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Brexit : et soudain, tout le monde voit un canard qui court sans tête …

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À peine le Brexit approuvé par une majorité de citoyens du Royaume Uni, les « démocrates » pro-Euro autoproclamés (car qui n’est pas europhile n’est pas démocrate) estiment qu’il faut revoter, ou ignorer le résultat sorti des urnes.

C’est notamment l’avis « très autorisé » de Peter Sutherland, patron de Goldman Sachs International, ex grand ponte du Bilderberg, de la Trilatérale, ex patron du GATT, de l’OMC, ex CEO de BP, de RBS, actuel responsable des questions d’immigration de l’ONU… le plus époustouflant CV de la planète : un homme qui sait comment un vrai citoyen du monde doit voter.

Cela ne vous rappelle rien ?

Il y a pourtant ce fâcheux précédent du vote des peuples français et néerlandais désapprouvant la Constitution européenne (donnant les pleins pouvoirs à la BCE, sans aucune contrepartie ni obligation de rendre des comptes) méprisé puis contourné par le Traité de Lisbonne.

Un principe illustré par cet aphorisme de Jean Claude Juncker qui résume toute la philosophie des élites de Bruxelles : « Il ne peut y avoir de vote démocratique contre les Traités européens », complété par « on ne peut passer son temps à demander son avis aux peuples ».

David Cameron doit mesurer pleinement la pertinence de ces sages maximes antidémocratiques.

Et ce sont aujourd’hui les organisateurs du referendum qui se disent insatisfaits des résultats d’un referendum qu’ils ont lancé pour permettre aux électeurs de dire qu’ils étaient insatisfaits.

Une pétition circule déjà pour qu’un autre referendum permette à Londres de séparer du Royaume Uni pour rester membre de l’union Européenne, comme l’Écosse il y a 2 ans.

Londres se transformerait en une sorte d’entité hybride, à mi-chemin entre Singapour et Monaco, où le SMIC serait de 100 000 £ et où il deviendrait aussi banal pour les résidents titulaires d’un passeport Européens d’aller faire du shopping chez Harrods’s que chez les équivalents de Tati ou de « Vêt-Affaires » dans le reste de l’Angleterre et du pays de Galle.

Toute personne n’ayant pas les moyens de résider dans Londres, Glasgow ou Edimbourgh se verrait délivrer un passeport ne lui donnant libre accès qu’aux parties les plus pauvres du territoire autrefois baptisé « Royaume-Uni ».

Mais pourquoi ne pas pousser plus loin la logique en rétablissant un suffrage censitaire (droit de vote accordé en fonction du niveau d’imposition) ou « capacitaire » (qui confère un nombre croissant de voix à un électeur en fonction de la taille de son patrimoine industriel et immobilier) ?

Cela s’inscrirait dans le droit fil des commentaires qui ont fleuri dès la prise de conscience du basculement du scrutin, parce que les pauvres, les xénophobes, les aigris, les vieux, les laissés pour compte… bref à tous ceux qui n’ont rien compris aux bénéfices que l’Europe procure à l’élite financière pro-mondialisation qui les a laissé tomber depuis les années Thatcher.

Mais comment le scrutin a-t-il pu s’inscrire à ce point aux antipodes des attentes des marchés ?

Les derniers sondages publiés par « YouGov », Ipsos/Mori le jeudi 23 créditaient le « Bremain » d’un avantage de 4 points à 52 %, celui de Populus (qui devrait demeurer longtemps célèbre dans les annales… et nous y veillerons) prédisait un ratio 55/45 %… soit une déconfiture totale et irréversible pour le camp du Brexit.

Comment un sondage de dernière minute, réalisé alors que chacun avait déjà fait son choix (ce qui élimine la variable des « indécis » et confère un aspect sans appel aux scores constatés) a-t-il pu donner 10 points d’avance au « Bremain » et bercer d’illusion la « City » ?

J’imagine qu’il a pu être réalisé par téléphone (excluant les numéros fixes) en interrogeant un panel de citoyens disposant d’un smartphone… et en éliminant les réponses de ceux qui ne possèdent pas au minimum un i-Phone6 , un Samsung Galaxy-7 ou un X-Peria-5.

Les avis recueillis auprès des propriétaires d’un très exclusif smartphone « Vertu » (à 5 000 £, prix d’entrée de gamme, 10 000 £ pour un modèle avec placage en or et service de conciergerie + assistance internationale) comptant double.

Dans ce cas, Populus aurait été simplement victime d’un « biais » lié au mode de collecte de l’information.

