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Étude de l’IA sur notre intelligence

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par Matthias Faeh

Comment éviter le risque d’atrophie mentale et d’uniformisation de la pensée?

À mesure que l’intelligence artificielle s’infiltre dans nos processus intellectuels, elle révèle un paradoxe inattendu : nous pensons différemment, pas nécessairement mieux. Une étude révolutionnaire dévoile comment l’automatisation de certaines tâches cognitives modifie en profondeur notre rapport à l’effort intellectuel. Cela crée un risque d’atrophie mentale qu’il est nécessaire de prendre en compte.

L’investigation menée conjointement par Microsoft Research et l’Université Carnegie Mellon constitue l’une des analyses les plus complètes à ce jour sur l’impact cognitif des technologies d’IA générative en milieu professionnel. Les chercheurs ont interrogé 319 employés de bureau et analysé 936 cas d’utilisation concrets d’outils comme ChatGPT, Claude ou Bard dans des contextes professionnels variés.

La méthodologie employée combinait questionnaires détaillés, entretiens approfondis et analyse des productions avec et sans assistance d’IA. Les participants provenaient de secteurs diversifiés : rédaction, analyse de données, programmation, marketing et conseil stratégique. Cette diversité a permis d’observer des tendances transversales dépassant les spécificités de chaque domaine.

Résultats troublants

Le résultat le plus frappant concerne la perception de l’effort cognitif nécessaire à l’analyse et à la synthèse d’informations. Lorsqu’ils utilisent l’IA générative, 78% des participants rapportent une impression de facilité accrue pour des tâches analytiques qui, objectivement, nécessitent un effort intellectuel considérable.

«J’ai l’impression que mon cerveau est soulagé d’un poids», témoigne Martin L., analyste financier.

«Avant, synthétiser un rapport de 50 pages me demandait une concentration intense pendant des heures. Maintenant, je demande à l’IA de le faire et je vérifie simplement le résultat. Je me sens moins fatigué, mais étrangement, je me demande si je comprends vraiment aussi bien qu’avant».

Ce sentiment de facilité s’accompagne d’une réduction mesurable du temps consacré à la vérification des informations. L’étude révèle que les utilisateurs réguliers d’IA consacrent en moyenne 43% moins de temps à vérifier les sources et la cohérence des analyses générées, comparativement à leur pratique antérieure pour des tâches similaires.

La «convergence mécanisée»

Les chercheurs ont identifié un phénomène qu’ils ont nommé «convergence mécanisée»: lorsque plusieurs personnes utilisent les mêmes outils d’IA générative pour résoudre des problèmes similaires, leurs réponses tendent à présenter des structures argumentatives étonnamment proches, malgré des requêtes formulées différemment.

Cette homogénéisation subtile mais mesurable des productions intellectuelles s’observe particulièrement dans les tâches de rédaction et d’analyse. En comparant des textes produits par différents participants sur un même sujet, avec et sans assistance d’IA, les chercheurs ont constaté une réduction de 37% de la variabilité stylistique et argumentative lorsque l’IA était utilisée.

«C’est comme si nos cerveaux commençaient à suivre des autoroutes intellectuelles tracées par les algorithmes, plutôt que d’explorer des chemins de traverse qui pourraient mener à des perspectives vraiment originales», explique le Dr. Sarah Chen, co-auteure de l’étude.

«Cette uniformisation pourrait, à terme, appauvrir considérablement notre capacité collective à innover».

L’étude met en lumière un paradoxe fascinant : l’effort cognitif n’est pas tant réduit que redistribué. Si certaines tâches paraissent effectivement plus légères, d’autres dimensions du travail intellectuel nécessitent désormais une attention accrue – souvent négligée par les utilisateurs.

L’illusion d’une pensée sans effort

Pour 68% des participants, l’utilisation d’outils d’IA générative crée une impression trompeuse de facilité intellectuelle. Cette sensation est particulièrement marquée pour des tâches comme la synthèse d’informations complexes ou la recherche de perspectives originales sur un sujet.

Cependant, les évaluations objectives des productions réalisées avec l’assistance d’une intelligence artificielle révèlent une réalité plus nuancée : si les textes sont généralement bien structurés et grammaticalement corrects, ils présentent souvent une profondeur d’analyse moindre que les productions entièrement humaines. On observe notamment une tendance à privilégier les arguments consensuels au détriment des perspectives contradictoires ou marginales, puisque ceux-ci sont les plus présents dans les données d’entraînement.

