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Fin des gros porteurs. Après l’A380, c’est terminé aussi pour le 747

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Charles Sannat
Charles Sannathttp://www.insolentiae.com/
Je suis diplômé de l’Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques. J’ai commencé ma carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran – Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance et j’ai rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d’affaires. En 2012 j’ai intégré la société Aucoffre.com comme directeur des études économiques et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». En septembre 2015 je quitte mes fonctions au sein de la société Aucoffre.com pour fonder le site Insolentiae.com et se consacrer pleinement à ce nouveau projet éditorial.

Sale temps pour les gros, les gros porteurs s’entend.

Après l’A380, le Boeing 747 tire lui aussi sa révérence

« La crise accélère la fin de vie des gros porteurs, devenus inadaptés. Seule une version cargo du jumbo de Boeing va jouer les prolongations.
Trops chers, trop polluants, trop gourmands en carburant : les superjumbos n’ont plus la cote. Après l’A380, dont Airbus avait annoncé la fin de la production en février 2019, c’est au tour du Boeing de tirer sa révérence.

Le quadriréacteur de l’avionneur américain a perdu le match contre les biréacteurs B777 et Airbus A350. La consommation de carburant et la maintenance de deux moteurs supplémentaires avaient déjà eu raison de l’A380, le superjumbo européen qui offrait une centaine de sièges de plus que la dernière version 747-8 de l’appareil américain. Ainsi, dans le cas de Lufthansa qui exploite les deux appareils, le 747-8 était équipé de 364 sièges contre 509 pour l’A380 de la même compagnie. Selon Boeing, une version densifiée du 747 peut compter jusqu’à cinq cents sièges.

Le modeste carnet de commandes du 747 incite maintenant Boeing à arrêter la production, comme cela avait été envisagé lors de la publication des résultats financiers. Face au trou noir du transport aérien, l’avionneur américain doit couper les branches malades de sa production. « Le programme 747-8 a plus de deux ans de production devant lui afin de respecter nos engagements actuels envers nos clients », a indiqué Boeing à l’agence Bloomberg. Boeing a encore réduit la cadence de production, de un appareil par mois l’an dernier à un tous les deux mois cette année. S’il n’y a pas désistement, il reste seize appareils à livrer ».

Or, souvenez-vous, lorsqu’il y a quelques années Airbus lançait en fanfare l’A380, qui reste une superbe réalisation d’avionneur bien évidemment, on nous expliquait que l’avantage de ces très, très gros porteurs c’était que justement qu’ils consommaient très peu par passager et que donc c’était absolument génial et révolutionnaire.

Pourtant l’aventure a été de courte durée.

Nous sommes en train d’assister à l’organisation volontaire du ralentissement des activités humaines, et l’aviation va prendre un terrible coup sur la cafetière. Nous allons rapidement revenir à l’aviation des années 80 en volumétrie.

Charles SANNAT

Source Yahoo Actualités ici

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