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Les fonds spéculatifs attaquent la dette française

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La forte remontée des taux d’intérêt dans l’Hexagone ces derniers mois s’explique par le rebond attendu de l’inflation, mais aussi par des attaques spéculatives sur la dette tricolore.

Les taux d’intérêt à long terme ont flambé en France, depuis cet été, passant de presque 0 à 0,80%. Un phénomène en grande partie imputable à la remontée attendue de l’inflation dans les pays occidentaux, notamment aux Etats-Unis, et à un jeu d’arbitrages entre les obligations souveraines américaines et européennes. Mais pas que. Le bond des taux d’intérêt dans l’Hexagone s’explique aussi par les positions spéculatives à la vente prises par certains fonds spéculatifs ou sociétés de gestion, qui misent sur une chute des cours des emprunts d’Etat français (qui évoluent à l’inverse des taux). A titre d’exemple, la société de gestion M&G a pris de tels paris à la baisse à hauteur de 5% du montant de son fonds Dynamic Allocation.

Le patron d’un des plus gros fonds spéculatifs, a listé parmi ses recommandations la vente de la dette française

Indices: la bulle spéculative ne cesse de gonfler. Les marchés sont totalement déconnectés des réalités économiques

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Le PER désigne le rapport de la capitalisation boursière sur les bénéfices nets.

Le Price Earning Ratio est en quelque sorte la « cherté » de l’indice par rapport à ses bénéfices réels ou par rapport à ses bénéfices anticipés dans le cas du P.E.R. anticipé.

Plus le P.E.R. est faible, plus l’indice est considéré comme bon marché et inversement.

Ci-dessous, la mise à jour des PER d’indices internationaux réalisée par le site mystocksinvesting.com, datant du 19 Novembre 2016, moment où le CAC 40 était à 4 504,35 pts.

Alerte: Préparez-vous à un krach boursier sévère, avertit HSBC

Marc Touati: « Il y a une bulle boursière et le krach pourrait provenir d’une trop forte hausse des taux d’intérêts ! »

Or depuis cette date, le CAC a pris 259,72 points, soit une hausse de 5,7 % environ et se situe à 4 764,07 pts aujourd’hui. Le PER moyen des indices se situait autour des 30 au 19 Novembre 2016 et ce bien avant l’envolée récente. Le marché valorise bien au delà de 30 fois les bénéfices des sociétés.

Marc Faber:Un Gigantesque Krach Boursier de plus de 50%, devient de plus en plus probable.

Tenez-vous prêts à une hausse des taux d’intérêt, à une récession majeure et à un effondrement des marchés

Nouvelle escroquerie à la start-up : 1,4 milliard de $ levés et… rien !!

Il y a quelques mois, on apprenait qu’une société valorisée 30 milliards de dollars n’avait que 1 000 dollars sur son compte et son cours de Bourse finit par être suspendu par la SEC.

On recommence encore avec cette fois le cas de la société Magic Leap, spécialisée dans la réalité augmentée et les hologrammes par exemple.

C’est donc encore une historie d’escroquerie et de naïveté de la part des investisseurs mais aussi d’engouement et d’appât du gain, comme le montre cet article du Figaro. C’est aussi des histoires que l’on ne trouve que lors des fins de bulles!

« Le mystère autour de Magic Leap se dévoile sous un jour inattendu. L’entreprise de réalité augmentée a aiguisé l’appétit de géants comme Google ou Lucas Film en diffusant des vidéos de démonstrations incroyables de sa technologie de projection d’images virtuelles dans le réel. Sur la dernière vidéo publiée par l’entreprise, on pouvait ainsi observer des hologrammes de R2D2 et C3PO déambuler dans un salon avec une précision et une résolution digne d’effets spéciaux. Sur ce type de promesse et sans avoir sorti un seul produit depuis sa création, l’entreprise est parvenue à une valorisation de 4,5 milliards de dollars et à une couverture médiatique enthousiaste. Seuls de rares privilégiés avaient eu accès à des démonstrations de sa technologie.
Coup de théâtre : The Information a pu tester l’un des produits de Magic Leap et affirme que l’entreprise a accumulé un inquiétant retard dans le secteur de la réalité augmentée. Au lieu de présenter de fines lunettes, Magic Leap a présenté un casque truffé de fils et des projections d’images floues et tremblantes.

Faux produits, vrais investisseurs

« De l’aveu de Romy Abovitz, PDG de Magic Leap interviewé par The Information, les vidéos de démonstration relevaient plus d’une déclaration d’intention que d’un avant-goût des produits de Magic Leap.
Magic Leap n’aurait pas su miniaturiser sa technologie à l’échelle de lunettes. Contrairement à Microsoft, l’entreprise souhait utiliser la fibre optique pour restituer les hologrammes virtuels. Elle n’aurait pas réussi à l’implémenter dans un prototype plus petit qu’un ordinateur. Face à ces révélations embarrassantes, Magic Leap – qui refuse toujours de faire des démonstrations publiques – n’a pas répondu aux sollicitations des médias. »

Charles SANNAT

Source Le Figaro ici

« Répression financière, guerre contre le cash et confiscation de l’or en Inde. Devez-vous trembler ? … » L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

« Répression financière », « guerre contre le cash », « réquisition de l’or », ou « confiscation de l’or » sans oublier les « perquisitions chez les détenteurs d’or » sont des titres d’articles que vous avez sans doute croisés ces dernier temps.

Il y a du vrai, du faux, beaucoup de fantasmes et de peurs dans tout cela.

Oui les autorités monétaires, partout dans le monde, tentent désespérément de supprimer les espèces en utilisant des prétextes fallacieux du type « lutter contre le terrorisme », car on est tous favorables évidemment à la lutte contre le terrorisme.

Le problème c’est que lutter contre le terrorisme en luttant contre les espèces est juste une ineptie complète et les faits le prouvent sans ambiguïté pour la simple et bonne raison que même les terroristes sont des gens « modernes », en tous cas dans leur manière d’utiliser les nouvelles technologies.

Ainsi vous apprendrez dans cet article de Challenges que Tracfin, qui est la cellule de lutte contre le blanchiment et le financement d’activités occultes, alerte et surveille avec attention les plateformes de financement… participatif !!