«Les participants qui se contentent de modifier légèrement les résultats de l’IA sans engagement critique profond produisent des travaux que nos évaluateurs indépendants ont systématiquement jugés plus superficiels», note le rapport. Cette superficialité passe pourtant souvent inaperçue, tant la forme lisse et professionnelle des contenus générés crée une impression de qualité.

L’absence d’effort dans la formulation et dans l’évaluation

Paradoxalement, l’utilisation efficace de l’IA générative exige des compétences cognitives avancées que beaucoup négligent : formulation précise des requêtes (prompt), évaluation critique des réponses, détection des incohérences subtiles et validation des sources.

L’étude révèle que seuls 23% des participants consacrent un effort significatif à la formulation stratégique de leurs requêtes (prompt engineering), tandis que 17% seulement procèdent à une vérification approfondie des informations générées. Les autres, par naïveté, paresse, habitude ou par une confiance aveugle dans l’outil, se contentent généralement d’accepter les réponses avec des modifications mineures, créant l’illusion d’une production personnelle.

Aussi, plutôt que d’investir leur effort intellectuel dans l’analyse et la production d’un document sans assistance, les utilisateurs en IA devraient redoubler d’effort dans une formulation rigoureuse, précise et structurée de la demande et engager leur temps dans la vérification du résultat en tenant compte de leur expertise dans un domaine particulier.

«Nous observons un transfert de l’effort cognitif de l’analyse elle-même vers la formulation de la demande d’analyse», explique le Pr Thomas Nakajima, co-auteur de l’étude.

«Or, formuler la bonne question nécessite déjà une compréhension substantielle du problème. Les utilisateurs qui excellent avec l’IA sont ceux qui maîtrisent cet art de la question pertinente».

On passe de l’effort de l’exécution d’une tâche à la supervision de sa sous-traitance à la machine.

La qualité du travail intellectuel en question (Penser avec l’IA)

Cette transformation soulève des questions fondamentales sur ce qui constitue un travail intellectuel de qualité à l’ère de l’IA. L’étude suggère que nous assistons à une redéfinition progressive des compétences valorisées : la capacité à générer du contenu cède le pas à l’habileté d’en diriger intelligemment la génération par l’IA.

Ce changement n’est pas neutre. Il favorise certains profils cognitifs au détriment d’autres et modifie profondément la distribution des avantages compétitifs sur le marché du travail intellectuel. Comme le souligne l’étude, «ceux qui maîtrisent l’art de penser avec l’IA, plutôt que de laisser l’IA penser à leur place, seront les grands gagnants de cette transformation».

Risques d’atrophie (confiance excessive)

L’un des aspects les plus préoccupants révélés par l’étude concerne l’émergence d’une possible atrophie cognitive chez les utilisateurs intensifs d’IA générative. À l’instar de nos muscles qui s’affaiblissent sans exercice régulier, nos capacités intellectuelles pourraient s’étioler lorsqu’elles sont systématiquement déléguées à des machines.

Les chercheurs ont observé une tendance inquiétante : plus les participants utilisent régulièrement l’IA, moins ils remettent en question ses productions. Après trois mois d’utilisation intensive, le taux de vérification des informations chute de 61% en moyenne, tandis que la propension à accepter des assertions factuellement douteuses augmente de 42%.

«Nous avons été frappés par la vitesse à laquelle s’installe cette confiance excessive», s’inquiète le Dr Chen.

«Même des professionnels aguerris, habituellement critiques, développent une forme de dépendance cognitive qui érode progressivement leur vigilance intellectuelle».

Cette acceptation acritique s’observe particulièrement chez les utilisateurs qui considèrent l’IA comme une autorité plutôt que comme un outil, une posture qui concerne 57% des participants après six mois d’utilisation régulière. Il y a donc une corrélation claire entre la confiance accordée à l’IA et la diminution de l’effort d’évaluation critique. Analogie avec d’autres technologies cognitives (des précédents inquiétants)

Ce phénomène n’est pas sans précédent historique. Les chercheurs établissent un parallèle avec l’impact de la calculatrice sur nos capacités de calcul mental, ou celui des GPS sur notre sens de l’orientation.

Une étude publiée dans Scientific Reports a révélé que les personnes ayant une expérience prolongée du GPS présentaient une mémoire spatiale moins performante lors de navigations sans assistance. De plus, sur une période de trois ans, une utilisation accrue du GPS était associée à un déclin plus marqué de la mémoire spatiale dépendante de l’hippocampe.