Ou alors, il s’agissait de balancer dans les médias (radio, TV, smartphones) des chiffres complètement bidonnés, provenant d’une enquête fictive, destinée à délivrer aux partisans du Brexit le message suivant : pas la peine d’aller voter, le sort du référendum est plié en faveur des pro-Euro qui disposent de +10 points d’avance.

La « City » a exulté en découvrant les scores promis par Populus en fin de matinée, les traders ont commandé les meilleures tables de Londres pour la soirée, vérifié la disponibilité des plus belles ukrainiennes venues passer des castings à Londres et réservé le meilleur champagne dans les « clubs » les plus sélects de la capitale britannique.

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Le Brexit a coûté 115 milliards d’euros aux 400 personnes les plus riches du monde, selon Bloomberg

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Validée par la majorité des Britanniques, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne aura fait 400 perdants. En effet, les plus grosses fortunes du monde ont vu leur portefeuille s’alléger sensiblement en raison de la panique sur les marchés.

Peu avant et peu après l’annonce des résultats du vote sur le Brexit, l’heure était aux sueurs froides sur les principaux marchés financiers de la planète.

La livre, notamment, s’est effondrée à un niveau qui n’avait pas été observé depuis que Margaret Thatcher occupait le poste de Premier ministre, il y a 30 ans.

Aussi, selon l’index des milliardaires du magazine économique américain Bloomberg, les 400 milliardaires les plus riches ont perdu 3,2% de leur avoir net total, actuellement estimé à 3 500 milliards d’euros, dans les 24 heures qui ont suivi la publication des résultats du vote.

Chez les Européens, les pertes les plus importantes ont été essuyées par Amancio Ortega, la personne la plus riche du Vieux Continent, qui a vu fondre plus de 5 milliards d’euros comme neige au soleil. D’autres fortunes importantes ont également été impactées, comme celles de Bill Gates ou de Jeff Bezos, le PDG du site de vente en ligne Amazon, qui ont chacun perdu environ 1 milliard d’euros.

Gerald Cavendish Grosvenor, la plus grosse fortune de Grande-Bretagne, a lui aussi enregistré une perte similaire. Toutefois, les plus aisés des Britanniques n’ont pas été les plus impactés par le Brexit, puisque les 15 personnes les plus riches du pays n’ont perdu, ensemble, «que» 5 milliards d’euros.

Le co-fondateur de l’entreprise financière Hargreaves Lansdown, Peter Hargreaves, est le Britannique dont la fortune a le plus souffert. Son portefeuille a en effet perdu 19%, soit de 2,5 milliards d’euros.

Ironie du sort, ce dernier était le plus gros donateur de la campagne pour le camp du «Leave», avec un total d’environ 4 millions d’euros, selon la Commission électorale britannique.

Et pourtant, Peter Hargreaves s’est montré beau joueur, se disant prêt à travailler avec le gouvernement britannique à l’avenir économique de la nation, une fois qu’elle ne serait plus membre de l’Union européenne.

«J’ai énormément d’expérience dans le commerce, énormément d’expérience dans la négociation, énormément d’expérience en économie et je suis l’un des businessmen les plus prospères de Grande-Bretagne […] S’ils ne m’impliquent pas, ils sont fous», a-t-il déclaré au magazine.

[EXCLU PLANETES360] Accord secret entre les USA et l’UE pour fermer rapidement les banques en cas de panique

Crise Bancaire : Les États-unis et la commission Européenne montent un scénario de fermetures rapides des banques en cas de faillites !

Les autorités fiscales américaines ont expliqué  à des représentants de l’UE, comment fermer une banque en une seule nuit, si celle ci se retrouvait en faillite. Avant l’annonce de la BCE de stress tests, la nervosité augmente dans l’UE et les États membres: Apparemment, la BCE estime que plusieurs banques pourraient ne pas SURVIVRE…  Les banques défaillantes devraient être reprise par des banques concurrentes, au risque de déclencher un BANK- RUN.

Des représentants et l’UE et du FDIC simulent en secret le démantèlement rapide de banques en faillites. Lors de ces exercices, les représentants de l’UE apprennent comment fermer des banques ruinées en UNE SEULE nuit. Lors de la crise les USA ont été obligés de fermer près de 500 banques. Cette opération se compare à une OPÉRATION COMMANDO, ou chaque seconde compte !!!

La BCE est actuellement en train de vérifier les BILANS des grandes banques de la zone EURO ! Les résultats de ces test seront connus DIMANCHE, mais plusieurs fuites indiques déjà que plusieurs banques sont classées « en danger ».