« L’annonce est en bonne place sur le site de cagnottes collectives Leetchi. Une collecte de don est organisée par un individu signant par le pseudo Ouma. Après une formule rituelle de salutation d’Allah en arabe, il explique : «J’ai décidé de me lancer dans l’humanitaire et c’est la raison pour laquelle j’ai créé cette cagnotte en ligne.» Depuis les attentats de 2015, Tracfin, la cellule de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme rattachée à Bercy, prête une attention particulière à ces levées de fonds sur les plateformes de financement participatif. Des réseaux terroristes ou des individus isolés sont susceptibles de se procurer par ce biais les moyens pour mener leurs opérations. «Nous avons repéré des annonces explicites, comme par exemple des demandes de soutien pour partir en Syrie ou en revenir», détaillait ce 8 décembre Bruno Dalles, directeur général de Tracfin, à l’occasion d’un point d’étape sur l’activité de l’organisme en 2015 et 2016. «Mais il y a aussi des collectes réalisées sous couvert de simples anniversaires impliquant des individus déjà repérés par les services de renseignement, continue un responsable de l’organisme. Lorsque l’on arrive à repérer ces opérations, elles peuvent s’avérer très instructives pour comprendre le fonctionnement de certains réseaux.» Une démarche qui ne facilite d’ailleurs par la vie des opérateurs de plateforme, contraints de laisser ouverts des appels au don particulièrement dangereux. » Source et article complet ici.

N’oublions pas non plus qu’une grande partie des derniers attentats en France ont été financé en grande partie grâce à des crédits et prêts personnels en bonne et due forme… octroyés par des établissements français !!

C’est dire si la lutte contre les espèces sous prétexte de terrorisme est une bêtise.

La véritable raison ? L’État a besoin de sous !!

Voilà la seule raison ! Les États, quels qu’ils soient, ont besoin d’argent, de beaucoup d’argent et tiennent ce raisonnement stupide qui consiste à dire qu’en luttant contre les espèces, on lutte contre l’économie souterraine, qu’en luttant contre l’économie souterraine, on lutte contre la fraude fiscale et que l’on augmentera les ressources de l’État.

C’est un raisonnement au premier degré et il est juste complètement faux.

Il ne faut pas lutter contre l’économie souterraine, il faut choisir de quelle quantité d’économies souterraines votre économie et votre système social a besoin.

Supprimez le cash, et vous allez avoir un gros problème avec les dealers de nos « quartiers dits populaires » dans la novlangue actuelle.  D’où l’idée de légaliser le trafic de drogue douces (enfin dites douces et inutile de me tomber dessus en me disant que l’herbe c’est moins nocif que les médicaments, car si c’est vrai pour des personnes malades ou qui souffrent grandement, c’est nettement moins extensible pour les jeunes dont beaucoup deviennent des « zombies » éteint, et dont un certain nombre décompenseront des maladies psychiatriques. Il ne faut pas confondre bénéfices/risques de l’usage récréatif et de l’usage thérapeutique auquel je suis favorable) et de le confier sans doute à nos gentils petits caïds actuels que nous transformerions par démagogie et facilité en « hommes d’affaires « respectables ».

Si vous avez un problème dans vos quartiers populaires, vous avez potentiellement des émeutes en France et un gros problème de stabilité sociale.

Ensuite, ne nous leurrons pas : la seule raison pour laquelle des pays comme la Grèce, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal arrivent à passer la crise sans une révolution c’est évidemment parce qu’il y a une certaine quantité de débrouille tolérée.

Tout cela nos politiciens le savent.

Nos politiciens d’ailleurs ont une sainte frousse des éruptions de colère populaire, car généralement leurs jolis minois de premiers de la classe finissent au bout d’une pique. Ils choisissent donc toujours la solution qui consiste à savoir jusqu’où ne pas aller trop loin ! En gros, ils réduisent le cash, mais ne le suppriment pas entièrement.

Ils veulent un porte-monnaie numérique, mais on prévoira la possibilité technique de s’échanger d’une façon simple et rapide des petites sommes en définissant des tolérances pour les petites opérations entre particuliers.

Dans tous les cas, il faudra prévoir une forme « d’huile à mettre dans les rouages » et cela tout le monde le sait. Il s’agit donc de réduire, pas de supprimer totalement, en tout cas pour le moment. Et puis les choses se feront d’elles-mêmes, tranquillement, car toutes les nouvelles générations qui se « profilent » elles-mêmes sur Facebook et autres réseaux sociaux seront très contentes d’utiliser un « bitcoin » d’Apple à la mode !! La guerre contre le cash n’est donc pas forcément si violente que cela, même si évidemment elle pose d’immenses problèmes aussi en terme de liberté, car le cash, c’est la possibilité d’être libre et la possibilité de faire des choses illégales avec ! Mais c’est cela la définition de la liberté.

Nous ne sommes libres que si nous pouvons choisir le mal. Si nous ne pouvons pas choisir le mal, alors, même si c’est « bien », on n’est pas libre, d’autant plus que quand un gouvernement s’arroge lui-même le droit de définir ce qui est bien ou mal, on est en droit d’être très inquiet.

Et en Inde, l’or est-il confisqué ?

Eh bien non !! Ne confondez pas rumeurs, fantasmes, et autres peurs, avec la réalité.

La situation en Inde est confuse depuis la suppression des billets de 500 et de 1 000 roupies. Pourtant, prenons le temps de résumer un peu ce qui se passe.

En Inde, l’économie informelle n’est pas minoritaire, elle est majoritaire. L’Inde est un vaste foutoir avec 1,5 milliard d’habitants, et une administration a l’inefficacité légendaire bien incapable de faire « rentrer l’argent » !!

Le gouvernement indien, qui a complètement raté ce qu’il voulait faire, souhaitait lutter contre l’économie souterraine et informelle.

Il a supprimé donc du jour au lendemain les billets de 500 et 1 000 roupies. Hier, ils valaient 1 000, aujourd’hui ils n’avaient plus cours légal ! Il fallait donc tout simplement aller à la banque pour changer vos anciens billets contre des nouveaux et les banques se chargent de déclarer que Monsieur Y a changé X billets de 1 000 ou 500 roupies contre des nouveaux !

Le gouvernement pensait que sur 15 milliards de billets, personne n’oserait venir les changer car ils étaient tous « illégaux ».

Sur les 15 milliards de billets, presque 13 ont été échangés, ce qui revient à dire que cela n’a pas servi à grand-chose à part créer une immense peur, une grande perte de confiance et une crise économique sans même aider à assainir l’économie. Tout le monde ayant échangé ses billets, il n’y a plus qu’à mettre 1,5 milliards d’Indiens en prison !!

Quant à l’or, nous sommes simplement face à la même volonté du gouvernement de s’attaquer à ceux qui stockent des sommes importantes en or avec de l’argent mal acquis ou mal gagné, c’est-à-dire pas déclaré.

Il y aura des perquisitions, des arrestations. Elles seront médiatisées pour faire peur, mais dans un pays où l’or fait partie de la culture, où l’or sert de dotes aux mariages, il est assez impensable aujourd’hui de l’interdire ou même de le réquisitionner ou encore de le confisquer car vous auriez tout simplement une « révolution » !

En Inde, c’est l’application d’un décret de 1919 et d’une loi de 1994… et un amendement de maintenant

Voilà ce que disait la loi indienne jusqu’à aujourd’hui :

1/ L’acquisition d’or avec de « l’argent sale », et de tout bien avec des moyens illicites, est illégale. À ce titre, les services du fisc indien ont le droit de saisir de l’or qui a été acquis de façon illicite… Comme ce serait le cas avec une voiture, une maison, etc. Cela est d’ailleurs valable dans tous les pays du monde.