Un journaliste du Guardian a tenté de se déplacer pendant 24 heures sans utiliser de GPS. Il a constaté qu’il avait du mal à retrouver des lieux familiers et à s’orienter, soulignant à quel point la dépendance au GPS avait affecté sa capacité naturelle à naviguer.

Socrate s’inquiétait déjà que l’écriture affaiblirait la mémoire humaine.

«Si l’histoire nous enseigne quelque chose, c’est que chaque technologie cognitive nous transforme, souvent de façon imperceptible jusqu’à ce que certaines capacités essentielles se trouvent atrophiées», rappelle le rapport.

La différence fondamentale avec l’IA générative réside dans l’ampleur et la profondeur de la substitution cognitive qu’elle permet. Là où la calculatrice ne remplaçait qu’une fonction spécifique et limitée, l’IA générative touche au cœur même de notre capacité à analyser, synthétiser et créer du sens – des compétences fondamentales pour notre autonomie intellectuelle. Face à ces constats, l’étude ne se contente pas de sonner l’alarme mais propose des pistes concrètes pour transformer l’IA générative en un véritable amplificateur d’intelligence plutôt qu’en substitut appauvrissant.

Préserver la pensée critique

Les chercheurs recommandent l’adoption de pratiques professionnelles qui maintiennent délibérément un équilibre entre assistance algorithmique et effort cognitif personnel. Parmi celles-ci, la «méthode des trois perspectives» s’est révélée particulièrement efficace : elle consiste à demander systématiquement à l’IA de présenter trois angles contradictoires sur une question, puis à développer personnellement une synthèse critique.

«Cette approche force l’utilisateur à exercer son discernement et empêche la simple validation passive d’une réponse unique», explique Chen.

«Les participants qui l’ont adoptée ont maintenu un niveau élevé d’engagement critique, même après plusieurs mois d’utilisation intensive d’IA».

De même, la pratique du «brouillon inversé» – où l’utilisateur rédige d’abord sa propre analyse avant de consulter l’IA pour comparaison – permet de préserver l’autonomie intellectuelle tout en bénéficiant des apports de l’intelligence artificielle.

L’étude identifie plusieurs habitudes qui distinguent les utilisateurs «augmentés» par l’IA de ceux qui s’en trouvent «diminués» :

• La pratique de la requête itérative : affiner progressivement les demandes à l’IA plutôt que d’accepter les premières réponses
• La vérification systématique : maintenir une discipline de contrôle des sources et de la cohérence logique
• L’alternance délibérée : réserver certaines tâches à l’effort purement humain pour maintenir ses «muscles cognitifs»
• La méta-réflexion : analyser régulièrement sa propre relation à l’outil et son impact sur ses habitudes de pensée. Il s’agit d’interroger systématiquement : Est-ce que j’accepte cette réponse par facilité? Quelles parties de mon raisonnement ai-je externalisées? Comment ma façon de formuler les problèmes évolue-t-elle? Des études en sciences cognitives montrent que cette conscience de ses propres processus mentaux peut être significativement renforcée par des exercices de pleine conscience adaptés au contexte numérique, créant une forme d’hygiène cognitive qui préserve l’autonomie intellectuelle.
• Compensation du temps passé devant l’écran : il est essentiel de revenir à une activité purement humaine (musique, promenade dans la nature, création artistique, contemplation) grâce au temps épargné par les outils IA. Pour chaque heure passée devant l’écran, il est recommandé de s’accorder 10 minutes à des tâches de reconnexion à soi.

«Les utilisateurs qui maintiennent ces pratiques développent une forme de symbiose intellectuelle avec l’IA plutôt qu’une relation de dépendance», note l’étude. Ces individus parviennent à préserver leur créativité tout en gagnant significativement en productivité – une combinaison optimale souvent absente chez les autres utilisateurs.

Repenser l’éducation à l’ère de l’IA générative

Les implications pour le secteur éducatif sont considérables. L’étude suggère que nos méthodes d’enseignement et d’évaluation doivent être profondément reconsidérées pour préparer les apprenants à cette nouvelle réalité cognitive.

«L’école doit désormais former des esprits capables de travailler avec l’IA plutôt que contre elle, tout en préservant leur autonomie intellectuelle», affirme Nakajima.

«Cela implique de repenser l’évaluation : un bon devoir n’est plus celui qui démontre la capacité à produire du contenu, mais celui qui témoigne d’un dialogue intelligent avec les outils».

