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Tracfin doté de nouvelles armes pour lutter contre le financement du terrorisme…

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Noyée dans le flux de nouvelles, ces « nouvelles armes » sont un peu plus invasives, sur la surveillance de l’argent. Si on prend à la lettre le fait que, pour un crédit à la consommation de 1000€ (au lieu de 4000€) on pourra vous demander des justifications, fichier « S » ou pas ?. Comme dirait Clooney « wath else! ».

Petite précision importante: Tracfin est censé être une création française, un mensonge de plus puisqu’il s’agit d’une création américaine utilisée par la NSA comme l’a confirmé Edward Snowden dans le passé.

Un décret relatif à la lutte contre le financement du terrorisme a été publié ce dimanche au Journal officiel (JO)…

Un an après les attentats de Paris et Saint-Denis, un décret relatif à la lutte contre le financement du terrorisme a été publié ce dimanche au Journal officiel (JO). Il prévoit, entre autres, d’élargir les prérogatives de Tracfin, le service de renseignement financier, a vu ses prérogatives élargies afin de mieux contrôler les flux financiers suspects.

> A lire aussi : Attentats à Paris: Comment la France veut assécher le portefeuille des terroristes

Un accès élargi aux « fiches S » pour Tracfin

Daté du 10 novembre, ce décret marque l’entrée en vigueur de mesures annoncées par le ministre des Finances Michel Sapin après les attentats du 13 novembre 2015. Il donne aux agents de Tracfin, un accès élargi au fichier des personnes recherchées (FPR), comprenant notamment les fameuses « fiches S » des personnes soupçonnées de radicalisation.

Voici les autres mesures :

  • Les cartes prépayées auront une valeur maximale de 250 euros l’unité à compter du 1er janvier 2017. L’utilisation des cartes rechargeables sera limitée par période de 30 jours.
  • Le texte abaisse par ailleurs de 4.000 à 1.000 euros, le seuil au-delà duquel l’octroi de crédits à la consommation doit faire l’objet de « mesures de vigilance ».
  • L’obligation de déclarer aux douanes tout transfert d’argent, titres ou valeurs d’au moins 10.000 euros, vers ou en provenance d’un Etat de l’Union européenne (UE) est étendue aux transferts par « voie routière, aérienne, maritime ou ferroviaire », effectués via des sociétés de transport ou des entreprises de fret express, dès le 1er décembre 2016. Cette obligation déclarative s’applique également en cas de transferts de capitaux entre Saint-Barthélemy et l’étranger, précise le décret.

> A lire aussi : Forte hausse d’activité pour Tracfin en 2015, liée notamment aux attentats

Le texte est signé par le Premier ministre Manuel Valls, le ministre de l’Economie et des Finances Michel Sapin, la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts et le secrétaire d’Etat au budget Christian Eckert.

Source 20Minutes

La dette est un danger pour l’économie mondiale

Bien que plus de huit années soient passées depuis l’effondrement de Lehman Brothers, l’économie mondiale continue de souffrir de graves problèmes structurels. Non seulement le monde ne parvient pas à surmonter une faible croissance, mais pire encore, la dette a connu une augmentation explosive au cours des dernières années. Les pays industrialisés comme les États-Unis, l’Allemagne et la France ont vu une augmentation exponentielle de leur dette ; de même pour les pays émergents tels que le Brésil et la Chine. Sans aucun doute, si le niveau de la dette continue de croître, plus tôt que tard, nous assisterons à l’apparition d’une nouvelle crise financière.

Au cours des dernières années, la dette a augmenté de façon explosive. Selon les estimations effectuées par le Fonds monétaire international (FMI), la dette globale du secteur non financier – incluant les gouvernements, les ménages et les entreprises financières – est de plus de $152 mille milliards de dollars. Un volume qui représente 225 % du PIB mondial. De ce total général, environ $100 mille milliards de dollars correspondent à des dettes acquises par les entreprises privées et les ménages. Le reste est la dette publique.

Les économies des pays industrialisés se trouvent, selon moi, dans la situation la plus critique. En plus d’avoir des taux de croissance trop bas, le niveau d’endettement, tant public que privé, augmente à un rythme sans précédent. Le principal problème de tout cela c’est que, face à ce haut niveau d’endettement, les entreprises et les ménages sont obligés d’employer une proportion croissante de leurs revenus à la liquidation de leurs dettes, réduisant ainsi dramatiquement les ressources qui pourraient être canalisées vers les investissements et la consommation.

Une fois arrivé à ce point, on court le risque que l’acquisition de grandes dettes rende difficile le processus de désendettement (deleveraging) et finisse donc par saper l’expansion de l’économie productive et de l’emploi. Il s’agit d’un cercle vicieux qui pourrait bien générer de nouvelles bulles financières et, d’un moment à l’autre, provoquer un résultat violent. D’autre part, si l’on tient compte du fait que les taux d’inflation sont actuellement en dessous de 2 % (en termes annuels) dans presque tous les pays industrialisés, ce n’est pas une idée saugrenue de penser qu’une spirale combinée de la dette et de la déflation (la baisse des prix) est aujourd’hui une menace latente.