2/ Néanmoins, le gouvernement indien accepte de ne pas questionner la possession d’or jusqu’à une certaine quantité : 500 g d’or pour les femmes mariées, 250 g pour les femmes non mariées et 100 g pour les hommes. Un couple peut donc posséder 600 grammes sans avoir à se justifier. On serait heureux d’en posséder autant avec ma femme !

3/ Les dispositions des points 1 et 2 sont en fait en vigueur depuis… le 11 mai 1994, et la circulaire CBTD 1916.

Concernant l’amendement en discussion actuellement, il vise à renforcer les pénalités et amendes à l’égard de ceux qui ne peuvent pas justifier la possession de leur or, soit par revenus, par héritage, etc. Bref, il faut qu’il y ait une cohérence. Alors rapine fiscale et répression financière évidemment oui. Confiscation et réquisition non ! En tout cas pas encore.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Vers la fin de la citoyenneté. Liliane Held-Khawam

Autrefois on nous parlait de conflits d’intérêts, de corruption et de république bananière. Les mêmes comportements ont trouvé une légalité sous l’appellation lobbying, groupes d’intérêts, organe consultatif, besoins de l’économie, etc.

Toutefois, la légalité ne peut offrir de légitimité si les processus législatifs sont vérolés à la base.

Les besoins de croissance illimitée d’une économie vampirisée par une finance ne sauraient absoudre le silence assourdissant et le consentement d’élus acquis à la cause du petit nombre.

Le jour où le système s’effondrera, ces élus d’hier et d’aujourd’hui devront rendre des comptes. Et c’est normal. La justice passera et l’iniquité ne pourra qu’être sanctionnée par une humanité, dont la colère et les souffrances ne sont pas entendues.

Un modèle a été construit pour se substituer à celui connu des Etats-Nations. C’est un fait. Et les élus ne peuvent prétendre ne pas le savoir puisqu’ils ont validé des lois hallucinantes dans le dos des citoyens.

L’argent public coule à flots dans la direction du casino financier. Et c’est à qui mieux mieux va profiter des prérogatives de ses mandats publics pour satisfaire la gourmandise insatiable des marchés.

Bref, certains élus ont opté pour la loi du plus fort. D’autres regardent et laissent faire.

Le silence est de mise au nom d’une pseudo compétitivité régionale.

Mais trop d’injustices, de mensonges et d’hypocrisie deviennent à un moment donné intolérables.

Voici un texte que je suppose peu de suisses connaissent. Il traite de la recomposition du territoire suisse. Il traite de politique régionale sous l’appellation Loi fédérale sur la politique régionale. Son article 1er qui en décrit le but dit ceci:

La présente loi vise à améliorer la compétitivité de certaines régions et à y générer de la valeur ajoutée, contribuant ainsi à la création et à la sauvegarde d’emplois dans ces régions, à l’occupation décentralisée du territoire et à l’élimination des inégalités régionales.

Mais le passage le plus croustillant est celui de la composition des régions. Vous savez cette subdivision en 7 régions dont nous avons abondamment parlée sur ce site…

La carte des régions suisses

Et voilà enfin un article de loi (article 3 alinéa 1) qui les définit:

1 Sont réputés régions au sens de la présente loi les regroupements de cantons et de communes et les regroupements de cantons ou de communes avec d’autres corporations ou associations de droit public ou privé.

La marche vers la fusion de l’espace public avec des entités commerciales privées est lancée. Elle est légalisée et validée par le Parlement depuis le 6 octobre 2006!!!

Ont-ils compris la portée à terme de la chose? Peut-être pas. Peut-être oui.

Ils n’en demeurent pas moins que cette loi menace les libertés fondamentales de tout citoyen qui devrait potentiellement servir des entités commerciales privées.

Savez-vous comment s’appelle ce nouveau statut?

Au mieux: asservissement.

Au pire: esclavage.

Liliane Held-Khawam

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Annexe 1: les lobbies de Bruxelles en maîtres absolus (Vidéo)

Frais de tenue de compte: «Vous avez le pouvoir de les refuser»

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Indéniablement, nous sommes utiles, très utiles même! Nous sommes grecs, espagnols, italiens, français, nous sommes des vaches à lait dont la véritable fonction dans ce pays est de payer pour tout et pour tout le monde! Systématiquement c’est le même scénario qui se reproduit, nous contribuons pour tout et n’importe quoi sans même que notre avis ne soit demandé. Pourquoi? Car nous n’avons pas les moyens de refuser, nous ne sommes pas unis, tout simplement! Refusez et vous allez vous attirer de gros soucis, mais si 2 millions de français s’unissent et vont dans le même sens, qu’ils arrêtent de payer, alors nos dirigeants ne deviendront impuissants face au phénomène, comment poursuivre en justice 2 millions de personnes, ou lancer autant de procédures de recouvrement dans les délais les plus brefs? Impossible!

Et le prochain jackpot à arriver sera pour les banques qui vont se servir là où se trouve l’argent, sur nos comptes, en augmentant fortement les frais de comptes, une pratique inacceptable qui enfonce encore plus les français les plus modestes qu’autre chose… Certaines augmentations battent même des records comme c’est le cas avec la Banque Postale: +93%!!! Rien d’anormal, La Poste est en faillite, entre autres raisons, le fait qu’elle paye pour cette grosse arnaque de la Dexia: « Dexia et la Banque postale se mettaient d’accord en janvier 2011 sur la souscription, par la Banque postale française, à des émissions d’obligations sécurisées (‘covered bonds’) de Dexia pour un montant de 3 milliards d’euros.

Pour La Banque postale un placement à conditions de marché, et pour Dexia une source supplémentaire de fonds liquides » (Plus d’informations sur Wikipedia). Quant aux autres banques françaises, souvenez-vous, en 2014, 25 d’entre elles ont échoué aux stress-tests, ce qui montrait bien déjà à l’époque la gravité de la situation financière de ces banques.