De nombreux projets de recherche sont actuellement en cours pour développer des approches pédagogiques adaptées à cette transformation cognitive. L’Université Carnegie Mellon expérimente notamment un programme pilote où les étudiants apprennent explicitement à collaborer avec l’IA tout en développant leur pensée critique.

D’autres recherches se concentrent sur la conception d’interfaces qui encouragent l’effort cognitif plutôt que la passivité intellectuelle. «Nous travaillons sur des systèmes d’IA qui stimulent délibérément le questionnement plutôt que de fournir des réponses complètes», explique Chen. «L’objectif est de créer des outils qui élèvent l’utilisateur plutôt que de le remplacer». Ces recherches ouvrent la voie à une relation plus équilibrée avec l’intelligence artificielle, où la technologie amplifie véritablement nos capacités au lieu de s’y substituer insidieusement.

L’Homme par-dessus tout

Cette nouvelle pratique soulève des interrogations fondamentales sur l’essence même de l’humanité. Alors que les intelligences artificielles s’approprient nos capacités cognitives, qu’est-ce qui nous distingue en tant qu’êtres humains ? Est-ce notre capacité à ressentir des émotions, à créer des liens sociaux, ou encore notre aptitude à faire preuve d’empathie ? La complexité de notre nature semble résider dans un mélange d’intellect, de sensibilité et d’expérience vécue. Ainsi, la quête de notre identité profonde pourrait bien être liée à notre capacité à interroger notre existence, à chercher un sens et à naviguer dans un monde en constante évolution, où la technologie redéfinit sans cesse les contours de notre réalité.

Cette transformation n’est ni intrinsèquement positive ni négative – elle est ce que nous en ferons. Les individus et les organisations qui adopteront des pratiques préservant l’effort intellectuel authentique tout en tirant parti de l’assistance algorithmique gagneront un avantage décisif.

Les utilisateurs qui s’appuient aveuglément sur l’IA risquent de perdre leurs capacités en pensée critique et en autonomie intellectuelle, devenant des zombies pilotés. À l’inverse, ceux qui refusent d’utiliser l’IA s’exposent au risque de se priver d’une possibilité nouvelle d’exprimer leurs dons, à un désavantage concurrentiel, à un isolement technologique et une marginalisation dans un monde où l’IA est devenue omniprésente.

Le véritable enjeu n’est donc pas technique mais philosophique : comment cultiver la grandeur en l’Homme sans la sous-traiter à la machine ?

source : Essentiel News

Les États-Unis, la Chine et le piège Kindleberger

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par German Gorraiz Lopez

La polarisation mondiale croissante offre à la Chine l’opportunité de positionner son modèle comme une alternative, mais elle pourrait choisir d’adopter une option disruptive qui pousserait le monde dans un nouveau piège Kindleberger.

Le piège Kindleberger

L’économiste Charles Kindleberger fut l’un des architectes intellectuels du plan Marshall et affirma que dans les années 1930, l’absence d’une puissance hégémonique disposée à fournir des biens mondiaux et à garantir l’ordre économique que le Royaume-Uni avait fourni jusqu’alors, facilita l’effondrement systémique qui prit forme lors du krach boursier de 1929, de la dépression qui suivit dans les années 1930 et culmina avec la Première Guerre mondiale.

Extrapolé au présent, le piège Kindleberger consisterait à considérer la Chine comme n’étant pas assez forte, et certains observateurs craignent qu’à mesure que la puissance de la Chine grandit, elle choisisse de ne pas contribuer à un ordre international créé par les États-Unis.

La Chine et le soft power

Le soft power, un concept inventé par Joseph Nye pour décrire la capacité d’influencer d’autres pays par l’attraction culturelle et idéologique plutôt que par la coercition, a été un outil clé de la stratégie mondiale de la Chine.

La Chine est devenue un acteur mondial de l’aide au développement, principalement grâce à des initiatives telles que la construction de la Ceinture et de la Route (ICR) et l’Agence chinoise de coopération internationale au développement (CIDCA), créée en 2018. Contrairement à l’USAID, qui fonctionnait en grande partie par le biais de subventions, l’aide chinoise prend souvent la forme de prêts et d’investissements dans les infrastructures, ce qui permet à la Chine de gagner en influence dans des régions stratégiques.