L’autre problème majeur, comme je l’ai déjà fait remarquer à plusieurs reprises, est que l’artillerie de la banque centrale pour lutter soit contre une récession, soit contre une crise financière, est presque épuisée. En ce moment, les taux d’intérêts de référence sont très proches de zéro dans la plupart des pays industrialisés. Par conséquent, la marge de manœuvre pour diminuer encore plus le coût du crédit interbancaire au jour le jour est presque nulle. Selon les calculs de la Banque américaine Merrill Lynch, depuis le déclenchement de la crise financière de 2008, les Banques centrales du monde entier ont réduit plus de six cent fois leur taux de référence. En outre, elles ont injecté, conjointement, pour plus de $15 mille milliards de liquidités, selon Bloomberg.

À mon avis, si la débâcle de l’économie mondiale s’approfondit, les banques centrales des pays industrialisés prendront des mesures beaucoup plus risquées. Par exemple à travers l’utilisation d’outils déjà familiers. La Réserve fédérale (FED) américaine pourrait bien relancer son programme d’achat de bons du Trésor, et même commencer à acquérir d’autres types de titres financiers, et pas seulement ceux qui sont adossés à des hypothèques (mortgage-backed securities), alors que la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon (BOJ) pourraient augmenter à nouveau le volume de leurs achats d’actifs.

Il convient également de noter que plusieurs pays ont déjà lancé d’autres mesures de politique monétaire : la réduction des taux de dépôt en territoire négatif. L’objectif est de dissuader les banques commerciales de déposer leur trésorerie dans les banques centrales et les encourager ainsi à fournir des crédits à des activités productives. Cependant, jusqu’à présent, les résultats de cette mesure sont décevants.

L’imposition de taux de dépôt négatifs n’a pas fonctionné comme prévu. De plus, il semble que cela n’a fait qu’aggraver la crise de rentabilité des banques. Actuellement, plus de $10 milliards de dette sont négociés avec des rendements négatifs, selon les données de la Banque des règlements internationaux (BRI), une situation qui rend difficile le dégagement de bénéfices pour les banques, les caisses d’épargne et les fonds d’assurance et de retraite.

De leur côté, les économies émergentes ne sont pas exemptes de risques. Bien que la dette publique soit à un niveau gérable – à la différence des économies industrialisées – le volume de la dette privée répertoriée est colossal : les sociétés qui exercent leurs activités dans des pays comme le Brésil ont émis d’importantes dettes libellées en dollars.

Dans le cas de la Chine, considérée comme une économie émergente d’importance systémique, de nombreuses entreprises ont été financées par des centres financiers offshore (OFC) au cours des dernières années. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la dette privée en Chine représente plus de 150 % du PIB. À cela s’ajoute le problème, qui est loin d’être facile pour le gouvernement chinois, des surcapacités dans plusieurs secteurs de l’économie, en particulier ceux qui restent fortement endettés.

Sans aucun doute, la dette excessive est devenue un frein dangereux pour l’économie mondiale. Cependant, au-delà du fait que l’endettement élevé constitue un obstacle à l’expansion durable d’une économie, la plus grande menace est que, à un moment donné, ce nouveau cycle de surendettement ne finisse par faire exploser une autre crise financière mondiale.

La France versera 21,5 milliards d’euros à l’Union européenne en 2016

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Les députés français ont adopté lundi le prélèvement dû par la France au budget de l’Union européenne (UE), qui est évalué à 21,509 milliards d’euros en 2016 dans le projet de loi de finances.

20 milliards en 2015. En 2015, ce prélèvement s’est établi à 20 milliards d’euros. La hausse en 2016 s’explique, selon un rapport de la commission des Finances, par le fait que la France devra s’acquitter de façon rétroactive d’un montant de 0,9 milliard d’euros. Cette somme correspond à des corrections et rabais forfaitaires accordés à certains Etats membres en 2014 et 2015.

Une somme récupérée via la PAC. Le budget de l’UE pour 2016 n’ayant pas encore été adopté, la prévision de prélèvement sur recettes repose sur une anticipation de l’issue de la procédure budgétaire européenne. Tous les groupes ont voté en faveur de ce prélèvement à l’exception de celui du Front de gauche qui a voté contre. La France récupère la plus grande partie de sa contribution au budget de l’Union européenne grâce aux versements d’aides agricoles via la PAC (politique agricole commune).

Mardi, vote sur les recettes du budget 2016. Les députés doivent se prononcer mardi par un vote solennel sur l’ensemble de la première partie (celle des recettes) du projet de loi de finances pour 2016.

Source: europe1

« Assurance vie | Le président de l’AFER, furieux, dénonce une mise sous tutelle de l’argent des épargnants !! »

Par Charles Sannat, le


Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Comme vous le savez, car on vous répète à l’envi cette fiction pour qu’elle devienne croyance et vérité, le système bancaire est solide, et votre épargne dans votre contrat d’assurance vie ne risque rien. D’ailleurs, on vous conseille d’en reprendre une petite louchée ma brave dame !!

Voilà pour le côté face, car côté pile, le gouvernement, lui, a passé la loi dite Sapin 2 dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises et qui a pour objectif de mettre en place la législation nécessaire au blocage de tous vos sous sur tous les contrats d’assurance vie. Rassurant n’est-ce pas ?

Alors aujourd’hui, nous allons citer cet article de BFM Business qui n’est pas vraiment un site complotiste et gagne plutôt sa vie en faisant de la pub aux grandes compagnies financières… donc ils sont plutôt indulgents ! Et pourtant… même sur BFM Business, il devient difficile de cacher les risques.