Dès Novembre, la BCE prendra en charge la supervision bancaire. A cet effet, un mécanisme unique de traitement est mis sur pied, qui comprend un procédé de fermeture de banques dans la zone euro.

Un aspect jusqu’ici négligé de la supervision est la pratique de la fermeture des banques : la banque en faillite peut être fermé du jour au lendemain. Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a déclaré à l’occasion de la crise de Chypre que les dépôts bancaires sont une chose sensible , et que dans la mesure du possible, ces mesures là devait être prises le week-end.

L’Association Globale des Risques Professionnels (GARP) rapporte que pour être au point le jour « J », les représentants de l’UE et des USA se sont sérieusement « entrainés » ensembles. La responsable du GARP, Pamela Farwig : «Si vous avez à dire à quelqu’un que sa banque est fermée, cela doit être fait un laps de temps très très court » ! l’Union européenne a été formée à la procédure de fermeture des banques en Juin, a rapporté Bloomberg. Les petites villes doivent être particulièrement bien surveillées, afin d’éviter toute panique générale ! « Dans ce cas de figure,  un nombre importants de véhicules inconnus pourraient semer le trouble dans ces localités !» dit Farwig.

Sur demande de la Commission européenne « les Nouvelles économiques allemandes » (journal) ont été informées que l’UE et la FDIC travaillent régulièrement ensemble. Par conséquent, des réunions conjointes étaient organisées deux fois par an : une à Bruxelles et une à Washington. La réunion la plus récente a eu lieu en mai à Washington.

La coopération avec la FDIC a la forme de courts détachements de fonctionnaires et des séminaires ad hoc, telles que celles qui avaient été organisées à la fin de Juin à Bruxelles.

Les 24 et 25 Juin, la Commission a organisé un séminaire de deux jours avec des experts financiers et juridiques de la FDIC. A cette occasion, la FDIC a présenté son approche de la résolution de la Banque avec un accent particulier sur les banques d’importance systémique tels que la Commission européenne a annoncé la demande.

L’objectif était d’échanger les expériences entre les deux parties, en particulier dans le cadre du mécanisme de règlement bancaire (SRM résolution simple du mécanisme) et de régler les résolutions du Conseil unique (fonds bancaire à la crise).

A la fin de l’année, les ministres des finances de la zone euro avaient adopté la résolution qu’un nouveau comité de règlement (le soi-disant «Conseil») devra prendre en charge la fermeture de banques zombies. Mais ce n’est pas tout.

Le « monstre bureaucratique » devant mettre ce plan à exécution en un week-end donne une bonne image des responsable Européens dit la députée européenne Sven Giegold.

Selon un communiqué de presse du Parlement européen pour s’assurer « que les déposants récupèrent leur argent beaucoup plus rapidement si leur banque fait faillite » les ays de l’UE doivent également construire leurs propres systèmes financés par la Banque pour compenser les dépôts garantis des déposants(…) Le soi-disant « bail-in », qui a été écrit dans les deux lois pour faire face à la crise bancaire, cependant, veille à ce que les principaux bénéficiaires (actionnaires et les détenteurs d’obligations) doivent adhérer d’abord, si une banque est en difficulté « .

Le cas du «sauvetage» du groupe bancaire portugais Banque Espirito Santo (BES) a montré que, même ici ont a respecté les contribuables européens. En fait, les banques en difficulté peuvent être fermées.

Dans le cas de la Corpbank, depuis des mois les clients ne peuvent plus avoir accès sur leurs dépôts. Maintenant, la banque est sur le point de faire faillite après avoir eu la promesse il y  a quelques semaines d’une extension de la ligne de crédit de l’UE. Dans quelle mesure l’argent des contribuables européens pourrait être perdu pendant une faillite, n’est actuellement pas encore clair.

Il n’est pas encore certain que la BULGARIE puisse réussir à survivre jusqu’à la mise en place du SRM ! Auquel cas, les autres  états Européens et leur contribuables devront à nouveau rempiler !

Il y a quelques mois, il y a eu panique bancaire sur la Banque Corp. Le gouvernement bulgare avait alors affirmé que la banque était en bon état, et que ces paniques bancaires étaient le résultat d’activités criminelles sur Internet.

Quelques jours après la banque de Bulgarie a annoncé son adhésion à l’union bancaire de l’UE. Les observateurs estiment que les risques importants peuvent découler d’une telle déclaration unilatérale de l’adhésion d’un pays et demande qu’il devrait y avoir avant l’adhésion d’un pays à la Banque de l’Union un examen détaillé du secteur bancaire concerné.

Traduction Mickael