Impact des coupes budgétaires de Trump sur l’USAID

En 2025, l’administration Trump a imposé une réduction significative des opérations de l’USAID, notamment des licenciements massifs et la fermeture de programmes dans le monde entier. Cette décision a créé un vide dans l’aide internationale dont la Chine profite. Par exemple, dans des pays comme le Cambodge et le Népal, la Chine a annoncé le financement de projets dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’assainissement et du déminage, prenant ainsi le relais de domaines précédemment soutenus par l’USAID.

Cela renforce l’idée que la Chine cherche à accroître son «soft power» dans les régions où l’influence américaine s’affaiblit. Ainsi, en Afrique et en Amérique latine, la Chine a gagné la sympathie grâce à des investissements et des projets d’infrastructures sans revendications politiques, et son image de leader technologique (Huawei, 5G, intelligence artificielle) renforce son attrait auprès des pays qui cherchent à se moderniser.

La polarisation mondiale croissante offre donc à la Chine des opportunités de positionner son modèle comme une alternative, mais elle pourrait choisir d’adopter une option disruptive qui pousserait le monde dans un nouveau piège Kindleberger. Ainsi, l’hégémonie américaine n’est plus en mesure de stabiliser les marchés mondiaux, et la Chine en profite pour réduire sa dépendance au dollar, aggravant ainsi la crise financière et affaiblissant l’économie mondiale.

Cependant, tout comme Kindleberger a compris que les États-Unis ne pouvaient pas remplacer l’impérialisme britannique, il est possible que la Chine soit désormais incapable ou peu disposée à combler le vide laissé par Trump. Par conséquent, si la guerre tarifaire actuelle continue de s’intensifier, nous pourrions entrer dans une spirale chaotique qui pourrait conduire à la Troisième Guerre mondiale au cours de la prochaine décennie.

source : Observateur Continental

Quand nos génies deviennent idiots – Samuel Fitoussi

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Transmission, c’est des conversations entre les générations, avec les intellectuels d’hier et de demain.
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Dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants, un gendarme originaire de Reims est suspecté d’avoir aidé un proche incarcéré à se doter d’un téléphone portable

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Un gendarme âgé de 24 ans et originaire de Reims a été mis en examen ce 17 avril dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants dans le quartier Croix-Rouge, selon une information du journal l’Union confirmée à “ici Champagne-Ardenne” par le procureur de la République de Reims.

Affecté à Paris, ce gendarme est notamment suspecté d’avoir aidé à faire parvenir un téléphone portable à un de ses proches en prison, et d’avoir consulté le fichier des personnes recherchées. Suspendu par sa hiérarchie et placé en détention, il a été mis en examen pour “violation du secret professionnel”, “transmission frauduleuse de données”, “corruption passive” et “participation à une association de malfaiteurs”.

France Bleu

🇫🇷 Tu travailles, ils profitent: Bienvenue dans la France de 2025.

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🇫🇷 Tu travailles, ils profitent: Bienvenue dans la France de 2025.

🎯 Dans cette émission, Sylvain TIGER analyse la situation du modèle social français: 6 français sur 10 tout âges confondus ne travaillent pas.

Comment un système où 27 millions de travailleurs pour 68,6 millions de personnes peut-il encore tenir ?

Sylvain TIGER vous dit tout sans langue de bois dans cette nouvelle vidéo!

🇫🇷 FRENCH DREAM: Comment les Français sont-ils devenus les smicards de l’occident ?

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🎯 Dans cette émission, Sylvain TIGER analyse le French dream: comment la France est-elle devenue la smicarde de l’occident.

Un travailleur français travaille autant que ses homologues en occident. Pourtant, son revenu et son patrimoine (richesse) est presque 2 fois inférieur à celui d’autres pays développés tels que la Suisse ou les USA.

Comment est-ce possible ?

Sylvain TIGER vous dit tout sans langue de bois dans cette nouvelle vidéo!

EXPLOSIF : LE COUSIN PAR ALLIANCE DE BRIGITTE MACRON ARRÊTÉ DANS UNE AFFAIRE DE RÉSEAU PÉD# ! | GPTV

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Un réseau pédocriminel à la croisée du pouvoir politique et du show-business éclate au grand jour. Pierre Robert, cousin par alliance de Brigitte Macron, est arrêté pour détention et diffusion de contenus pédopornographiques. Une affaire d’État étouffée ? Loin d’un fait divers isolé, cette affaire confirme l’existence d’une structure souterraine de prédation, protégée par des connexions puissantes et des complicités silencieuses.

