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Pour redresser les comptes publics, l’Etat ne se contente plus de baisser les dotations aux collectivités locales. Il demande maintenant à certaines de lui verser de l’argent.

Imaginez la scène. Pour sauver son entreprise, un patron impose à ses employés une baisse de salaire. Comme la situation ne s’améliore pas, il renouvelle ce tour de vis, l’amplifie pendant plusieurs années… jusqu’à réclamer de l’argent à ses salariés ! Impensable ? C’est pourtant, peu ou prou, ce que fait vivre l’Etat à 167 maires et 174 présidents d’intercommunalité. Non seulement, au nom de la réduction des déficits publics, on ne leur verse plus aucune subvention — les dotations — mais, désormais, ces collectivités sont même priées de mettre la main à la poche pour alimenter les caisses de Bercy.

Alors, certes, au regard du déficit public (77 MdsEUR), les sommes en jeu sont mineures : 38 M€ directement ponctionnés sur les impôts locaux. Mais le symbole est marquant, la logique s’inverse : l’Etat ne donne plus aux communes, il leur prend. Luberon, Saint-Tropez, Rungis, Flamanville, Porcheville, Roissy… En plein été, le ministère des Finances a publié dans le « Journal officiel » la liste de ces collectivités qui lui doivent de l’argent.

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