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Un lien possible entre la CIA et l’attentat terroriste de Moscou Larry Johnson, ancien de la CIA

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đź“ŤLa vie plus forte que le cinĂ©ma. Il n’y a pas de doute. La surprise du jour vient de Moscou, avec l’annonce par l’organisme public chargĂ© d’enquĂŞter sur les crimes majeurs que la sociĂ©tĂ© ukrainienne Burisma Ă©tait impliquĂ©e dans le financement de terroristes :

đź“Ť https://themoscowtimes.com/2024/04/09/russia-says-investigating-senior-us-nato-officials-for-financing-terrorism-a84787

Le principal organe d’enquĂŞte russe a annoncĂ© mardi qu’il avait ouvert une enquĂŞte criminelle sur des hauts fonctionnaires des États-Unis et des pays membres de l’OTAN soupçonnĂ©s de « financer le terrorisme ».

Le comitĂ© d’enquĂŞte russe, qui enquĂŞte sur les crimes majeurs, a « dĂ©terminé » que de l’argent provenant d’organisations commerciales a Ă©tĂ© utilisĂ© pour « éliminer des personnalitĂ©s politiques et publiques de premier plan » Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur de la Russie au cours des dernières annĂ©es, ainsi que pour « causer des dommages Ă©conomiques » au pays.

L’organe suprĂŞme chargĂ© de l’application de la loi a dĂ©signĂ© la sociĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique ukrainienne Burisma Holdings comme l’une des organisations impliquĂ©es. Le fils du prĂ©sident amĂ©ricain Joe Biden, Hunter Biden, a Ă©tĂ© membre du conseil d’administration de Burisma de 2014 Ă  2019.

Où est le problème ? Nous connaissions déjà Hunter. Quel est le rapport avec la CIA ? Le nom de Cofer Black vous dit-il quelque chose ?

đź“Ť https://kyivpost.com/post/7849

Le groupe Ă©nergĂ©tique international Burisma a Ă©largi son conseil d’administration Ă  un expert en sĂ©curitĂ© et en dĂ©veloppement stratĂ©gique. Joseph Cofer Black, ancien directeur du centre de lutte contre le terrorisme de la CIA et ambassadeur gĂ©nĂ©ral pour la lutte contre le terrorisme, a rĂ©cemment rejoint le conseil d’administration en tant qu’administrateur indĂ©pendant du groupe Burisma. L’ambassadeur Black a quittĂ© le service public en 2005 après une carrière de 30 ans. Il est considĂ©rĂ© comme un expert de premier plan et une figure importante sur les questions de sĂ©curitĂ© amĂ©ricaine et internationale.

Qu’en pensez-vous ? Un officier de carrière de la CIA n’ayant aucune expĂ©rience dans l’industrie du pĂ©trole et du gaz, si ce n’est celle de pomper de l’essence pour ses propres vĂ©hicules, obtient un siège d’honneur au sein d’un conseil d’administration aux cĂ´tĂ©s de Hunter Biden. Avant de rejoindre le conseil d’administration de Burisma, M. Black siĂ©geait au conseil d’administration d’une banque lettone :

đź“Ť https://bib.eu/uploads/content/1/2/8/2/8/ec34c5f5/Joseph-Cofer-Black_Delfi_EN.pdf

Le 11 octobre 2016, une assemblĂ©e extraordinaire des actionnaires de la sociĂ©tĂ© anonyme Baltic International Bank ( » la Banque « ) s’est tenue, au cours de laquelle des dĂ©cisions ont Ă©tĂ© adoptĂ©es concernant des changements dans la composition du Conseil de surveillance de la Banque.

Joseph Cofer Black a Ă©tĂ© invitĂ© Ă  rejoindre les membres existants du conseil de surveillance de la Banque – ValÄ“rijs Belokoņs, Vlada Belokoņa, Andris Ozoliņš et Dr. Hans – Friedrich Von Ploetz – Ă  compter du 1er novembre 2016.