Pourquoi la loi Sapin 2 inquiète les épargnants

« Une mesure de la loi Sapin 2 prévoit la possibilité de limiter voire bloquer tout retrait sur les contrats en assurance vie pendant une période de 6 mois. Une mesure qui crée un vent de panique chez les épargnants.

C’est une réelle inquiétude qui s’est emparée des épargnants. « Nous avons reçu des centaines d’appels » explique un conseiller en patrimoine. « Les épargnants paniquent comme jamais, même pendant la crise des dettes souveraines en 2008 nous n’avions pas eu de telles tensions. » De gros patrimoines notamment menacent de transférer leurs contrats vers le Luxembourg.

Quelle est la cause de ce vent de panique ? C’est une mesure de la loi Sapin, l’article 21bis, qui a mis le feu aux poudres. Cette disposition législative prévoit de renforcer les pouvoirs du Haut Conseil de stabilité financière, qui pourrait notamment limiter, voire bloquer tout retrait sur les contrats en assurance vie pendant une période de 6 mois. « Cela a été présenté de telle sorte que les clients ont effectivement un peu pris peur et que cela a eu un impact négatif sur les ventes au mois d’octobre » confirme le directeur financier d’Axa.

Cette inquiétude s’est d’ailleurs déjà traduite dans les chiffres. En septembre, la collecte nette d’assurance vie est tombée à zéro. Ainsi, ce sont 9,6 milliards d’euros qui ont été déposés et autant qui ont été retirés. Du jamais-vu depuis décembre 2013. Une mauvaise performance liée notamment à cette mesure. « Ce n’est pas la seule raison mais c’est vrai que depuis quelques semaines, les compagnies enregistrent des rachats de la part de gros épargnants » analyse un expert.

Les associations d’épargnants sont vent debout

Les associations d’épargnants, elles, ne décolèrent pas. Elles dénoncent « une mise sous tutelle de l’assurance vie » et comptent se battre jusqu’au bout pour tenter de réduire la portée de la mesure. Gérard Bekerman, le patron de l’AFER, a déjà proposé plusieurs compromis. Il a d’abord poussé les députés à instaurer des cas exceptionnels, dérogatoires (décès, naissance…), où aucune restriction ne pourrait s’appliquer. Il a ensuite réclamé, en vain, un montant minimum garanti de 23 000 euros qui échapperait à la mesure si elle devait être mise en œuvre. Le dispositif doit à nouveau être débattu demain, lors du retour de la loi Sapin 2 à l’Assemblée nationale. S’il est adopté, les associations d’épargnants croisent les doigts pour qu’il soit rejeté par le Conseil constitutionnel au nom du droit de la propriété.

Pour l’heure, un professionnel du secteur résume la situation : « Cette mesure vise précisément à éviter tout vent de panique en cas de problème mais la manière dont le gouvernement l’a fait passer, en catimini, commence, au contraire, sérieusement à inquiéter. »

Dans un tel contexte, est-ce que je dois garder ou pas mon contrat d’assurance vie ?

Voilà désormais la question que vous devez vous poser et vous ne pouvez plus en faire l’économie.

Pourquoi l’État a-t-il souhaité passer cette loi ? Pour une raison assez simple : de la même façon qu’il peut y avoir un bank run provoquant les faillites de banques si tout le monde veut retirer son argent en même temps, il peut y avoir un « assurance vie run » en particulier en cas de krach obligataire qui affecterait évidemment les fonds euros.

Mais ce n’est pas la seule hypothèse. Les fonds euros sont avant tout constitués d’obligations d’États (dettes d’État) ; si certains États font faillite, je vous laisse imaginer la réaction des épargnants qui vont se précipiter pour tenter de récupérer leurs fonds… Et là, ils trouveront évidemment portes closes !

Mais là encore, il peut se passer autre chose comme par exemple une décollecte structurelle comme au Japon liée au vieillissement de la population et à l’incapacité (liée au manque de croissance et d’emploi) des jeunes générations à épargner plus ou autant que ce que les plus anciens sont obligés de retirer chaque mois pour financer maison de retraite et dépendance.

Les causes de blocages potentiels de vos contrats sont donc plus nombreuses qu’il n’y paraît au premier abord.

Cela fait d’ailleurs des années que cette situation était en tout point prévisible et ce n’est pas faute de l’avoir annoncée parfois même en prêchant dans le désert ou en passant pour un « pessimiste » !

La bonne question à se poser désormais c’est dois-je conserver ou pas mon contrat ou mes contrats d’assurance vie !

C’est pour vous aider à prendre votre décision que je publie le travail très pertinent, très détaillé et plus que fouillé de l’un de mes camarades de jeu Hubert Boeltz : nous avons travaillé à la rédaction et la mise en forme d’un dossier spécial consacré à l’assurance vie avec un titre évocateur, qui pour nous veut tout dire à savoir :  « Doit-on conserver son assurance vie ? »

Un dossier de 68 pages, particulièrement dense, dans lequel vous aurez les réponses à toutes vos questions. Pour en savoir plus et consulter la table des matières, c’est ici !! (N’oubliez pas le paiement est désormais sécurisé par la solution mercanet de BNP Paribas)

Je ne vais pas vous dire comment gagner de l’argent (je laisse cette fonction aux vendeurs de fausses promesses) ! Je tente plutôt et plus modestement de vous aider à ne pas en perdre dans une situation que nous n’avons jamais vécue comme épargnant depuis la dernière guerre mondiale, et avec Hubert c’est ce que nous appelons pompeusement entre nous la « sérénité » patrimoniale!!

