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Mais où va la SNCF ?

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La SNCF a connu beaucoup de rebondissements au niveau financier ces dernières années. Pour y faire face, l’entreprise a procédé à une baisse non négligeable de ses effectifs. L’objectif était de résoudre les problèmes économiques de la structure, mais la réduction du personnel a continué pendant 4 années successives et ne semble pas être à son terme. Mais, où va donc la SNCF avec cette diminution successive d’employés ?

La SNCF fait face à une grande crise financière

La période COVID a affecté l’activité de nombreuses entreprises. La SNCF n’a pas été épargnée. Le groupe sortait déjà d’une grève qui lui avait fait perdre la somme importante de 801 millions d’euros. Que ce soit pour le salaire d’un aiguilleur du rail ou pour un autre poste de la SNCF, le salaire ne semblait pas suffisant.

Ceci a entraîné la réclamation d’une augmentation de la somme mensuelle. La période de confinement n’a pas arrangé sa situation. En effet, pendant la période de la pandémie, l’entreprise a de nouveau enregistré une perte d’argent s’élevant à 3 milliards d’euros. À cet effet, son chiffre d’affaires a connu une baisse de 14,6 %.

Cette étape difficile a ralenti le taux de trafic. Le SNCF, dans le souci de gagner à nouveau la confiance des voyageurs, a dû procéder à une réduction des prix. Une opération qui a impacté sur son chiffre d’affaires. L’entreprise devait déjà une somme importante à l’Etat, mais avait réussi à l’alléger.

Cependant, avec les difficultés financières auxquelles elle a dû faire face, sa dette s’est de nouveau alourdie. Avec la perte de sommes aussi importantes, la SNCF devra assurément faire face à beaucoup de changements, le salaire minimum d’un aiguilleur SNCF étant de 21000 euros par an (source).

Le SNCF procède à une diminution progressive de ses effectifs

Les effectifs des métiers de la SNCF ont connu une baisse ces dernières années. En 2017, la structure était composée d’environ 160000 salariés. Cependant en 2019, elle est passée à 152 000 salariés. Aujourd’hui encore le nombre de personnes salariées continue de chuter.

En effet, le groupe a eu quelques difficultés financières qui s’élèvent à des milliards d’euros. D’où un manque à gagner considérable qui les a poussés à réduire le nombre de salariés. La grève liée aux réformes de retraite, ainsi que la crise sanitaire ont eu un impact considérable sur ce problème. La pandémie de COVID et le confinement ont rendu la situation plus grave en ne permettant pas d’inverser le processus.

Toutefois, le PDG de la SNCF a continué à rassurer les travailleurs de la résolution du problème de manière progressive. L’entreprise mise sur la mobilité interne et une anticipation des prochains départs pour la retraite.

Environ 7000 postes d’emploi ont déjà été supprimés à la SNCF sans licenciement. En réalité, il s’agit principalement des postes de support qui ne touchent pas directement le centre du métier de la société. L’effectif des agents du réseau physique a été réduit pour laisser place à l’internet qui est un réseau de vente plus performant.

Des espoirs de nouveaux recrutements

Le SNCF n’exclut aucune possibilité pour pouvoir permettre aux salariés d’exercer la même profession, mais dans une autre structure, ou encore de suivre une formation pour être apte à d’autres fonctions. L’investissement sera donc assez important pour la formation.

La société dispose d’un programme qui vise à rediriger 100 chauffeurs de train de fret vers la conduite de train voyageurs. Lorsque le nombre initial surpasse celui final, la SNCF va continuer à recruter. Durant l’année 2019, le groupe avait déjà recruté un assez grand nombre d’agents CDI (environ 4000). Le taux de ce recrutement est inférieur de 6,5 % par rapport au recrutement de 2018.

Il est clair que la crise de covid-19 a provoqué des pertes financières importantes pour la SNCF. Plus de quatorze milliards d’euros ont été enregistrés comme pertes dès l’entame du premier semestre de l’an 2022.

Conséquences de la baisse d’effectif chez la SNCF.

Le réduction des salariés de la société n’est pas sans conséquence. Aujourd’hui, beaucoup d’employés de la structure sont en proie à un malaise intérieur. La situation présente des similarités avec celle de Télécom avec des suicides de plusieurs employés. Les réorganisations continuelles de la SNCF peuvent favoriser la déprime et engendrer le stress chez les salariés.

Les conséquences psychosociales liées à ce problème peuvent donc avoir une incidence très importante sur l’activité de la société. Que ce soit pour les employés en mal de travail, à cause de la surcharge de travail ou bien des autres inquiets de l’avenir de leur poste, le calme et la sérénité ne seront plus présents dans le cœur des salariés de l’entreprise. D’autant plus que la situation ne s’améliore pas et la suppression des postes va bon train.

À cause de cette situation, la société a perdu de son attractivité. Pourtant elle recelait auparavant de nombreux avantages qui satisfaisaient les employés. Aujourd’hui, la SNCF a déjà enregistré un grand nombre de départs d’employés.

Le taux de démissionnaires a augmenté de 26 % depuis 2018. Il a été également constaté que de moins en moins de jeunes d’une certaine tranche d’âge (moins de 25 ans) sont employés dans la société.

Tant d’éléments témoignent de la baisse d’attractivité du groupe ferroviaire. Une dissolution de 7000 employés en moins de trois ans n’encourage sûrement pas les jeunes à convoiter la structure.

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2 Commentaires

  1. L’aller simple pour Auschwitz-Birkenau, en Pologne, était dispensé de billet de train, car ce sont en réalité les Nazis qui ont financé tous ces convois de la mort, d’au moins 1 million de personnes avec la participation de la SNCF et du régime de collaboration de 39 à 45 qui projetais la victoire de l’Allemagne .

  2. Ils vont dans le mur, ou plutôt dans le quai façon Bretigny sur Orge, les prix pour les clients vont encore augmenter, le service, la qualité, l’entretien etc vont encore diminuer…bref à boycotter surtout que ces collabos exigeaient le pass nazitaire pour les longs trajets…c’est dans leur fibre, c’est inné chez la sncf de collaborer avec les nazis…

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