C’est là que nous pourrions tous bouger, nous faire entendre, descendre dans la rue, mais comme par hasard le gouvernement vient de prolonger l’état d’urgence, une mesure sécuritaire applicable au cas par cas, surtout si cela ne va pas dans la célébration d’une victoire footballistique par exemple, là, il n’y a plus la moindre alerte, par contre, en cas de mouvement de contestation de masse, pas de chance, pour notre sécurité, nous n’avons pas le droit de nous réunir pour protester…Et pourtant, de l’argent, il y en a…. Il suffirait d’arrêter les fuites de capitaux qui sont organisées et largement voulues, sachant que celles-ci continuent sans que cela ne choque personne, nous pouvons même apprendre que l’année suivant le scandale Luxleaks, les accords secrets entre le gouvernement luxembourgeois et les sociétés ont continué, 172 nouvelles signatures, et le nombre de ces accords entre les entreprises et les gouvernements à travers l’Europe a augmenté de près de 50% depuis l’ouverture de l’enquête de novembre 2014. Nous pourrions aussi profiter de l’argent des pays du golfe puisque ceux-ci arrosent plus le pays que ne le fait la saison de la mousson sur les pays concernés… Comme l’explique le professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève Jean-François Bayart: «La France est droguée à l’argent des pétromonarchies», et bien sur, certains de nos élus en ont bien profité au fil des années

Mais concrètement, nous pouvons refuser ces augmentations, cela serait toujours ça de pris, et un euro reste un euro, surtout lorsque l’on fait partie de la France des sans-dents…

INTERVIEWSerge Maître, de l’Association française des usagers des banques (Afub), explique comment refuser la facturation de son compte courant…

Les trois quarts des banques facturent désormais des « frais de tenue de compte » à leurs clients, qui risquent fort d’augmenter à partir du 1er janvier. A cette date, la BNP commencera elle aussi à appliquer ces frais. Mais le consommateur a le pouvoir de dire non, assure Serge Maître, de l’Association française des usagers des banques (Afub).

Comment les clients peuvent-ils refuser la facturation de leur compte ?

Ils peuvent plus précisément s’opposer à la grille tarifaire 2016 de leur établissement. C’est un pouvoir que la loi, plus précisément l’article L312-1-1 du Code monétaire et financier, leur donne depuis 2009. S’ils manifestent leur refus, la banque sera légalement obligée de maintenir à leur attention les tarifs préexistants et ne pourra donc appliquer aucune hausse ni création de frais. Concrètement, les usagers doivent écrire une lettre recommandée avec accusé de réception à l’attention du directeur de leur agence bancaire et ce, avant le 31 décembre. Ils peuvent trouver un modèle de lettre sur notre page Facebook.

La banque peut-elle, en représailles, clôturer le compte de ces clients récalcitrants ?

Elle en a le droit. Elle doit alors leur adresser une lettre recommandée et ne pourra clôturer effectivement leurs comptes que dans un délai de deux mois. Mais, depuis 2009, aucun usager n’a informé notre association d’une telle démarche. Les banques se sont toujours pliées à la loi, c’est-à-dire au maintien des tarifs préexistants. A l’heure actuelle, nous savons que des agences de la Société générale tentent de faire pression sur leurs clients dans deux régions, le Centre et la Bretagne. Elles leur demandent de clôturer leurs comptes et d’aller chez la concurrence. Ce que nous pouvons dire aux usagers, c’est de ne pas se laisser intimider : rien ne les contraint à résilier eux-mêmes leur compte bancaire.

>> A lire également : Vivrons-nous bientôt dans un pays sans agence bancaire ?

Si un client n’a pas la possibilité d’envoyer sa lettre avant le 31 décembre, dispose-t-il d’autres recours ?

La loi est très claire, elle stipule que le client dispose, une fois qu’il en est informé, de deux mois pour refuser la nouvelle tarification. Autrement dit, passé le 31 décembre, le client peut effectuer un recours seulement s’il n’a pas reçu la plaquette tarifaire 2016 de sa banque.

Combien de personnes ont-elles déjà écrit cette lettre de refus ?

Afin de suivre ce mouvement, nous demandons aux usagers de nous faire parvenir un double de leur lettre. Pour l’instant, 2.000 à 2.500 personnes nous ont adressé un tel courrier, mais le nombre de clients ayant rédigé ce type de courrier est sans doute bien plus élevé. Nous savons par exemple que 60.000 personnes ont cliqué sur notre lien Facebook pour obtenir une copie de notre lettre type.

Plus généralement, est-il possible de négocier le niveau de ces frais avec son banquier ?

En théorie, tout est négociable. En pratique, c’est possible seulement lorsque l’on pousse la porte d’une banque pour la première fois. En tout cas, aucun des usagers que nous suivons n’est parvenu à négocier de tels frais avec l’établissement dont il était déjà client.

Source et suite sur 20minutes

Assurance-vie: les retraits des épargnants pourront être bloqués

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Invité de BFM Business, le gouverneur de la Banque de France est revenu sur la disposition de la loi Sapin 2 qui permet d’empêcher les épargnants de retirer leurs avoirs placés dans des contrats d’assurance-vie pendant six mois « en cas de crise grave ».

Le « Trou » de la Sécurité Sociale est un trou « fictif » !

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La fameuse expression « déficit de la Sécurité Sociale » est une légende urbaine, un mythe, une mystification, un mensonge, une manipulation dialectique et comptable.

Alors comme nous l’annoncent à l’Olifant, les médias « mainstream », Fillon qui se pose déjà en futur Président de la République, voudrait combler le « trou de la Sécurité Sociale », se comparant aux Danaïdes vidant leur tonneau d’eau dans un puits sans fond. Nous sommes décidément dans la légende, combler un trou qui n’existe nulle part ailleurs que dans l’imagination féconde des politiciens relève de l’escroquerie, serait-on dans l’anti-matière ?

Pour démontrer cette « escroquerie » politicienne et médiatique, qui, depuis 1994 culpabilise l’opinion publique, les assurés, les Français, je propose un bref rappel historique.

Dès 1945, la Sécurité Sociale a été créée par le Comité National de la Résistance – CNR –

Née dans les maquis de la résistance, la Sécurité Sociale sera donc instaurée par le Gouvernement de Gaulle qui, confronté à la mauvaise foi du patronat devant l’avancée sociale de la création de la Sécu, et pour mettre un terme à cette obstruction des réactionnaires, fit voter deux ordonnances.

4 et 19 octobre 1945, créant l’organisation et fusionnant toutes les anciennes assurances (maladies, retraites), créant ainsi une nouvelle forme de prise en compte du social, sur le modèle « bismarckien, avec gestion par des partenaires sociaux et financement par des cotisations à la charge des employeurs et des salariés. Refonte du système des assurances des années trente, et reconnaissance du rôle des mutuelles, ainsi que de certains régimes dits « spéciaux » datant d’avant-guerre.

Sous la IIIe république, dès 1926, des caisses de protection des salariés sur le mode de gestion patronat/ouvriers existaient d’ores et déjà, mais combattues par le patronat, très remonté contre toute idée de protection sociale chez les classes laborieuses.

En 1945/46, les patrons, sentant l’offensive gaulliste très impliquée sur le terrain social, s’arc-boutent contre le projet et sa mise en place, avec la même vigueur manifesté econtre les lois sociales des années trente, poussant leurs habituels cris d’orfraie, les assureurs se mettent de la partie, toujours sur le même mode accusatoire, – Avec une sécurité sociale, nous serons « spoliés » d’un marché qui nous échappera et qui nous revient de droit.