Son complice présumé, Adrien Bastard, organisateur d’événements médiatiques, agissait comme agent de liaison entre les jeunes recrues et les milieux influents. En utilisant des concours comme Mister Picardie, il repérait des profils vulnérables pour les intégrer à des circuits fermés. Le divertissement devient ici un instrument de captation, un filtre social pour alimenter des réseaux bien réels, opérant sous couvert d’événements grand public.

L’affaire prend une dimension encore plus inquiétante avec les liens étroits entre Bastard et certaines figures clés de la télévision française. Cyril Hanouna, visiblement proche par le passé de l’organisateur aujourd’hui mis en cause, tente de prendre ses distances. Mais les images, les déclarations publiques et les associations répétées ne laissent plus place au doute. Quand le monde de la télé et celui des prédateurs se croisent, la ligne est franchie.

Et pendant que l’enquête progresse, une question s’impose : pourquoi les connexions entre le système médiatique, les milieux politiques et ces réseaux de prédation restent-elles systématiquement dissimulées ?

Mike Borowski analyse les dessous de cette affaire, en direct sur Géopolitique Profonde.

LA GUERRE OCCIDENTALE CONTRE LA CHINE A COMMENCÉ ! | LA MATINALE GPTV

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Le monde post-globaliste est en marche, et l’ancien ordre tremble. Pendant des décennies, les néoconservateurs ont imposé leur vision d’un monde unifié par la guerre permanente, le libre-échange sans limite et un récit médiatique verrouillé. Aujourd’hui, ce système vacille. L’opinion publique se détourne, les narratifs s’effondrent, et la panique gagne les bastions de l’establishment.

Au cœur de cette rupture, une figure catalyse la recomposition géopolitique : Donald Trump. Non pas comme simple président, mais comme stratège d’un renversement global. Sa doctrine ? Affronter la Chine, affaiblir les élites mondiales, et reconstruire une souveraineté économique américaine qui échappe aux dogmes du néolibéralisme.

Le découplage avec la Chine ne se limite pas à un bras de fer commercial. C’est une guerre systémique, une tentative de faire imploser l’interdépendance industrielle et technologique qui liait l’Occident à Pékin. Trump veut couper court aux alliances croisées, isoler la Chine, et redessiner une architecture mondiale dominée par Washington. L’Europe, elle, est placée devant un choix brutal : suivre ou disparaître.

En parallèle, la Russie devient un pion clef. Non pour l’intégrer, mais pour neutraliser l’axe Pékin-Moscou. Un jeu d’échecs diplomatique qui redonne au politique sa puissance face à l’économique. La fin du libre-échange devient alors une opportunité historique : relocalisation, sécurité stratégique, réindustrialisation… une dynamique que beaucoup n’osent nommer, mais qui avance inexorablement.

Ce que vous pensiez être une crise n’est peut-être qu’une opération de libération globale. Et si tout s’effondrait pour que quelque chose de nouveau émerge ? Avec Marc Gabriel Draghi, le Général Jean-Bernard Pinatel et Charles Sannat, les apparences s’effacent, et la mécanique profonde se dévoile, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde avec Nicolas Stoquer !

GOUVERNER PAR LA PERVERSION : LES MÉTHODES MODERNES DE CONTRÔLE TOTAL | GPTV

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Ce que l’on appelait hier propagande se pare aujourd’hui des atours séduisants de l’ingénierie sociale. Plus besoin de censurer, il suffit de formater. La guerre moderne est psychologique : elle s’attaque à l’esprit, aux émotions, aux repères. Hypersexualisation, effondrement des valeurs, destruction de la cellule familiale, langage inversé : chaque pièce du puzzle participe à une stratégie globale de conditionnement. L’individu, isolé de ses racines, devient programmable, obéissant, docile.

La pandémie de Covid-19 fut un test à l’échelle planétaire. Sous prétexte de santé publique, la peur a été instrumentalisée pour installer un protocole de contrôle social inédit. Derrière les mots « solidarité » ou « protection », c’est une ingénierie comportementale qui s’est imposée, verrouillant les consciences par le choc émotionnel et la répétition narrative.

Ce chaos organisé n’est ni une dérive ni un hasard. C’est un levier. Et face à cette entreprise de domestication mentale, seule la lucidité offre un rempart. Reprendre le contrôle de ses émotions, de sa pensée, redevenir souverain sur soi-même, c’est aujourd’hui un acte de résistance.

Une stratégie globale se déploie sous nos yeux. Reste à savoir si nous aurons le courage de la regarder en face.

Marion Saint-Michel, Sylvain Baron, Andrzej Linowiecki et Mike Borowski ne mâchent pas leurs mots, en direct sur Géopolitique Profonde.