La façon d’être serein, c’est ce que je vous raconterai demain !!

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Economie – Le coup du Brexit peut-il se reproduire avec Trump ?

Rédigé le 7 novembre 2016 par Simone Wapler | Deep State, Simone Wapler

L’expérience du Brexit doit nous inciter à la prudence quant à l’élection anticipée et programmée de Hillary Clinton. Le peuple vote de plus en plus mal de nos jours. C’est pourquoi on préfère légiférer derrière son dos comme avec la loi Sapin 2 en France. Souvenez-vous du Brexit, c’était en juin dernier. L’idée que les Britanniques puissent vouloir sortir du paradis de l’Union européenne était impensable.

Les sondages donnaient le remain gagnant. Les medias ostracisaient les “populistes” partisans d’un isolationnisme souverainiste teinté de xénophobie. Bref, le Brexit était im-pos-sible.

Patatras, le peuple a “mal voté”. Nous avons vu les marchés financiers dévisser, la livre plonger. Les Britanniques qui avaient un peu d’or ont vu leur bon sens récompensé.

Dans le choc post Brexit, l’or est passé de 850 livres l’once à 1 050 livres l’once : +23,5% en quelques jours, largement de quoi compenser la baisse de la livre.
Aujourd’hui beaucoup de gens pensent que Donald Trump ne sera pas élu président.
Certes, les sondages le donnent au coude à coude avec Hillary Clinton. Mais Donald est trop vulgaire, grossier, brutal, disent les medias. Mais si là encore, si le peuple “votait mal” ? Je pense que nous verrions l’or exprimé en dollar exploser à la hausse, comme pour le Brexit.
Et alors, me direz-vous, la belle affaire, nous ne vivons pas en dollar, tout comme nous ne vivons pas en livre sterling… C’est exact, mais le dollar est la monnaie dans laquelle sont encore cotés le pétrole et les matières premières.
Nous aurions à affronter un choc financier très supérieur à celui du Brexit. Évidemment tout cela est pure spéculation et M. Le Marché est optimiste. Ce matin, il pense que le peuple “votera bien”. Pour nos démocraties modernes, la tolérance n’est qu’un emballage marketing.

Cette tolérance n’est pas supportable lorsque le peuple “vote mal”. Pour éviter qu’il ne vote mal le mieux est de ne pas lui demander son avis.

Deux choses sont importantes à mes yeux dans cette affaire. D’abord, elle dévoile la collusion de la Parasitocratie. Assureurs, gouvernement et élus marchent la main dans la main et se moquent des intérêts particuliers. Les intérêts corporatistes passent avant les nôtres.
Ensuite pour que de telles dispositions soient prises, cela indique que la hausse des taux ne se passera pas bien du tout.
Cette hausse des taux conduira à l’éclatement de l’euro qui ne peut survivre avec des pays ayant des économies et des intérêts si disparates.
Là encore, êtes-vous prêt ?

La Russie, la Chine et l’Arabie saoudite mettent en échec l’hégémonie du dollar

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Les États-Unis rencontrent de plus en plus d’obstacles sur leur chemin pour maintenir l’hégémonie du dollar comme monnaie de réserve mondiale. Ces derniers mois, les pays émergents ont vendu beaucoup de bons du Trésor américain, principalement la Russie et la Chine, mais aussi l’Arabie saoudite. En outre, afin de se protéger contre les fluctuations violentes du dollar, les banques centrales de plusieurs pays ont acquis des énormes volumes d’or pour diversifier leurs réserves de devises. En bref, l’offensive mondiale contre le dollar repart avec la vente massive de la dette américaine et, en parallèle, des achats colossaux de métaux précieux.

La suprématie de Washington dans le système financier mondial a subi un coup énorme en août dernier : la Russie, la Chine et l’Arabie saoudite ont vendu des bons du Trésor des États-Unis pour la somme de $37,9 milliards, selon la dernière mise à jour des données officielles publiée il y a quelques jours. Dans une perspective globale, les investissements mondiaux dans la dette publique des États-Unis ont chuté à leur niveau le plus bas depuis juillet 2012. De toute évidence, le rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale est de nouveau remis en question.

En 2010, l’amiral Michael Mullen, président des chefs d’état-major américain a averti que la dette était la principale menace pour la sécurité nationale. À mon avis, ce n’est pas tant le niveau élevé de la dette publique – maintenant au-dessus $19 000 milliards – qui est une pierre dans la chaussure de l’économie américaine, mais bien plutôt qu’il est essentiel pour Washington, d’assurer un énorme flux quotidien de ressources, provenant de l’étranger, pour couvrir ses déficits jumeaux, commercial et budgétaire. Pour le département du Trésor, il s’agit d’une question de vie ou de mort de pouvoir vendre des titres de créance dans le monde entier, et ainsi financer les dépenses de l’État américain.

Rappelez-vous que, après la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, la Banque populaire de Chine (PBOC) a été fortement incitée, par Ben Bernanke, alors président du Système de la Réserve fédérale (FED), de ne pas vendre ses titres de la dette américaine. Dans un premier temps, les Chinois ont décidé de soutenir le dollar. Mais, dans un second temps, la PBOC s’est abstenue d’acheter plus de bons du Trésor des États-Unis et a, en même temps, lancé un plan visant à diversifier ses réserves en devises.

