Quel temps merveilleux pour être vivant, n’est-ce pas ? Le gouvernement, dans un élan de transparence révolutionnaire, a commencé à souffler délicatement à l’oreille de ses chers fonctionnaires qu’il se pourrait, juste peut-être, qu’ils ne soient pas éternellement attachés à la tétine dorée de l’État. Et par « peut-être », entendons « préparez vos CV », car la purge, mes amis, est bel et bien en route. Mais ne paniquons pas, après tout, c’est pour notre bien.
Imaginez, si vous voulez, un lieu où l’emploi sûr et sécurisé au sein de l’Etat n’est plus qu’un doux rêve lointain, une légende urbaine que l’on raconte aux jeunes diplômés pour les effrayer. « Il était une fois, les fonctionnaires ne craignaient pas pour leur emploi… » Ah, ces contes folkloriques !
Dans une tournure des événements absolument choquante pour un total de zéro personne, l’État a décidé qu’il n’avait pas d’autre choix que de montrer la porte à ces mêmes fonctionnaires. Mais attention, c’est une porte dorée, gravée de la devise « Merci pour votre service, maintenant démmerdez-vous ».
Et comme si cela ne suffisait pas, l’État, dans sa sagesse infinie, a trouvé la solution parfaite pour combler le vide laissé par ces postes disparus : augmenter les impôts. Bien sûr, cela semble être la réponse évidente. Pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt ?
La sollicitation douce, cette méthode subtile d’encouragement, fonctionne à merveille. « S’il vous plaît, donnez-nous plus de votre argent, nous en avons vraiment besoin », murmure l’État avec des yeux de chat potté. Et le plus beau dans tout ça ? Tout le monde est absolument ravi. Les rues résonnent des chants joyeux de citoyens heureux de contribuer davantage à la grande machine gouvernementale. Après tout, qui a besoin de services publics efficaces quand on peut simplement payer plus d’impôts ?
Mais, laissez-moi ajouter une note d’optimisme avant de conclure sur notre inévitable descente vers le catastrophisme. Peut-être, dans un futur pas si lointain, nous nous réveillerons pour découvrir que c’était tout simplement une mauvaise blague, une farce administrative de grande envergure.
Cependant, en attendant, préparez-vous à naviguer dans une société où l’assurance de l’emploi gouvernemental est aussi fiable qu’une promesse électorale, et où votre portefeuille est un peu plus léger à chaque fois que vous clignez des yeux. Bienvenue dans la nouvelle ère de la prospérité par la purge. Accrochez-vous, ça va être une sacrée aventure.
Et toi quelle est ton hypothèse ?