La qualification apparente de Cofer Black pour siéger au Conseil de surveillance de la Banque était son expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Dans une interview accordée à DELFI, un magazine économique, Cofer a affirmé avoir une expertise dans le domaine du financement du terrorisme :

https://bib.eu/uploads/content/1/2/8/2/8/ec34c5f5/Joseph-Cofer-Black_Delfi_EN.pdf

Quel est le point commun entre la lutte contre le terrorisme et la banque ? De combien de temps disposez-vous ? En fait, [ils sont] Ă©tonnamment similaires. J’ai passĂ© les 12 dernières annĂ©es [Ă  la CIA] dans la lutte contre le terrorisme, mais avant cela, j’ai travaillĂ© dans d’autres domaines [du renseignement]. Un aspect important de la lutte contre le terrorisme est ce que nous appelons aujourd’hui la lutte contre le terrorisme financier. Au dĂ©but de ma carrière, la lutte contre le terrorisme dans le secteur financier Ă©tait quasiment inexistante. C’Ă©tait ma responsabilitĂ©, mais je n’Ă©tais pas très enthousiaste Ă  l’idĂ©e de m’impliquer, parce que cela prend du temps, demande beaucoup de travail đź”˝


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et coĂ»te cher. Pendant cette pĂ©riode, vous essayez d’ĂŞtre plus intelligent et d’arrĂŞter les terroristes avant qu’ils ne tuent des gens.

Il semble que M. Cofer n’ait pas aidĂ© la banque lettone Ă  lutter contre le terrorisme. En 2018, la banque a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  une amende :

Le rĂ©gulateur financier letton, la Commission des marchĂ©s financiers et des capitaux (FKTK), a dĂ©clarĂ© le 6 dĂ©cembre qu’elle imposait une amende de 1,5 million d’euros Ă  la Baltic International Bank (BIB) « pour des lacunes dans le système de contrĂ´le interne de la banque ».

« En 2018, la FKTK a menĂ© une inspection de la banque, au cours de laquelle la FCMC a identifiĂ© que le système de contrĂ´le interne n’est pas entièrement conforme aux exigences rĂ©glementaires en matière de prĂ©vention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme et de la prolifĂ©ration (ci-après – AML/CTPF) », a dĂ©clarĂ© la FKTK.

« La banque n’a pas mis en place un système de contrĂ´le interne adĂ©quat pour faire face Ă  ses risques dans le domaine de la prĂ©vention du blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme et de la prolifĂ©ration, qui garantisse le respect effectif des exigences rĂ©glementaires », a-t-il ajoutĂ©, expliquant que « dans plusieurs cas », la banque n’avait pas pris de mesures suffisantes pour s’assurer que le bĂ©nĂ©ficiaire indiquĂ© Ă©tait bien le vĂ©ritable bĂ©nĂ©ficiaire ; n’a pas obtenu la documentation et pris les mesures nĂ©cessaires pour vĂ©rifier l’origine des fonds sur les comptes de ses clients et documenter ses conclusions ; n’a pas mis en place un système de vigilance Ă  l’Ă©gard de la clientèle renforcĂ©, adĂ©quat et de haute qualitĂ© ; n’a pas pris les dĂ©cisions appropriĂ©es pour mettre fin aux relations d’affaires avec les clients ; et, dans un commentaire particulièrement accablant, n’a pas accordĂ© une attention suffisante et particulière aux transactions atypiques importantes, complexes et liĂ©es entre elles, sans objectif Ă©conomique apparent ni objectif juridique clair. »

Pour en revenir aux allĂ©gations du comitĂ© d’enquĂŞte russe, si Cofer Black siĂ©geait au conseil d’administration de Burisma Ă  l’Ă©poque oĂą les fonds de Burisma Ă©taient transfĂ©rĂ©s Ă  des groupes liĂ©s au terrorisme, il est comprĂ©hensible que la Russie soit encline Ă  croire que la CIA Ă©tait impliquĂ©e, au moins indirectement, dans des attaques terroristes en Russie. Dommage que la banque lettone ne nous ait pas engagĂ©s, moi et mon partenaire, Ă  la place de Cofer. Nous avons rĂ©digĂ© et mis en Ĺ“uvre des programmes de conformitĂ© pour des banques et des entreprises d’investissement qui les ont protĂ©gĂ©es contre de tels problèmes. J’attends avec impatience de voir les preuves.

Quelques interviews intĂ©ressantes et inhabituelles aujourd’hui. Le premier contact a eu lieu avec Marcos Soares, un BrĂ©silien vivant et travaillant en Italie. La seconde Ă©tait avec Sarah de DD Geopolitics. Nous avons discutĂ© des liens entre la CIA et les organisations terroristes.

đź“Ť https://youtube.com/live/bayN2nn5WnE?si=7HQyzV6heC92NtZp

đź“Ť https://youtube.com/live/D4-mEFOb8BU?si=_mg6wrRKmYGB63dN

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