On peut imaginer que le marché des assureurs de l’époque était déjà très juteux. Nous remarquerons donc que la guerre menée par le patronat contre la Sécurité Sociale ne s’est jamais démentie, le patronat n’a jamais déposé les armes contre la SS, bien au contraire, il s’est raffermi, l’UE et Maastricht leur offrant plus que jamais, l’ occasion de reprendre leur guerre de tranchée et leur revanche !

La création de la Sécurité Sociale s’appuie sur l’article 22 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui dit ceci :

« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille… les soins médicaux, ainsi que pour les services sociaux nécessaires, elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance, par suite de circonstances indépendantes de sa volonté ».

Alors, à moins de supprimer de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, cet article conséquent, fondamental, on ne voit toujours pas la légitimité des gouvernements successifs depuis 1994, (Maastricht), à entamer des coupes sombres dans la SS, au nom d’un prétendu trou ou « déficit structurel » pour reprendre le langage technocratique en cours, dans les arcanes du pouvoir, pour entamer des coupes sombres dans la Sécurité Sociale, et de compromettre de facto, l’égalité pour tous aux libres accès aux soins, unacquis qu’il faut considérer comme inaliénable. Acquis de haute lutte, faut-il le rappeler ?

C’est d’ailleurs la base d’une société équilibrée. Une population en bonne santé sera toujours un facteur de vitalité pour un pays. A moins de vouloir détruire ce même pays, la France, en l’occurrence, quoi de mieux que d’empêcher les gens de se soigner correctement, que de détruire la Sécurité Sociale, pan après pan ? Oh ! Pas d’un coup, mais sournoisement, à l’aide de la propagande mainstream qui aura elle aussi une grande part de responsabilité dans la diffusion de la légende urbaine : le fameux « déficit structurel » de la sécurité sociale.

Avec une étonnante constance donc, tous les ministres en charge des affaires sociales se sont employés à la démolition de la création du CNR, leur cauchemar, leur terreur de voir passer sous leur nez le marché prometteur, tous attelés au char patronal, pour remettre en question ce droit fondamental des Français, l’accès aux soins gratuits.

Alors, sur quelles règles comptables s’appuient le (les ) gouvernements pour déclarer la Sécurité Sociale déficitaire, pour en déduire un déficit structurel, un « trou causé par des dépenses exorbitantes des Français pour se soigner », dans la branche maladie de la Sécurité Sociale, dans un premier temps, avant de s’attaquer de façon concomitante à la branche retraite et chômage ?

En 2014, le rapport de la cour des comptes publiait : le « trou de la Sécurité sociale » aurait atteint (régime général + fonds de solidarité vieillesse), 16 milliards d’Euros.

Mais ce rapport complète son information par ceci :

« Le montant de la « fraude patronale » aurait atteint 20 à 25 milliards d’Euros en 2012 ».

Information bien entendue, cachée au grand public, qui croit peut-être naïvement que ce sont les assurés sociaux responsables de leur propension à aller se soigner – comme tout être normal – et à accroître le trou de la sécurité sociale, trou qui n’existe que dans l’imagination perverse de ceux qui trouvent intérêt à répandre cette manipulation de chiffres et de dissimulation de la vérité d’une situation largement fantasmée, dans un seul but : la PRIVATISATION TOTALE ET A TERME DE LA SECURITE SOCIALE POUR LA LIVRER AU PRIVE –

Quoi de plus simple ? Obliger les Français à passer par le privé pour contracter des assurances « privées », des mutuelles « privées », dont le volume quantitatif en bénéfices engrangés sera, on le devine exponentiel, marché prodigieux, qui explosera dans les années à venir et que l’existence même de la Sécurité Sociale empêcherait de s’épanouir, et que les lobbies très actifs auprès des politiciens leur présentent comme le nec plus ultra de toute société libérale avancée, à la Thatcher, le modèle sans alternative de Fillon ! Des politiciens prêts à se plier aux exigences d’un patronat, d’un MEDEF, tout puissant, hors de contrôle.

Je ne rentrerai donc pas dans les considérations personnelles des politiciens et de leurs motivations personnelles à se plier aux lobbies, ce n’est pas de mon ressort.

Par contre, je constate que les politiciens ne sont pas en déficit de « mensonges », non plus.

Que nous disent ces chiffres transmis par la cour des comptes ?

Tout simplement, ils nous expliquent que du côté de l’Etat et du Patronat, les taxes destinées à la SS, qui devraient lui être reversées, ne le sont pas, hélas, elles avaient été prévues en partie pour cela, c’est un peu comme l’histoire de la vignette automobile souvenons-nous, en direction des personnes âgées, qui n’ont jamais été reversées.

1/ Les taxes sur le tabac. Ne sont pas reversées – représentent 7,8 milliards d’Euros.

2/ Les taxes sur l’alcool – Ne sont pas reversées – 3,5 milliards d’Euros

3/ Les Primes d’assurances automobiles – Ne sont pas reversées – 1,6 milliard d’Euros

4/ Les taxes sur les industries polluantes – Ne sont pas reversées – 1,2 milliard d’Euros

5/ La part de la TVA – n’est pas reversée – 2,0 milliards d’Euros

6/ Retard de paiement par les entreprises – Ne sont pas reversés – 1,9 milliard

En soustrayant le total des taxes, au prétendu « trou », nous avons donc un excédent de 9 milliards d’Euros.

Pourquoi ce « déficit structurel » ne peut pas exister dans un organisme tel que la Sécurité Sociale ?

Parce qu’il ne s’agit ni d’une société, ni d’une entreprise, mais d’un organisme paritaire, soumis à des règles comptables, inapplicables en entreprises, tout comme les règles comptables d’un organisme paritaire ne peuvent être comparées aux règles comptables entrepreneuriales.

Tout économiste qui se respecte le sait très bien, le patronat le sait très bien, le gouvernement aussi, mais ils diffusent leurs discours pipés, pour faire admettre dans l’esprit des gens que la sécurité sociale, cela se gère comme une société ou un budget familial. Rien de plus faux, car :

La Sécurité Sociale a été fondée, dès le départ en 1947, sur le principe des transferts entre les caisses, « qui n’ont rien à voir avec les dépenses des assurés », et que les successives « exonérations des charges patronales non compensées par l’Etat, ont fabriqué une situation ambiguë, complexe, sur laquelle se sont engouffrés les ultra-libéraux et le patronat en tête, pour dire Stop à la Sécurité Sociale et bienvenue à la privatisation !

Selon le rapporteur de la Commission des Comptes de la SS,

« La SS n’existe pas comme entité comptable ». (Julien Duval)

Mieux, les économistes le reconnaissent pleinement :

«  Le trou de la SS ça n’existe pas, et en traiter, c’est traiter de quelque-chose de non identifié ».

