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Exposition des œuvres de l’artiste photographe russe au siège de l’UNESCO

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A Paris, s’est ouverte l’exposition « Le monde en visages » – l’un des projets photographiques les plus remarquables, durables et, peut-être même, les plus chaleureux de notre époque.

Le 8 juillet, le siège de l’UNESCO qui se trouve au cœur de la capitale française, s’est retrouvé entouré par les représentants de multiples populations qui peuplent notre planète Terre. Sur toute la clôture du bâtiment au 7 Place de Fontenoy à Paris (la superficie de l’exposition est de plus de 30 000 m2), les portraits photo des gens en vêtements traditionnels sont affichés, serrés les uns contre les autres. Ainsi, l’exposition du projet photographique « Le monde en visages » présentée ici, est allée au-delà des expositions ordinaires, que le siège de l’UNESCO a l’habitude d’organiser. En tout, sur la clôture et dans le hall de cette institution spécialisée de l’ONU, 170 œuvres du photographe explorateur russe Alexander Khimushin ont été exposées.

« A travers les portraits photo du projet « Le monde en visages », j’exprime ma philosophie de la vie, qui s’est formée pendant ces années de voyage. Grâce aux rencontres avec les représentants de peuples différents, grâce au contact avec leur culture, je suis parvenu à comprendre que eux tous –  dans la diversité ethnique incroyable – sont des gens comme vous et moi. On essaie juste de nous diviser artificiellement avec des frontières et des idéologies », – explique Khimushin.

Le projet « Le monde en visages » est un excellent moyen de présenter au monde entier les peuples autochtones qui sont en minorité et d’attirer l’attention sur leurs problèmes. Les individus sur les photographies de Khimushin ont réussi à garder leur identité, leurs traditions et une façon de vivre traditionnelle. Mais, pour eux, conserver ceci devient de plus en plus difficile – les peuples indigènes sont menacés  de disparaitre à jamais, les langues et les traditions des ancêtres s’oublient. « Le monde en visages » rappelle à quel point il est important de ne pas laisser ces peuples disparaitre sans laisser de trace. Ceci n’est pas un hasard que l’exposition à Paris a débuté la veille de la journée internationale des populations autochtones du monde, célébrée chaque année le 9 août.

L’idée de créer une collection de portraits photo des représentants des peuples indigènes avec leurs tenus traditionnelles et dans leur environnement natal est née en 2014, quand Alexandre a déjà accumulé un nombre considérable d’œuvres, qui ont été créées dans les endroits les plus exotiques : de Samoa et Fidji au Swaziland. Depuis ce temps, il n’arrive plus à s’arrêter et continue à explorer le monde et son projet, lui, grandit et devient un phénomène d’une ampleur planétaire.

« Au départ, quand j’ai commencé à réaliser ce projet, j’avais un rêve : exposer à l’ONU, car, dans mes yeux, c’était une organisation qui correspondait, je dirais, au niveau… Comment pourrais-je exprimer cela … L’organisation des nations unies – cela dit tout. L’UNESCO est leur organisme en charge de la culture. Et comme j’étudie les questions dédiées à la préservation des cultures, traditions, langues en voie de disparition, c’était très important pour moi et c’était un honneur particulier d’exposer mes œuvres là-bas. Je ne sais pas ce qui va se passer par la suite.

Je pense, que cela devrait être des plateformes internationales importantes, car le projet dépasse les frontières de la Russie. Le projet est mondial. Je ne compte pas arrêter mon travail sur ce projet. Je planifie de voyager et recueillir les histoires, les photographies du monde entier – il y a un champ de travail infini et je vais être heureux d’étudier les propositions pour des expositions globales, qui montreraient nous – l’humanité. Que nous, qui vivons dans ce monde, sommes différents, chacun a sa culture, ses traditions. Nous devons respecter les gens qui appartiennent aux autres cultures. En même temps, une composante générale de l’humanité est que le monde entier est uni et tous les gens sont frères », – précise Khimushin.

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