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Dans 37 % des cas, les dividendes versés en 2019 menacent la survie des entreprises en 2020 !

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Charles Sannat
Charles Sannathttp://www.insolentiae.com/
Je suis diplômé de l’Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques. J’ai commencé ma carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran – Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance et j’ai rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d’affaires. En 2012 j’ai intégré la société Aucoffre.com comme directeur des études économiques et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». En septembre 2015 je quitte mes fonctions au sein de la société Aucoffre.com pour fonder le site Insolentiae.com et se consacrer pleinement à ce nouveau projet éditorial.

« A chaque crise boursière, et surtout depuis celle de 2008, on tente de modérer l’appétit des investisseurs pour le rendement à court terme. Rien n’y fait, en dépit des déclarations ronflantes sur la responsabilité sociale et le souci du long terme. Selon une étude révélée par le Financial Times, peu suspect d’anticapitalisme primaire, les dividendes de 2019 pourraient compromettre la survie de bien des entreprises en 2020. 37 % des sociétés qui composent l’indice américain S&P 500 ont versé, en 2019, des dividendes (ou procédé à des rachats d’actions, ce qui est équivalent) pour un montant supérieur à l’ensemble de leurs bénéfices nets de l’année. C’est un peu moins en Europe, autour de 29 % ».

Bon en gros et pour résumer, les entreprises versent des dividendes avec de l’argent qu’elles n’ont pas en caisse et cela ponctionne directement la trésorerie. Dans certains cas, les entreprises du S&P 500, qui est l’un des indices phare aux Etats-Unis, rachètent même leurs propres actions pour faire monter les cours, l’entreprise devenant actionnaire d’elle-même… ce qui est évidemment un peu délirant quand on y réfléchit même si cela est parfaitement légal. Cette possibilité est importante car elle peut permettre d’assurer la stabilité ou la liquidité des actions. Mais ici et depuis des années, ces techniques sont utilisées à des fins uniquement spéculatives et ont pour objet de… faire monter artificiellement les cours de bourse.

Et puis, il n’y a rien de plus simple dans un monde de taux zéro où les banques acceptent de prêter à presque rien des milliards pour ce type d’opérations.

Mais, sur ce, arrive une pandémie terrible, et les cigales se trouvèrent forts dépourvues lorsque la bise fut venue.

Charles SANNAT

Source Le Monde ici

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