Autrement dit, pour imposer, à terme, les lois du Marché, et du Privé !, on invente une théorie totalement artificielle, basée sur du vent, suffisamment diffusée dans l’opinion publique pour que cette dernière, c’est-à-dire, nous, les assurés, commencions à apporter du crédit à ce que nous racontent Médias et Gouvernement, nous culpabilisant suffisamment sur un trou « fictif » dont nous serions les seuls responsables, et coupables d’aller nous faire soigner. Dès 1994, l’on a commencé réellement à parler de « trou de la sécu », et à répandre le bruit dans la population.

L’angle d’attaque est d’autant plus minable que pour soit-disant combler un trou, on invente toute une séries de mesures aussi incompréhensibles les unes que les autres. Ce seront donc les assurés qui seront lésés par tout un panel de mesures absconses, mais toujours aucune participation du patronat, et ce seront les assurés qui seront appelés à participer à cette entreprise de dénigrement public de la SS et de renflouement d’un déficit structurel qui n’existe pas.

Pour tous les assurés, dorénavant.

1/ 1 euros sur les consultations médiales.

2/ consulter obligatoirement un généraliste avant de voir un spécialiste (? ???!!!)

3/ pour tout traitement de plus de 91 euros,l’assuré déboursera de sa poche 18 euros.

4/ Déremboursement des médicaments dont la liste est publiée.

5/ Taxe de 0,50 E, sur les boites de médicaments.

Pendant ce temps…

Nous assistons à une désertification des médecins dans les campagnes, dans les zones de montagne, dans les petites et moyennes agglomérations, où les départ des médecins à la retraite ne sont jamais remplacés.

Tous les jours nous assistons à des dizaines de fermetures de cabinets d’infirmiers.

On demande aux pharmaciens d’assurer les vaccinations, ce qui enlève du travail aux infirmiers-res.

On met en avant un néologisme insupportable : la « bobologie » !

On dérembourse les médicaments dits de conforts, mais ce confort-là est inhérent aux conditions de guérison des malades, jeunes et vieux…

Etc…

Nous pouvons compter sur Fillon pour un serrage complet de vis, si cet ultra-libéral accédait à la magistrature suprême.

Les mesures préconisées par l’équipe de Sarkozy, étaient les premiers jalons d’une complexité des mesures notamment au plan médical, comme par exemple, et pour n’en citer qu’une, Xavier Bertrand, (UMP) en 2012, faisait créer un secteur optionnel prévoyant que les chirurgiens anesthésistes, réanimateurs et gynécologues inscrits en secteur 2 pourraient faire le choix de ce nouvel espace tarifaire qui suppose de réaliser 30 % de ces actes au tarif de la SS, et de ne pas dépasser 50 % de ce tarif pour le volume restant. Les complémentaires santé (nous y voilà) donc le privé, devraient prendre en charge l’intégralité de ces dépassements encadrés sous peine de perdre les aides fiscales. Tiens donc !

Avec l’arrivée de Hollande et son ennemie la Finance, en 2012, la création d’une TVA sociale est fortement envisagée.

Rebaptisée TVA compétitivité, le taux des cotisations patronales ne sera plus uniforme, mais variable selon le niveau de rémunération du salarié. On peut imaginer la satisfaction du MEDEF devant ce beau plateau d’amuse-gueules précédant le plat de résistance, la loi du Travail ! Avec amputation des salaires, un code du travail dépouillé de sa substance, etc.. Or, s’il y a baisse des cotisations patronales, il faudra compenser par la TVA de « compétitivité » une hausse de 2 point de la TVA dite sociale. En clair, un gros enfumage, dont l’intérêt direct est de faire payer cet impôt indirect par tous les Français, un des impôts les plus injustes qui existent, car il pénalise l’ensemble de la population.

Fillon nous repassera le plat en 2017, reprenant cette TVA relevée de 2 point, oui, oui, il l’a dit et serait bien capable de le faire, s’il était élu. Nous sommes à nouveau dans le schéma analogue de 2012, lors du budget rectificatif.

Je rappelle qu’il s’agit toujours de mesures phares, et considérées comme particulièrement sociales, par un gouvernement obsédé par son souci de préserver le MEDEF et de le soustraite à ses engagements et ses obligations.

Il est évident que ces politiciens mènent une croisade contre le peuple, tous obéissants qu’ils sont aux directives ultra-libérales d’une Europe anti-sociale.

Marisol Touraine, ministre du gouvernement Hollande, nous annonce la fin du trou en 2016. Elle peut être rassurée, l’opinion publique a parfaitement intégré le conte à dormir debout, après le matraquage en règle des pouvoirs politiques, médias et instituts de sondages. La SS, il n’en reste quasiment plus que des oripeaux, bien que le gouvernement continue à nous annoncer un déficit « structurel » de 4 milliards d’Euros. Déficit pour le FSV (Fonds de Solidarité Vieillesse) autre composante de la Sécu qui verse les cotisations retraites des chômeurs et le minimum vieillesse.

Alors, on s’en prendrait aux petits vieux, aux chômeurs, c’est pas très joli, joli, tout ça !

Pourquoi ce genre d’annonce ?

Extrapolons. En clair, une annonce telle, c’est déjà la couleur de 2017, où le prochain président renversera la table et fera tout ce qu’il sera en son pouvoir pour supprimer totalement la SS. Un quinquennat n’aura pas suffi avec Hollande, il faudra certainement le prochain pour que nous voyons tous nos droits supprimés, ces mêmes droits nés, en 1946, dans l’esprit de gens soucieux du bien commun.

Sources :

www.senat.fr/dossier-legislatif/ppf11-432.htlm

www.acrimed.org/Les-medias-et-le-fameux-deficit-de-la-securite-sociale

(Julien Duval) 2007- ouvrage extraits du « Mythe du « trou de la Sécu ».

Editions Raisons d’Agir.

Consensus-Lieux Communs nés de rapports de force au sein du « jeu politique ».

Pouvoirs politiques-médias-et institut de sondages.

Julien Duval. Une réforme symbolique de la SS – Les Médias et le « trou de la Sécu ».

Actes de la recherche en Sciences Sociales – 2002 – N° 143

Henri Bergeron et Patrick Castel : Sociologie politique de la Santé – PUF – 2015.

Albert Ricchi. Agoravox – Le Mythe du « déficit » de la Sécurité Sociale. (article du 30 octobre 2007)

www.agoravox.fr/actualités/politiques/article/le-mythe-du-deficit-de-la-securite-30961

Serge Canasse – www.carnetsdesante.fr/Le-trou-de-la-secu-n-existe-pas. Février 2015

www.cntaittoulouse.lautre.net/spip-php – article 693

www.le libre penseur.org/le-trou-de-la-securite-sociale-existe-t-il-vraiment

ameli.fr/l-assurance-maladie/textes- reglementaires/index.php

Des banques du monde entier ont investi plus de 498 milliards de dollars dans l’industrie des armes nucléaires

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La banque belge KBC a indirectement investi 117 millions d’euros dans le développement des armes nucléaires entre janvier 2013 et août 2016, selon un rapport publié jeudi par l’organisation visant à promouvoir la paix PAX. BNP Paribas Fortis, ING et Deutsche Bank, banques étrangères mais actives en Belgique, figurent également sur la liste noire de ce rapport.