EXCLUSIF : QUI EST VRAIMENT BÉNÉDICTE DE PERTHUIS, REPONSABLE DU JUGEMENT DE MARINE LE PEN ? | GPTV

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Qui est vraiment Bénédicte de Perthuis ? Magistrate médiatisée après avoir condamné Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité, elle est désormais au centre d’une affaire troublante mêlant patrimoine opaque, société privée au nom provocateur et réseaux d’influence proches des sphères oligarchiques. Loin de l’image d’une femme de loi irréprochable, se dessine un profil bien plus ambigu, où pouvoir judiciaire et intérêts privés se côtoient dans l’ombre.

L’existence d’une société baptisée Golden Glaouis, gérée avec son mari Pierre de Perthuis, soulève des questions majeures sur la transparence exigée des figures judiciaires. Le timing de la modification de son nom, juste avant un verdict politique de premier plan, alimente les soupçons. Les liens indirects avec Jean-Baptiste Descroix-Vernier et ses structures numériques controversées ajoutent une dimension inquiétante à ce dossier.

Entre dissimulation patrimoniale, entre-soi institutionnel et impunité de la haute magistrature, cette enquête dévoile une justice qui semble s’extraire des principes de redevabilité démocratique. Faut-il y voir une dérive structurelle du pouvoir judiciaire, désormais sanctuarisé et à l’abri de tout questionnement ?
David Pliquet et Nicolas Stoquer vous attendent nombreux en direct sur Géopolitique Profonde.

TARIFS, RIPOSTES, PANIQUE : LA GUERRE COMMERCIALE COMMENCE ! | LA MATINALE GPTV

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La guerre ne se déclare plus, elle s’installe. Elle s’insinue dans les flux économiques, s’infiltre dans les lignes de code, se tapit derrière chaque décision géopolitique. Gaza, Ukraine, Yémen : ces territoires ne sont plus des exceptions, mais les maillons d’un réseau global de confrontation planifiée. Derrière les sanctions économiques et les cyberattaques se cache une stratégie d’ingénierie du chaos, où la guerre économique n’est pas un prélude, mais bien une guerre à part entière, totale, permanente.

Depuis 2008, les marchés financiers ont muté en champs de bataille silencieux. Wall Street, le Nasdaq ou la City de Londres sont devenus les tranchées d’un affrontement algorithmique où chaque variation de taux, chaque crash orchestré, devient une attaque stratégique. Les GAFAM ne vendent pas que des services : ils produisent du contrôle, de la surveillance, de la domination.

En toile de fond, une idéologie technocratique avance masquée, avec pour dessein un ordre mondial autoritaire, construit à partir du chaos. Les élites globalisées n’essaient plus d’éviter les effondrements : elles les planifient. Chaque guerre est un laboratoire, chaque crise un levier. Loin d’être un dysfonctionnement, ce désordre est la matrice du système.

Le chaos est un code, encore faut-il savoir le lire…
Oskar Freysinger, Olivier Pichon, Pierre Jovanovic et Nicolas Stoquer décryptent ce sujet brûlant en direct sur Géopolitique Profonde.

Trois décennies d’espérance de vie en moins pour les personnes qui se sont fait vacciner contre le Covid

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par Frank Bergman

La communauté scientifique a été ébranlée par une étude qui a révélé qu’une trentaine d’années avaient été retranchées de l’espérance de vie moyenne des personnes ayant reçu au moins deux doses de «vaccins» à ARNm Covid.

L’étude alarmante a révélé que les injections d’ARNm réduisent l’espérance de vie d’une personne de 37%.

Aux États-Unis, l’espérance de vie moyenne en 2019 était de 78,79 ans.

Une réduction de 37% par rapport à 78,79 ans équivaut à une perte d’un peu plus de 29,15 ans.

L’espérance de vie moyenne dans le monde occidental, qui comprend généralement l’Europe, l’Amérique du Nord et certaines parties de l’Asie et de l’Australie, est d’environ 80-83 ans.

Cela signifie que l’espérance de vie moyenne dans les pays occidentaux a chuté de 29,6 à 30,71 ans.

Cette étude explosive a été réalisée par une équipe de chercheurs italiens de premier plan dirigée par le professeur Marco Alessandria de l’université de Turin.

Les conclusions du professeur Alessandria et de son équipe ont été publiées dans la célèbre revue médicale suisse MDPI.

