Petit débat avec David Jacquot consacré à la seconde vague de contamination qui devrait inquiéter les marchés.
Il se passe, à mon sens, la même chose qu’au début de la pandémie. Il faudra attendre le 26 février pour que les marchés commencent à valoriser le risque alors que le virus faisait des siennes dès début janvier et que son danger était connu.
Les marchés vont « tenir » le plus longtemps possible.
Puis ils craqueront.
Ce ne sera sans doute pas du tout la fin du monde, puisque même si nous devions avoir un point plus bas que le précédent, les banques centrales devraient à nouveau intervenir et leur permettre de se ressaisir pourquoi pas en achetant directement des titres sur les marchés comme peut le faire la banque centrale japonaise qui est désormais propriétaire de presque la moitié de l’indice phare le Nikkei à travers des fonds indiciels.
Pour aller plus loin, le dossier spécial seconde vague du mois de Juin, accessible à tous les abonnés à la lettre STRATEGIES. Tous les renseignements ici.
Charles SANNAT