La rapport intitulé « Don’t Bank on the Bomb » révèle que des banques du monde entier ont investi plus de 498 milliards de dollars entre janvier 2013 et août 2016 dans l’industrie des armes nucléaires, et ce par le biais de prêts ou d’émissions d’actions et d’obligations.

Investissement indirect
Si l’argent déboursé par KBC ne l’a pas été directement dans une entreprise d’armes nucléaires, la banque a investi durant ces trois dernières années quelque 117 millions de dollars dans le prestataire de services britannique Serco, qui détient deux tiers des parts de AWE-ML. Cette dernière est chargée de produire et maintenir l’arsenal britannique nucléaire.

BNP, ING, Deutsche Bank
BNP Paribas Fortis est également fortement pointé du doigt. La banque française a investi, toujours sur la même période, un peu plus de 9 milliards de dollars et se place ainsi en tête du sombre classement européen. Quant à Deutsche Bank et ING, ils ont investi respectivement 3,7 milliards et 457 millions de dollars dans cette industrie peu reluisante. Le top 10 des investisseurs, au niveau mondial, est toutefois exclusivement américain pour un total de 89 milliards dollars, avec Blackrock, Capital Group et Vanguard en haut de la liste.

Indignation
L’association belge Vrede a déjà fait part de son indignation et organisera jeudi plusieurs actions aux sièges des banques concernées à Bruxelles. Selon KBC, les politiques de durabilité de la banque mises à jour le 12 septembre dernier n’ont pas été prises en compte par le rapport de PAX.

Nouvelle politique
« Nous avons une politique stricte depuis 2004 déjà, et les règles concernant les armes ont encore été renforcées avec la nouvelle politique du 12 septembre, avec des conditions très restrictives et très explicites pour le crédit aux sociétés qui affichent une quelconque implication dans les armes nucléaires », explique Viviane Huybrecht.

Serco
La porte-parole n’a toutefois pas pu confirmer l’arrêt du crédit octroyé à Serco, la communication de la banque sur des dossiers individuels n’étant pas permise.

Hausse des frais bancaires: « Les banques s’en prennent à ceux qui n’ont pas les moyens »

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Les frais bancaires vont fortement augmenter au 1erjanvier 2017. Gilbert Combret, bénévole à l’association Familles de France, une association de protection des consommateurs basée à Castres dénonce ces facturations, notamment vis-à-vis des familles précaires. 60% des dossiers qu’il traite sont liés à des frais bancaires jugés abusifs.

Ultimatum allemand à la Grèce : «pas d’échappatoire» aux réformes du marché du travail…

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Quand on sait que le programme des prétendants tend, à la paupérisation des français, il est utile de surveiller, ce qui se passe en Grèce, laboratoire à ciel ouvert, de ce qui se prépare « pour notre bien »…

L’Allemagne a de nouveau averti la Grèce que le pays devait mettre en œuvre les réformes demandées pour demeurer dans la zone euro. Selon Schaüble, un allègement de la dette n’aurait pas de conséquences sur le rétablissement économique de la Grèce.

«Athènes doit enfin mettre en œuvre les réformes nécessaires», a déclaré le 4 décembre Wolfgang Schäuble à l’édition dominicale de Bild. Le ministre allemand des Finances a une nouvelle fois insisté dans la presse allemande sur la mise en œuvre par le gouvernement grec des réformes qui lui sont réclamées.

Alors que les 19 ministres des Finances de la zone euro se réunissent le 5 décembre à Bruxelles pour discuter de l’allègement de la dette grecque, Wolfgang Schäuble a déclaré que la Grèce aurait à procéder à des réformes impopulaires si elle voulait rester dans la zone euro. Il a également exclu un allègement de la dette grecque et précisé : «Si la Grèce veut rester dans l’euro, il n’y a pas d’échappatoire – et ce, indépendamment du niveau d’endettement.»

Pour Wolfgang Schaüble, si Athènes voulait obtenir de nouveaux emprunts auprès des institutions financières européennes, alors le pays aurait à «libéraliser» le marché du travail, en permettant notamment aux entreprises de licencier plus facilement les salariés.

Alors que les 19 ministres des Finances de la zone euro se réunissent le 5 décembre à Bruxelles pour discuter de l’allègement de la dette grecque, Wolfgang Schäuble a déclaré que la Grèce aurait à procéder à des réformes impopulaires si elle voulait rester dans la zone euro. Il a également exclu un allègement de la dette grecque et précisé : «Si la Grèce veut rester dans l’euro, il n’y a pas d’échappatoire – et ce, indépendamment du niveau d’endettement.»

Pour Wolfgang Schaüble, si Athènes voulait obtenir de nouveaux emprunts auprès des institutions financières européennes, alors le pays aurait à «libéraliser» le marché du travail, en permettant notamment aux entreprises de licencier plus facilement les salariés.

En réponse, Dimitris Tzanakopoulos, porte-parole du gouvernement grec et cité par l’agence Reuters, a déclaré : «Nous avons clairement indiqué qu’il n’y avait aucune chance que nous acceptions ce que le FMI demande sur les mesures d’austérité et les réformes du travail.» Toutefois, le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, a souligné que de nouvelles mesures étaient nécessaires pour alléger le fardeau de la dette grecque.

Blocage des créanciers et crises en perspective

Le gouvernement d’Angela Merkel a promis au parlement allemand de ne pas demander davantage d’argent pour aider la Grèce, sauf dans le cas où le Fonds monétaire international (FMI) recommencerait à prêter des fonds à Athènes.

Cependant, le FMI refuse de participer financièrement au troisième plan d’aide à la Grèce si la question de sa dette, jugée insoutenable, n’est pas abordée avec ses créanciers. Le FMI, qui a contribué aux précédents plans de sauvetage de la Grèce, a cette fois lié sa participation à un allègement significatif de sa dette.

De son côté, l’Allemagne et son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, persistent à prôner une extrême fermeté face à Athènes. A quelques mois de législatives décisives pour la chancelière Angela Merkel, Berlin renvoie toute idée de restructuration de la dette grecque à 2018.

L’actuel gouvernement grec, dirigé par le parti de gauche Syriza, soutient pour sa part depuis longtemps que l’endettement du pays est le principal obstacle à une croissance économique durable.

…/…

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Source RT

Souvenez vous en 2015 vous n’y trouvez pas des « petites » similitudes, avec ce que nous proposent les prétendants?

