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Semaine d’actions contre la dette et les institutions financières internationales du 9 au 15 octobre 2017

A l’occasion de la semaine d’actions contre la dette et les institutions financières internationales se déroulant du 9 au 15 octobre 2017, le CADTM revient sur les principaux mécanismes et institutions au centre du « système-dette ».

Comme la Banque mondiale (BM), le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods. Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux. En 2016, 189 pays en étaient membre (les mêmes qu’à la BIRD – Banque internationale pour la reconstruction et le développement). L’organisation est comparable à celle de la Banque mondiale : chaque pays nomme un gouverneur pour le représenter, en général le ministre des Finances ou le gouverneur de la Banque centrale. Ils se réunissent au sein du Conseil des gouverneurs, instance souveraine du FMI, qui siège une fois par an en octobre. Ce conseil est chargé de prendre les décisions importantes (admission des nouveaux pays, préparation du budget etc.).

Pour la gestion quotidienne des missions du FMI, il délègue son pouvoir au Conseil d’administration composé de 24 membres. Les 8 pays suivants ont le privilège de pouvoir nommer un administrateur : États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Arabie saoudite, Chine et Russie. Les 16 autres sont nommés par des groupes de pays pouvant différer légèrement des groupes de pays à la BM et ne pas y élire un représentant de même nationalité.

Le troisième organe directeur est le Comité monétaire et financier international (CMFI) qui regroupe les 24 gouverneurs des pays siégeant au Conseil d’administration. Il se réunit 2 fois par an (au printemps et à l’automne) et est chargé de conseiller le FMI sur le fonctionnement du système monétaire international.

Le Conseil d’administration élit un directeur général pour cinq ans. Le pendant de la règle tacite en vigueur à la BM veut que ce poste soit réservé à un Européen. Le Français Michel Camdessus avait tenu le poste de 1987 à 2000, avant de démissionner à la suite de la crise en Asie du Sud-Est où le FMI était venu en aide aux créanciers ayant réalisé des investissements hasardeux et avait imposé des mesures économiques entraînant la mise au chômage de plus de 20 millions de personnes, provoquant de fortes protestations populaires et la déstabilisation de plusieurs gouvernements. L’Allemand Horst Köhler l’a remplacé jusqu’à sa démission en mars 2004. L’Espagnol Rodrigo Rato, ministre des Finances lui a alors succédé avant d’intégrer le service international de la banque Lazard |1| à Londres. Le Français Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre des Finances lui succède alors en novembre 2007, avant de démissionner en mai 2011 suite à des accusations avérées d’agression sexuelle |2|. En juillet 2011, la Française Christine Lagarde qui était jusqu’alors ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie prend le relai. Alors que son mandat a été reconduit en février 2016, il y a déjà fort à dire du FMI sous sa direction. La gestion de la crise grecque qui a éclaté en 2010 faisant office d’exemple à ne surtout pas suivre. Notons que le FMI s’est opposé à une restructuration de la dette grecque en dépit de ses recommandations internes ; qu’il a violé à plusieurs reprises ses statuts en aggravant la récession économique grecque de par les conditionnalités imposées attachées à son prêt.

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