Amnesty International accuse des multinationales d’utiliser une huile de palme récoltée par des enfants…

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Bientôt les fêtes de fin d’années et, la débauche consommation de victuailles et de sucreries diverses et variées, d’aucun diront « C’est la fête des enfants, faisons leur plaisir« . Et si leur plaisir, était au prix de l’esclavage d’enfants de leur âge ? Après les oeufs Kinder, de Ferrero! celui qui produit le Nutella qui ont donné lieu à une enquête car, selon un journal britannique, deux enfants de six et 11 ans travailleraient jusqu’à 13 heures par jour avec leur maman pour l’aider à gagner l’équivalent de 1,17 euro de l’heure, en Roumanie, et ce pays est en Europe. Vous croyez qu’en Indonésie c’est mieux? Des enfants travaillent sans protection, pour aider leurs parents, dans les palmeraies, pour la récolte des noix dont on extrait l’huile de palme. Plaisir d’un instant, contre souffrance enfantine, pour le plus grand profit des multinationales, certaines admettent qu’il y a problème, mais d’autres nient farouchement. Si personne n’achète leurs produits, que vont ils faire?

C’est au consommateur de faire le bon choix ! Ils ne sont puissants, que parce que nous leur donnons la puissance, à cause de nos mauvaises habitudes de consommation. On achète sans chercher d’où ça vient, ce que ça contient et CE QUI NE SE VEND PAS, NE SE FABRIQUE PAS.. Partagez..

Selon l’ONG, des enfants âgés de 8 à 14 ans transportent des sacs pesant de 12 à 25 kilos et travaillent sans équipements de protection là où les pesticides utilisés sont toxiques…

« Des sociétés ferment les yeux sur l’exploitation de travailleurs dans leur chaîne de fabrication » et « des grandes marques continuent de profiter de pratiques illicites déplorables ». En s’appuyant sur des investigations effectuées dans des plantations de palmiers à huile en Indonésie, Amnesty International affirme que Colgate, Nestlé, Kellogg’s et Unilever commercialisent des produits de base et cosmétiques contenant de l’huile de palme dont la production est entachée de multiples infractions, en particulier l’exploitation d’enfants dans des plantations en Indonésie.

Amnesty/Twitter

Amnesty/Twitter

L’ONG s’est entretenue avec 120 travailleurs employés dans des plantations

Dans un rapport publié ce mercredi, l’ONG dénonce également le fait que des « grandes sociétés assurent les consommateurs que leurs produits sont composés « d’huile de palme durable » » c’est-à-dire qui prévient la déforestation, respecte l’environnement et les populations locales, alors qu’il n’y a « rien de durable dans l’huile de palme produite en faisant travailler des enfants et en ayant recours à des travaux forcés ».

Pour établir son rapport intitulé Le grand scandale de l’huile de palme : des abus en matière de travail derrière des grandes marques, l’ONG indique s’être entretenue avec 120 travailleurs employés dans des plantations de palmiers à huile appartenant à deux filiales du géant singapourien des matières premières agricoles Wilmar, et trois fournisseurs de cette société à Kalimantan et Sumatra, deux régions d’Indonésie qui produisent de grandes quantités de cette huile végétale.

Amnesty/twitter

Amnesty/twitter

Des femmes contraintes de travailler sous la menace de réduction de salaire

Parmi les abus constatés, des enfants âgés de 8 à 14 ans transportent des sacs pesant de 12 à 25 kilos et travaillent sans équipements de protection dans des plantations où des pesticides toxiques sont utilisés, observe Amnesty International. Certains quitteraient l’école pour toute ou partie de la journée pour aider leurs parents dans les plantations.

Des femmes seraient aussi contraintes de travailler pendant de longues heures sous la menace de réduction de salaire, et sont payées moins que le salaire minimum, gagnant seulement 2,50 dollars (2,30 euros) par jour dans les cas extrêmes.

Une pétition sur Internet

Wilmar a reconnu qu’il y avait des problèmes concernant la main-d’œuvre dans ses opérations, mais d’autres sociétés contactées par Amnesty ont nié toute violation.

En attendant les suites données à cette enquête, l’ONG a lancé une pétition et demandent à Colgate-Palmolive, Kellogg’s, Nestlé, Reckitt Benckinser, Procter & Gamble et Unilever « qu’ils exigent de Wilmar, le géant de l’huile de palme, qu’il mette fin aux abus à l’encontre de ses travailleurs ». Elle encourage aussi les consommateurs à interpeller directement ces grands groupes sur Twitter pour leur demander d’arrêter d’utiliser une huile de palme produite dans ces conditions de travail.

Source 20Minutes

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