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James Turk est actuellement le fondateur et directeur du site goldmoney.com, un site spécialisé dans la vente de métaux précieux en ligne, créé en 2001 avec son fils Geoff Turk. Mais il est aussi connu pour ses nombreux écrits sur la finance et pour ses interventions régulières dans les médias américains. Il tient le blog « jamesturkblog ». Il a notamment co-écrit « L’effondrement du dollar et de l’euro et comment en profiter » en 2004, qui reste son œuvre majeure.

Alors que nous venons d’entamer l’année 2017, James Turk a récemment expliqué sur kingworldnews que les banques centrales sont en train de perdre le contrôle des marchés mondiaux.

James Turk: « Actuellement, il faut surveiller ce qui se passe sur les taux d’intérêt, Eric. Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans flirte avec les 2,50%. La dernière fois que nous avons vu un rendement aussi élevé, c’était il y a plus deux ans. Mais cette hausse des rendements ne touche pas uniquement les Etats-Unis. Les rendements obligataires sont en hausse en Europe comme en Asie. La hausse des taux d’intérêt à laquelle nous assistons actuellement est mondiale, et cela signifie surtout que les banques centrales sont train de perdre le contrôle…

Depuis plusieurs années, la répression financière imposée par les banques centrales sur les épargnants du monde entier a maintenu les taux d’intérêt artificiellement bas. Dans la plupart des pays, les taux d’intérêt sont inférieurs au réel taux d’inflation, si bien que les épargnants ont été lourdement impactés. Les monnaies ont perdu un peu plus de leur pouvoir d’achat que ce que les intérêts ne rapportent. Bien que les banques centrales soient puissantes, elles sont désarmées lorsque des distorsions sur les marchés et sur les prix des actifs causées par leurs actions finissent par devenir trop importantes.

Il semble que la victoire de Donald Trump est en train de devenir l’élément déclencheur qui mettra un terme à la politique des taux d’intérêt à zéro conduite par les banques centrales. Voici donc la question que nous devons nous poser: Est-ce qu’une baisse des impôts et un assouplissement des réglementations promis par Donald Trump revitaliseront suffisamment l’économie américaine afin de compenser l’impact de taux d’intérêt plus élevés ?

La hausse des taux d’intérêt et le problème des 100.000 milliards de dette obligataire

Il y a environ 100.000 milliards de dette obligataire dans le monde (pays et acteurs du secteur privé). Une grande partie de cette dette a été empruntée à des taux d’intérêt fixes, ce qui fait que ces acteurs là ne peuvent pas être impactés par une hausse des taux d’intérêt. Mais les autres qui ont emprunté à des taux variables ressentiront inévitablement l’impact de taux d’intérêt plus élevés. Ce que je viens d’expliquer s’applique aussi aux institutions qui détiennent des obligations et autres instruments à taux fixe achetés dans un passé récent, comme les prêts hypothécaires à taux fixe.

1973-1974: Effondrement des marchés actions US

Comme les taux d’intérêt augmentent, la valeur des obligations baisse. Et ce qui est inquiétant, c’est que la majeure partie du marché obligataire est détenue par les banques, dont beaucoup sont déjà surendettées et bourrées de créances doteuses, en particulier les banques européennes. Pourtant, le marché boursier semble penser que le ciel va s’éclaircir, tout comme lors de l’euphorie que nous avions connue après l’élection présidentielle de Décembre 1972. Mais entre 1973 et 1974, le Dow Jones Industrials avait perdu près de 50% de sa valeur, le dollar avait plongé, et le cours de l’or avait atteint des niveaux records à l’époque.

Est-ce que l’histoire va se répéter ? Comme Mark Twain le disait, « l’histoire ne se répète pas, elle bégaie ». Après tout, en 1972 , l’Amérique était la nation la plus riche au monde, alors que maintenant, elle est la plus endettée de la planète. La dernière fois, le dollar avait été sauvé par l’ancien président de la Fed, Paul Volcker et les taux d’intérêt s’étaient envolés. Mais étant donné l’énorme fardeau de la dette américaine, cette fois ci, la hausse des taux d’intérêt est le problème et non pas la solution.

Pour faire simple Eric, la hausse des taux d’intérêt signifie une hausse de l’inflation. Mais ce n’est pas le seul signe qui indique que l’inflation va augmenter. Regardez les prix des métaux de base. Le pétrole est repassé au-dessus des 54 dollars le baril, un nouveau record pour l’année 2016 qui vient de s’achever. L’Or a augmenté de 10% cette même année alors que l’argent plus volatil et moins manipulé a grimpé de 23%. Et puis il y a le marché boursier, et une augmentation des taux d’intérêt est négative pour les marchés actions et lors d’une hyperinflation, c’est pire. Y a pas de doute Eric, l’inflation est de retour. Et cela va s’aggraver en 2017.

Source: kingworldnewsVoir les précédentes interventions de James Turk

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