La mort sociale des retraités

Des coups mortels portés au système des retraites

EXTRAIT

Dimitris Stratoulis, Unité Populaire, ancien vice-ministre des affaires sociales |4| |5|

Résumé par Stathis Kouvélakis

  1. Suppression graduelle jusqu’en 2019 de l’aide accordée aux 370 000 pensionnés recevant les retraites les plus faibles (EKAS), qui verront leur retraite diminuer en moyenne de 193 euros.
  2. La division des retraites en « retraite nationale » (sorte de filet minimal de 384€) et « retraite principale » ne conduit pas seulement à une baisse mais à un système « proportionnel » appliqué à la retraite principale qui signifie la fin de la retraite par répartition et l’engagement vers un système par capitalisation.
  3. Le durcissement des conditions d’attribution de la retraite nationale, la seule qui est garantie par l’Etat, touchera certaines catégories comme les handicapés avec un taux de handicap inférieur à 80%, qui n’atteindront même plus ce minimum.
  4. Diminution de 20 à 30% des retraites principales pour tous ceux qui partent à la retraite après le vote de la nouvelle loi du fait de la diminution du taux de remplacement ramené à 40,7% (la proposition initiale du gouvernement était de 45%, le taux précédent était de 60%).
  5. Les retraites principales déjà versées seront « recalculées » sur la base des nouveaux taux de remplacement et donc drastiquement diminuées. La perte sera compensée pour les celles et ceux qui sont déjà retraités jusqu’en 2018, par la règle de la « différence personnelle », mais celle-ci prendra graduellement fin à partir de 2018.
  6. Une grande part des retraites subit déjà des coupes du fait de la mise en place d’un plafond maximal de 1820 euros net, de la suppression graduelle de l’EKAS (cf 1) et de l’augmentation de la contribution santé, de la diminution de la retraite nationale pour ceux partis à la retraite à partir du 1er juillet 2016 et de la pénalisation supplémentaire à hauteur de 10% pour ceux qui partent à une retraite anticipée.
  7. Coupes de 15 à 20% aux retraites complémentaires, appelées à se poursuivre, du fait de l’application de la règle du « déficit zéro » aux régimes complémentaires.
  8. Instauration d’un nouveau mécanisme de diminution des retraites applicable à partir de 2017 pour tenir l’engagement de non dépassement de plus de 2,5% de l’enveloppe globale consacrée aux retraites par rapport à son niveau de 2009 et ce jusqu’en 2060, date à laquelle le nombre de retraités aura augmenté de 70% par rapport à 2009.
  9. Les retraités qui ont un emploi verront leur retraite diminuer de 60%.
  10. Hausse brutale cotisations retraites des professions libérales, des indépendants et des auto-entrepreneurs, catégories très développées en Grèce où seulement 66% de la population active est constituée de salariés et dont la plupart ont des revenus moyens et faible. Avec la hausse de la fiscalité, ce sont deux tiers du revenu de ces catégories qui aboutit aux caisses de l’État.

…/…

Lire l’article complet

 Source CADTM

Relayé aussi par Les Brins d’Herbe qui nous disent:
Lisez bien cet article, il est majeur alors que les européistes fanatiques briguent le pouvoir en France.
Vous réaliserez ce avec quoi la majorité de ceux qui se présentent à l’investiture présidentielle sont tacitement d’accord.

Voir l’article de Galadriel

Italie, France : le crépuscule de la gauche eurolibérale se poursuit

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L’actualité politique s’est à nouveau accélérée ces derniers jours. En France, François Hollande a annoncé qu’il ne se représenterait, ouvrant la voie à Manuel Valls, qui a déclaré sa candidature quelques jours après. Mais, ce faisant, il cherche à être le candidat d’une famille politique qui subit revers sur revers en Europe, comme le montre la défaite de Matteo Renzi à son référendum.

Quand il ne reste plus que la com.

>S’il ne devait plus y avoir qu’un eurolibéral supposément de gauche, ce sera peut-être Manuel Valls. Alors que le SPD Allemand est réduit à jouer le petit allié d’Angela Merkel, que le PSOE est débordé par Podemos sur sa gauche, qu’en Grande-Bretagne, le parti travailliste a été pris par son aile la plus à gauche, que le PS semble se diriger vers une élimination dès le premier tour de la présidentielle et pourrait même finir 4ème ou 5ème du premier, celui qui était le chouchou eurolibéral, le premier ministre Italien Matteo Renzi va devoir quitter le pouvoir après une très large défaite lors du référendum qu’il a voulu. Bref, le rejet de cette pseudo-gauche eurolibéral semble la chose la plus partagée en Europe.

Le pari de Manuel Valls est sans doute aussi fou que raisonné. Fou car jamais un gouvernement sortant n’a été aussi impopulaire, et s’il l’est un peu moins que le président, on voit mal comment il pourrait réussir. Et le candidat perdant en 2017 portera les stigmates de la défaite, pas forcément un passeport pour prendre le contrôle du PS, à supposer que prendre le contrôle de ce parti ait le moindre intérêt… Fou car il affrontera l’aile gauche de son parti, qui semble se demander s’il vaut mieux que la droite. Mais après tout, sa position peut lui permettre de gagner l’investiture et il y a beaucoup d’espace politique entre Mélenchon et Fillon, car il n’est pas sûr que la bulle Macron n’éclate pas dans l’intervalle.

Mais finalement, le plus fou, c’est finalement le discours qu’il a servi pour annoncer sa candidature. Et si celui qui se voit en Sarkozy du PS n’était qu’un Copé ? Un homme à la langue de bois massif, prêt à dire avec conviction des énormités plus grosses que lui, un condensé de ce que les Français et bien des peuples européens ne veulent plus voir. Mettre sa candidature sous le signe du rassemblement est absolument ridicule pour celui qui a fait de la provocation un style politique, lui qui n’a cessé d’irriter une aile de son parti, que ce soit sur la loi dite travail ou la déchéance de nationalité. Le vide absolu au PS et les limites de ceux qui l’affrontent lui laissent un espoir, mais son discours est ridicule.

Ce qui ressort de Renzi et Valls, c’est que cette pseudo gauche eurolibérale est à bout de souffle. A quoi bon daigner l’appeler social-libérale quand elle refuse d’augmenter le salaire minimum tout en montant les impôts, ce qui diminue le pouvoir d’achat des plus pauvres, qu’elle diminue les droits des travailleurs, qu’elle flexibilise le travail du dimanche ou qu’elle consacre des dizaines de milliards pour baisser les coûts des entreprises ? Finalement, c’est une droite qui se dit de gauche pour se donner bonne conscience et tenter de séduire l’electorat populaire, qui s’en détourne logiquement de plus de plus, d’autant que les ficelles de communication sont de plus en plus voyantes, et même vulgaires.
Toute la question qui se pose, c’est de savoir à qui profitera ce grand recul de cette gauche eurolibérale. La droite classique est au pouvoir à Berlin, Londres et Madrid. Paris lui semble promise. Mais ce n’est pas une solution. En revanche, la question demeure en Italie, où le Mouvement Cinq Etoiles est en embuscade. Mais à supposer qu’il s’impose, il ne faudrait pas qu’il suive le funeste chemin de Syriza.