Pékin a massivement acheté de l’or au cours des dernières années, et la Banque centrale de Russie a fait de même. Au cours du deuxième trimestre de 2016, les réserves d’or de la Banque de Chine ont atteint 1 823 tonnes contre 1 762 tonnes enregistrées au dernier trimestre de 2015. La Fédération de Russie, pour sa part, a augmenté ses réserves d’or d’environ 290 tonnes entre décembre 2014 et juin 2016, elle a clôturé le deuxième trimestre de cette année, avec un total cumulé de 1 500 tonnes.

Face aux brutales secousses du dollar, il est crucial d’acheter des actifs plus sûrs, comme l’or. En période de grande instabilité financière, il s’agit d’un refuge sûr. Donc, la stratégie de Moscou et de Pékin consistant à vendre des bons du Trésor US, pour ensuite acheter de l’or, a été suivie par de nombreux pays. Selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), les réserves d’or des banques centrales du monde entier ont déjà atteint leur plus haut niveau des quinze dernières années après l’inventaire, au début d’octobre, d’un volume total de près de 33 000 tonnes.

La géopolitique joue également son rôle dans l’élaboration d’un nouvel ordre financier mondial. Suite à l’imposition de sanctions économiques contre le Kremlin, à partir de 2014, la relation avec la Chine a pris une grande importance pour les Russes. Depuis lors, les deux puissances ont approfondi leurs liens dans tous les domaines, de l’économie, des finances, et de la coopération militaire. En plus de garantir la fourniture de gaz à la Chine pour les trois prochaines décennies, le président Vladimir Poutine a construit avec son homologue Xi Jinping une alliance financière puissante qui cherche à mettre fin une fois pour toutes à la domination de la devise américaine.

Actuellement, les hydrocarbures que Moscou vend à Pékin sont payés en yuans, pas en dollars. Ainsi, la monnaie du peuple (renminbi en chinois) est en train d’émerger progressivement dans le marché mondial des hydrocarbures à travers le commerce entre la Russie et la Chine, les deux pays qui, à mon avis, sont à la tête de la construction d’un système monétaire multipolaire.

La grande nouvelle est que la course à la dé-dollarisation de l’économie mondiale a été rejointe par l’Arabie saoudite, un pays qui depuis des décennies était resté un allié fidèle de la politique étrangère de Washington. Étonnamment, au cours des douze derniers mois Riyad s’est débarrassé de plus de $19 milliards de bons du Trésor des États-Unis, devenant ainsi, avec la Chine, l’un des principaux vendeurs de la dette américaine. Pour aggraver les choses, la fureur du royaume saoudien contre la Maison Blanche a augmente d’intensité.

Il se trouve en effet qu’à la fin de septembre dernier, le Congrès américain a approuvéla suppression du veto du président Barack Obama à une loi qui empêchait les Étasuniens d’attaquer l’Arabie saoudite en justice pour son implication présumée dans les attentats du 11 septembre 2001. En réponse, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a conclu un accord historique avec la Russie pour réduire le niveau de la production de pétrole et favoriser ainsi une augmentation des prix.

Il est frappant de constater que, à l’époque, Pékin a ouvert des négociations directes avec l’Arabie saoudite pour commercer entre les deux monnaies, le yuan et le riyal, sans passer d’abord par le dollar, ceci à travers le système chinois d’échange de devises étrangères (CFETS, pour son sigle en anglais). Par conséquent, il est fort probable que, tôt ou tard, la compagnie pétrolière Saudi Aramco acceptera les paiements en yuans au lieu des dollars. Si cela se réalise, la Maison des Saoud jouera à fond le pari du petroyuan. Le monde est en train de changer sous nos yeux.

Assurance-vie : Les épargnants commencent à comprendre

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« Axa a subi au cours des neuf premiers mois de l’année une contraction de ses revenus en gestion d’actifs et en assurance-vie, le projet de loi Sapin 2 ayant notamment suscité des inquiétudes parmi les épargnants français.

Globalement, le chiffre d’affaires de l’assureur français est ressorti quasiment stable sur neuf mois – +0,4% en données comparables – à 75,7 milliards d’euros, grâce à l’assurance dommages dont les revenus ont profité d’une hausse des tarifs tant chez les particuliers que dans la clientèle d’entreprises.

Dans ses activités d’assurance-vie en unités de compte, plus sensibles à la volatilité des marchés financiers, l’assureur a vu le volume de ses affaires nouvelles se contracter de 15% entre janvier et septembre, une baisse principalement observée sur les marchés français, belge et italien.

En France, le mécanisme de suspension ou de blocage des rachats par les détenteurs de contrats d’assurance-vie tel que prévu dans le projet de loi Sapin 2 a en outre pesé sur les ventes ».

Bruno Bertez, le 3 novembre 2016

22 000 salariés dans les mains de vautours de la finance

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Vivarte est le premier groupe d’habillement français : André, San Marina, Caroll, Kookai, Naf Naf, La Halle aux chaussures etc… tout le monde connaît. Depuis 15 ans, l’entreprise est aux mains des financiers : investisseurs au départ, fonds vautours aujourd’hui. Dans l’indifférence générale.

