ne sais pas comment on va faire pour payer », s’exclame cette mère de deux enfants dont les revenus et ceux de son compagnon n’ont pas bougé d’un euro.

« Ils ont raison d’être colère. Je suis en colère moi-même. Mais on ne peut pas faire autrement à cause de la situation financière de la ville, dont la dette dépasse les 12 M€ », assène le maire UDI Jean-Pierre Rico, élu en 2014 et qui vient de gagner un nouveau surnom : Monsieur 36 %.

Le maire pointe un désengagement de l’État

L’élu, qui crie à l’étranglement et au désengagement de l’Etat, dresse la liste des « poubelles financières » laissées par son prédécesseur ou déposées par l’Etat : baisse des ressources de la DGF (dotation globale de fonctionnement) de 515 000 €, augmentation des salaires des fonctionnaires (426 000 €), amende pour absence de logements sociaux (424 000 €), plus le remboursement de la dette (1,3 M€). « Nous aurions dû augmenter les impôts dès 2015 et nous avons fait des économies en …

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Les 10 plus grandes multinationales gagnent plus que la plupart des pays mondiaux cumulés

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L’année dernière, les plus grandes sociétés du monde ont augmenté leur richesse par rapport aux États mondiaux, ce qui illustre la montée en puissance des entreprises multinationales.

L’organisme de bienfaisance Global Justice Now, qui lutte contre la pauvreté mondiale, affirme que les entreprises multinationales multiplient de plus en plus leurs revenues alors que les économies émergentes luttent pour survivre.

Une étude réalisée par l’organisme de bienfaisance a révélé que le nombre d’entreprises dans le top 100 des entités économiques a augmenté en 2015, passant à 69 contre 63 en 2014. Alors que de nombreuses économies de marché émergentes ont eu du mal à se développer ces deux dernières années, principalement en raison du ralentissement de la Chine, la majorité des multinationales ont augmenté leurs profits.

L’organisme londonien a déclaré que les dix plus grandes sociétés du monde, y compris Walmart, Apple et Shell, faisaient plus d’argent que la plupart des pays du monde combinés.

Global Justice Now accuse d’ailleurs les gouvernements d’avoir cédé aux pressions des entreprises multinationales pour promouvoir un régime fiscal favorable aux entreprises et qui néglige les besoins des citoyens ordinaires. La valeur des dix sociétés les plus grandes a été enregistré au niveau de 285 billions de dollars milles milliards dollars (254 billions d’euros), en battant le chiffre de 280 billions de dollars (249 billions d’euros) qui représente la richesse totale de 180 pays du monde.

« La richesse colossale et la puissance des entreprises est au cœur d’un grand nombre de problèmes mondiaux, comme l’inégalité et les changements climatiques », a déclaré Nick Dearden, directeur de l’organisme londonien. « La course aux profits à court terme semble éclipser les droits fondamentaux de millions de gens sur la planète. Ces chiffres montrent que le problème ne fait que s’aggraver chaque jour », a-t-il ajouté.

Pour Pierre Cahuc , les économistes hétérodoxes sont des « pseudo-scientifiques »

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Deux économistes de renom ont trouvé le temps de produire un brûlot destiné à déconsidérer les économistes dit « hétérodoxes », qui ont surtout le tort de ne pas penser, ni de réfléchir selon les mêmes critères que les deux auteurs. Contre ces hérétiques, par ailleurs chercheurs et professeurs d’université reconnus, l’attaque est d’une violence tout à fait particulière. Ils seraient des « pseudo-scientifiques », rien moins que des promoteurs d’un retour à l’obscurantisme.

Ce livre poursuit un but, affiché dès le titre : « Le négationnisme économique et comment s’en débarrasser ». Il s’agit bien de cela : éradiquer une manière de pensée différente, concurrente, afin de conserver le quasi-monopole intellectuel et académique acquis par des universitaires qui ne reconnaissent de fait que le jugement de ceux qui pensent comme eux-mêmes.


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