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Le naufrage de la SNCF. L’Etat à la rescousse.

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Charles Sannat
Charles Sannathttp://www.insolentiae.com/
Je suis diplômé de l’Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques. J’ai commencé ma carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran – Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance et j’ai rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d’affaires. En 2012 j’ai intégré la société Aucoffre.com comme directeur des études économiques et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». En septembre 2015 je quitte mes fonctions au sein de la société Aucoffre.com pour fonder le site Insolentiae.com et se consacrer pleinement à ce nouveau projet éditorial.

La SNCF est un naufrage.

Tout dans cette société est un naufrage.

De la gestion des « ressources humaines », à la ponctualité cataclysmique des trains, sans oublier la vétusté du matériel, la « fausse » privatisation, ou encore le tarif prohibitif de certains trajets, tout à la SNCF ou presque est devenu mauvais.

Très mauvais.

Et plus c’est mauvais, plus cela coûte cher à la collectivité.

« L’Etat va aider la SNCF « à hauteur de plusieurs milliards d’euros », annonce Jean-Baptiste Djebbari »

Mi-juin, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait estimé que la crise du Covid-19 devrait coûter à elle seule près de quatre milliards d’euros de chiffre d’affaires à l’opérateur ferroviaire.

Le gouvernement pose ses conditions

« Si l’État investit des sommes considérables, il attend en retour que la SNCF ait une performance économique, environnementale et sociale de haut niveau », prévient le ministre délégué.

« Nous souhaitons, que d’ici dix ans, le réseau ferroviaire soit modernisé ; de telle sorte que l’on puisse faire circuler sans accroc des trains de voyageurs, de jour comme de nuit, ainsi que des trains de marchandises. Pour cela, il faut maintenir le cap de la réforme de 2018 ; c’est-à-dire un investissement de plusieurs milliards d’euros par an jusqu’en 2022 pour régénérer le réseau ferré », poursuit-il.

« Une aide suffisamment forte pourrait permettre à la SNCF de revenir à l’équilibre dans les meilleurs délais. En clair, il s’agit de ne pas se remettre à fabriquer de la dette », souligne encore Jean-Baptiste Djebbari.

Le problème de fond, est bien un sujet de fonds !!! Comprenez par là que faire rouler des trains, et assurer au moment de la transition écologique, des transports peu polluants en organisant l’aménagement du territoire, cela passe par le train, la multiplication des lignes, et des gares et des arrêts !

Tout cela coûte cher.

Tout cela coûtera très cher.

Il faut donc, non pas que la SNCF fabrique de la dette, mais que l’Etat définisse les contours d’un service public indispensable à la desserte de nos territoires et donc au dynamisme économique de notre pays, et cela devra être subventionné dans le cadre d’une enveloppe budgétaire.

Le train ne peut pas être rentable de même que l’écologie n’est pas « rentable », mais c’est indispensable et cela va d’ailleurs ensemble.

Supprimons les trains, mais ne prenez plus votre voiture… mais allez quand même travailler. C’est le monde des injonctions contradictoires par excellence.

Charles SANNAT

Source France Info ici

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