Merci à Laetitia21

La nouvelle façon de procéder pour licencier sans en avoir l’air

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Par Pierre Jovanovic

Notre lecteur Mr Boudissail nous rappelle à juste titre (suite à la Commerz Bank allemande qui vend son siège social) que la SG a en effet annoncé l’an passé son intention, non pas de vendre, mais de déménager une partie de son siège social de La Défense ainsi que les 4.000 salariés (sur 20.000) concernés qui y travaillent…

Wouaa… Bon plan ça. Sur les 4.000, vous pouvez être certains qu’au moins 400 ou 500 ne suivront pas la banque à… Fontenay-sous-Bois.

Il faut savoir que Fontenay est A L’EXACT OPPOSE de La Défense !!!

C’est très sioux de la part de la DRH car cela lui évitera de licencier tous ceux qui ne voudront pas suivre (beaucoup de salariés ont acheté dans les Yvelines le long de la A14 qui les mène direct dans le parking de la SG à La Défense, sans parler de ceux à Neuilly, Asnières, Levallois et Paris). Le déménagement à l’opposé géographique, en province, et même en Pologne ou Roumanie est devenu une technique de base de licenciements à moindre frais, pour le plus grand bonheur des déménageurs.

Ainsi, tous ceux à quelques années de la retraite (et ceux qui peuvent se le permettre) par exemple préféreront partir plutôt que d’affronter des heures d’embouteillages ou pire, des transports en commun souvent nauséabonds (d’autant qu’ils sont habitués à la ligne 1 du Métro parisien, la plus sûre et la mieux fréquentée de tout le réseau). A Fontenay dans le Val de Marne, c’est une sorte d’enterrement de seconde classe après avoir contemplé Paris et Neuilly des étages de la Défense.

Les tarifs de votre banque sont-ils justifiés ?

Les tarifs bancaires vont encore augmenter en 2017. Pourtant les banques ne rémunèrent pas nos dépôts qu’elles prêtent. Ces frais ne sont pas justifiés par la sécurité des dépôts mais par le manque de concurrence.

Les tarifs bancaires augmenteront de manière significative en 2017, et notamment les frais de tenue de compte. Les données du cabinet Sémaphore Conseil relayées par Les Echos dans un article paru le 14 octobre font état d’un tarif moyen qui s’élèvera à 18 euros par an, soit 6 euros de plus que l’année 2016 ou encore +50%. A cette augmentation s’ajoutent également les hausses de cotisation de carte bancaire et des tarifs des retraits déplacés selon des proportions qui varient d’un établissement bancaire à l’autre. Ces prix sont-ils justifiés au regard des prestations fournies ?

L’hypothèse d’un système bancaire normal : une banque coffre-fort avec service comptable

Dans un monde normal, les frais de tenue de compte ne sont ni plus ni moins que la contrepartie des services rendus par votre banque. Celle-ci vous propose un service de dépôt à vue. La banque promet de garder vos dépôts en sécurité. Elle s’engage à les restituer à n’importe quel instant. A la différence d’un dépôt à terme, votre argent doit donc être constamment disponible. Les dépôts a vue présentent un avantage certain en matière de sécurité. Il est donc logique que la banque facture des frais de tenue de compte et de comptabilité puisqu’elle enregistre vos retraits et dépôts en contrepartie d’un service dont l’utilité est avérée.

Mais nous ne sommes pas dans un monde normal

Mais nous ne sommes pas dans ce système bancaire “coffre-fort”. Aujourd’hui, lorsque vous déposez votre argent, la banque ne se contente pas de le garder bien au chaud. Le système dit des “réserves fractionnaires” conduit les banques à prêter l’argent de vos dépôts à vue pour leurs propres profits.

Indépendamment de la légitimité de cette pratique – qui est toujours discutée parmi les spécialistes des questions bancaires – ce système conduit nécessairement à reconsidérer les rapports entre les déposants et leurs banquiers.

Les réserves fractionnaires affaiblissent la sécurité et la disponibilité permanente des biens qui caractérisent un contrat de dépôt classique. Dans l’hypothèse où tout le monde chercherait à retirer son argent en même temps, certains ne pourraient pas accéder à leurs dépôts. Les liquidités manqueraient inévitablement.

C’est pourquoi les banques commerciales réclament toujours auprès des gouvernements et des banques centrales des mesures spéciales (contrôle des capitaux, liquidités, autorisation de suspendre la conversion des dépôts en liquide) lorsque surviennent des paniques bancaires, ainsi qu’on l’a vu en Grèce ou à Chypre.

Ce système fait peser un risque plus important sur vos dépôts puisque, dans ce cas de figure désormais, vous “mettez à disposition” des fonds que la banque va investir. Cela fait de vous, non plus un simple déposant, mais un prêteur de fait.

Là encore, il n’est pas question ici de discuter la légitimité de ce mécanisme.

Cependant une banque qui utilise vos dépôts pour émettre du crédit ne saurait appliquer les mêmes tarifs qu’une banque qui se contente de les garder sans que l’on puisse raisonnablement interroger la compétitivité de ses services.

Deux éléments de comparaison hors système bancaire

Prenons l’exemple d’un service comme VeraCarte. Cette entreprise propose de stocker votre argent sous la forme de métaux précieux ou de diamants tout en octroyant un moyen de paiement – une carte bancaire pour disposer facilement de vos actifs. Il est donc possible de détenir des métaux précieux en bénéficiant du même degré de liquidité qu’un compte courant, le tout pour environ 13 euros par an.