L’étude a confirmé les avertissements d’experts de premier plan concernant l’impact à long terme des injections d’ARNm de Covid.

Les chercheurs ont constaté que les personnes vaccinées par le vaccin Covid subissaient une perte d’espérance de vie «statistiquement significative» après deux doses ou plus.

Après une analyse détaillée de l’étude, la Fondation McCullough confirme que les personnes ayant reçu deux doses de vaccin ont perdu 37% de leur espérance de vie.

La Fondation, fondée par l’éminent cardiologue américain Dr. Peter McCullough, a rapporté :

«Les sujets vaccinés avec deux doses ont perdu 37% d’espérance de vie par rapport à la population non vaccinée au cours du suivi considéré».

En outre, l’étude a révélé que les vaccins dits «de rappel» sont totalement «inefficaces».

Il ne s’agit pas d’une «théorie du complot».

Cette conclusion est désormais documentée dans la littérature évaluée par les pairs.

Steve Kirsch, l’informaticien du MIT et expert en données qui a fondé la Vaccine Safety Research Foundation (VSRF), a réagi à cette étude explosive dans une interview.

Les résultats de l’étude confirment les avertissements précédents concernant les injections d’ARNm Covid.

Comme Slay News l’a rapporté pour la première fois en 2023, une étude distincte a révélé que les personnes vaccinées contre le Covid ont perdu environ 25 ans de leur espérance de vie.

Cependant, pour l’étude précédente, les chercheurs ont analysé les données gouvernementales des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), les données de la Cleveland Clinic et les données d’évaluation des risques des compagnies d’assurance.

L’analyse a mis en évidence une tendance inquiétante montrant que la durée de vie s’effondre chez les personnes ayant reçu plusieurs doses de vaccin.

Les dernières données de la Cleveland Clinic et les dernières données américaines ont été analysées par Josh Stirling, fondateur de Insurance Collaboration to Save Lives et ancien analyste d’assurance classé numéro un.

L’étude de Stirling révèle une tendance incroyablement inquiétante.

Les dommages causés à la santé par chaque dose de vaccin ne diminuent pas avec le temps, mais semblent se poursuivre indéfiniment.

Les données montrent que chaque année, la surmortalité grimpe en flèche et que toutes les formes de mortalité s’accélèrent, bien que le nombre d’injections diminue.

Le problème n’est toutefois pas isolé aux États-Unis et touche des pays du monde entier.

Des données récentes du gouvernement australien montrent que la surmortalité en 2022 était supérieure de 5162% à celle des années précédentes.

Selon l’étude basée sur les données du gouvernement de Cleveland, l’âge moyen d’un homme est d’environ 80 ans s’il n’est pas vacciné.

Pourtant, le taux de mortalité des personnes vaccinées augmente par rapport à celui des personnes non vaccinées.

L’étude a révélé qu’une personne ayant reçu 4 ou 5 injections et âgée de 30 ans aujourd’hui peut désormais espérer vivre jusqu’à 55 ans au plus tard.

Toutefois, selon la dernière étude, basée sur des chiffres plus récents, l’espérance de vie pourrait diminuer.

37% de la vie d’une personne de 80 ans équivaut à 29,6 ans.

Cela signifie que les personnes âgées de 30 ans qui ont reçu deux vaccins ou plus peuvent désormais espérer vivre jusqu’à 50 ans environ.

Par ailleurs, l’étude de Stirling s’aligne sur un récent aveu de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis.

Comme l’a rapporté Slay News, la FDA a révélé que les personnes ayant reçu des «vaccins» à ARNm Covid risquent de subir une mort subite et inattendue jusqu’à 15 ans après leur dernière injection.

Selon la FDA, les «vaccins» à ARNm ont créé une bombe à retardement de mort subite en raison de l’augmentation massive du risque que les personnes «vaccinées» souffrent d’un caillot sanguin mortel.

Cet aveu choquant a été révélé dans une nouvelle étude évaluée par des pairs et publiée dans le prestigieux International Journal of Innovative Research in Medical Science.

Selon cette étude, le Center for Biologics Evaluation and Research de la FDA admet que la «fenêtre réglementaire de préoccupation» pour un nouveau produit génétique, tel que les «vaccins» ARNm de Covid, est de 5 à 15 ans.

Il est inquiétant de constater que la population vaccinée pourrait être confrontée à une vague de caillots sanguins alors que les vaccins Covid n’ont été mis à la disposition du public qu’il y a environ quatre ans.

source : Slay News via Marie-Claire Tellier