Non seulement le prix est plus faible que la moyenne du secteur bancaire, mais le service est plus sécurisé. Epargner en métaux précieux protège des manipulations monétaires et de l’inflation. L’entreprise ne fait pas usage des réserves fractionnaires : elle ne prête pas vos dépôts. Votre argent est constamment disponible.

L’opérateur bancaire Compte-nickel constitue un autre élément de comparaison intéressant. Il fonctionne lui aussi sans réserves fractionnaires. Les frais de tenue de compte s’élèvent à 20 euros par an.

Les banques à réserves fractionnaires offrent moins de garanties à leurs “clients” qui deviennent de fait leurs prêteurs, mais sont plus chères que des entreprises s’engageant à 100% de réserves.

Un secteur bancaire insuffisamment compétitif

Le marché français des dépôts à vue est donc insuffisamment compétitif. Cette situation s’explique essentiellement par l’aspect oligopolistique de l’industrie bancaire.

Cet oligopole se maintient grâce aux multiples barrières réglementaires qui restreignent la concurrence dans le secteur. La principale barrière à l’entrée est sans doute l’agrément de la Banque de France qui conditionne l’accès à la profession de banquier.

L’offre bancaire étant artificiellement raréfiée, il est aisé pour les entreprises établies de pratiquer des tarifs au-dessus des prix de marché.

Evidemment, le fait que la Banque centrale européenne applique aujourd’hui des taux d’intérêts négatifs contribue à augmenter le coût des services bancaires, puisque les banques répercutent naturellement ces taux sur leurs clients. En effet, une banque coffre-fort qui veut abriter les dépôts de ses clients à la Banque centrale se voit facturer par cette banque centrale des frais. Mais ce n’est pas le cas des grandes banques commerciales françaises qui, bien au contraire, prêtent plus que les dépôts.

[NDRL : Au fait savez-vous quel est exactement le ratio prêts sur dépôts de votre banque ? La réponse est ici.]

Le secteur bancaire français est donc insuffisamment compétitif et pratique des prix que nous jugeons aujourd’hui anormalement élevés. Les consommateurs de services financiers devraient donc sérieusement envisager de solliciter d’autres options pour sécuriser leurs dépôts au meilleur coût.

Début de basculement vers les actifs réels et fuite devant la monnaie ? (Ph. Herlin)

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« En 2016, la Chine aura acheté plus d’actifs dans le monde que les États-Unis, avec 200 milliards de dollars contre 180 pour la première puissance économique. C’est la progression qui impressionne également, avec un doublement par rapport à l’année 2015 (105 milliards de dollars). Les hommes d’affaires chinois investissent tous azimuts, dans les hydrocarbures en Russie, les minerais en Afrique, les clubs de football en Italie (Inter Milan), les aéroports en France (Toulouse)…

Cette appétence pour les actifs réels ne concerne pas seulement la Chine, et pas seulement les investisseurs privés, mais aussi les banques centrales des pays émergents exportateurs, qui gèrent 10.000 milliards de dollars de réserves de change (provenant de leurs excédents de balance commerciale), et les fonds souverains, qui pèsent 11.000 milliards de dollars. Deux raisons fondamentales expliquent cette évolution : d’une part les pays pétroliers doivent préparer « l’après-pétrole » et trouver d’autres relais de croissance (Norvège, Émirats, Qatar, et maintenant Arabie Saoudite), et d’autre part, les obligations souveraines, leur principal placement jusqu’ici, ne rapportent plus rien avec la généralisation des taux zéro et des taux négatifs.

On assiste donc à un mouvement de vente des obligations souveraines américaines et européennes par les pays émergents et pétroliers, et à une réorientation vers les secteurs de l’énergie, de l’industrie, des infrastructures, de l’immobilier. Cette tendance « va s’amplifier dans le futur », selon Patrick Artus. Les masses en jeu sont énormes : ces 21.000 milliards de dollars de réserves de change et de fonds souverains représentent la moitié de l’encours des dettes publiques des pays de l’OCDE. D’ailleurs ces ventes d’obligations souveraines font remonter les taux d’intérêt à long terme sur la dette américaine, mais pas dans la zone euro, en raison du Quantitative Easing de la Banque centrale européenne (80 milliards d’euros par mois). Etant donné qu’une forte remontée des taux longs mettrait en péril le système financier, voilà qui va encourager les banques centrales à continuer leurs politiques laxistes…

Au-delà de ces raisons d’ordre économique, on ne peut s’empêcher d’y voir également un début de fuite devant la monnaie. D’ailleurs ces pays (Chine, Moyen-Orient) sont justement de gros acheteurs d’or, au niveau de la population et/ou de leurs banques centrales. L’or est l’actif réel par excellence, comme nous l’avons dit, mais il ne peut suffire à absorber toute cette masse considérable d’argent, et ces pays doivent en outre diversifier leurs investissements. Quoi qu’il en soit, les grandes monnaies internationales (dollar, euro, yen) n’inspirent plus confiance avec des rendements quasi nuls pour leurs dettes souveraines et une valeur remise en cause par des taux directeurs à zéro et des Quantitative Easing à répétition (sauf aux États-Unis pour l’instant) ».

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« Hollande à 4 % !! Et le chômage baisse comme prévu ! » L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Je crois que notre culbuto élyséen va effectivement finir par rentrer dans l’Histoire, ou plus modestement dans le Livre des records puisqu’il pulvérise les taux d’insatisfaction de tous les temps !!

Figurez-vous que seulement 3 % des Français sont satisfaits de leur président et 1 % très satisfait… Que les 1 % lèvent le doigt et se dénoncent !! J’aimerais bien voir à quoi ressemble un « très satisfait d’Hollande »…

Bref, pour se représenter il faut qu’il réussisse à inverser la courbe, et donc il va se contenter d’inverser les chiffres !!

Ben oui, si notre ectoplasme du Palais était brillant et qu’il avait des résultats, cela se saurait ! Quand il ne reste plus que l’incompétence, l’inconstance, l’inconscience et l’inconsistance, il n’y a plus qu’à tricher sur les chiffres.

L’avantage de ma « position » c’est que j’ai des lecteurs qui m’écrivent (beaucoup, beaucoup) et donc qui me donnent des informations. Notamment sur les petits arrangements entre amis qui avaient été demandés aux employés de Paul Emploi et sur la façon de réduire un peu les chiffres. Par exemple, une grosse partie des créateurs d’entreprises ont été considérés comme ayant « retrouvé » du travail – ce qui est totalement bidon mais que voulez-vous, il faut bien habiller notre président pour l’hiver et lui dérouler le tapis rouge pour qu’il puisse nous déclarer l’air fier et martial :

« Comme promis, j’ai inversé la courbe du chômage. Votez pour moi ! »

Non parce que c’est là son seul et unique objectif : être réélu. Pour quoi faire ? Il s’en fout, il n’en sait rien et nous non plus ! Pourquoi veut-il se représenter ? Aucune idée et personne n’ose même aborder cette question. Sans doute parce que la paye est bonne et les filles aussi…

Le chômage flambe qui s’effondre ! Ces variations sont inquiétantes et la preuve d’une forme de triche !

Soyons clairs : les évolutions sont généralement assez lentes et dans une « tendance ». Si vous avez des variations très fortes, elles cachent bien souvent de véritables problèmes pour ne pas dire des fraudes ou de la triche. N’importe quel auditeur ou commissaire aux comptes vous le dira. Regardez d’abord les variations !!

« Après la flambée d’août, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a connu sa plus forte baisse mensuelle (-66 300) depuis 1996, année où les statistiques ont commencé à être collectées sous ce format, s’établissant en métropole à 3,49 millions de personnes, a annoncé mardi le ministère du Travail. En pourcentage, le repli est de -1,9 %. Il faut remonter à novembre 2000 pour retrouver une plus forte baisse. Les chiffres de Pôle emploi, qui passent sous la barre de 3,50 millions pour la première fois depuis janvier 2015, diminuent de 90 000 personnes depuis le début de l’année (-2,5 %) et de 59 500 sur un an (-1,7 %)… » Blablablablabla, vous pourrez lire tout le blabla d’usage dans la dépêche du PolitBuro, pardon de l’AFP reprise par tout le monde et en provenance du Kremlin… pardon, de l’Élysée…

Du coup, la Myriam, elle est contente (en plus elle a des lunettes neuves pour faire intello qui bosse) et nous déclare : « Malgré des variations mensuelles parfois fortes, ce sont donc 10 000 personnes qui sortent chaque mois, en moyenne, de la catégorie A » de Pôle emploi (sans activité), s’est réjouie la ministre du Travail, Myriam El Khomri. »

L’autre nodocéphale est également réjoui et content et poste un message sur Facebook pour le faire savoir aux sans-dents !

Et le mensonge apparaît…

« Le nombre de personnes désinscrites pour « défaut d’actualisation » fluctue d’un mois sur l’autre, jouant tantôt à la hausse tantôt à la baisse sur les chiffres mensuels de Pôle emploi. En septembre, 238 900 personnes ont quitté Pôle emploi pour ce motif, soit 66 500 de plus qu’en août et autant de personnes en moins sur les listes. »

Reprenons ! Soit une baisse « historique » de – 66 300 chômeurs et une hausse des radiations de plus de 66 500 personnes, et vous me prenez pour un imbécile à hauteur d’une différence d’environ 200, mais bon on s’en fiche. En fait, encore une fois, le chômage ne baisse pas. Certes, il ne monte plus vraiment et c’est vrai. Certes, le marché de l’emploi se maintient et c’est vrai.

MAIS la courbe ne peut pas s’inverser car il n’y a aucune dynamique économique forte et les attentats qui ont touché la France pénalisent très fortement le secteur du tourisme pourtant gros pourvoyeur d’emplois.

Hollande veut se représenter. « Monsieur 4 % » pense encore pouvoir gagner. Nous courons à la catastrophe démocratique.

Il n’y a donc personne à gauche et au PS pour siffler la fin de partie à notre psychopathe de la rue Saint-Honorée ?

En revanche, le plan 500 000 ne semble pas avoir eu d’effet sur les chiffres ce mois-ci, car la catégorie D de Pôle emploi, où sont répertoriés les demandeurs d’emploi en formation, est restée quasi stable (-0,2 %).

Il est déjà trop tard. Préparez-vous

Charles SANNAT