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Banques ou Monnaie : on ne sauvera pas les deux

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Ma chère lectrice, mon cher lecteur,

Boire ou conduire : faut choisir.

Les banques qui sont au volant du système ont ingéré suffisamment de crédit frelaté pour tomber en coma éthylique et nous envoyer tous dans le mur de l’argent et la destruction de la monnaie.

Or les banques sont des entreprises privées tandis qu’une monnaie est un bien public.

Il me semble que ce débat est d’intérêt public, s’il vous plaît faites suivre cette lettre à votre carnet d’adresses, partagez-là sur les réseaux sociaux tant que c’est encore possible, republiez-là : c’est IMPORTANT plus nous serons nombreux, mieux nous serons.

Je fais partie de ceux qui, classiquement, estiment que les libertés individuelles et les solidarités collectives ont besoin de la protection de nations souveraines pour s’exercer.

La monnaie est un des grands attributs de souveraineté, nous avons déjà fait une grande faute à déléguer cette souveraineté à une Europe qui ne l’est pas, mais l’Euro, comme aurait dit un de mes professeurs, c’est comme le communisme, il n’y a pas grand chose de pire, à part ce qui vient après.

Les banques centrales aujourd’hui voudraient nous faire croire que les banques commerciales peuvent faire crédit à tout va et sauver tout le monde sans que les taux baissent et passent en territoire profondément négatif.

Ce serait pratique : avoir le beurre, l’argent du beurre et la crémière.

Mais c’est impossible, nous sommes dans une variante de l’incompatibilité de Mundell et l’impossible trinité : vous ne pouvez pas avoir en même temps liberté de circulation des capitaux, contrôle des taux et contrôle du crédit.

Vous êtes aussi dans la pyramide des liquidités d’Exter de création et destruction monétaire.

Bref, vous êtes dans le fondamental de la monnaie bien compris depuis les années 1960 au moins.

Version originale de la pyramide des liquidités de John Exter.

J’écrirai bientôt dessus, elle est fondamentale et rendit Exter riche.

Dis autrement, vous ne pouvez pas augmenter la quantité de crédit et donc de monnaie sans faire baisser les taux ou mettre les banques en faillite (ce qui n’est pas envisagé).

C’est mécanique.

Aujourd’hui la monnaie est créée par les banques commerciales à chaque fois qu’elles font crédit donc pour augmenter la monnaie, pour imprimer comme on dit abusivement, il faut augmenter le crédit, et pour augmenter le crédit, encore faut-il que la dette déjà émise soit solvable, pour qu’elle soit solvable il faut que les taux baissent, car des taux qui baissent, ce sont les valeurs des créances qui augmentent.

Soit les banques font faillite et entraînent avec elles une remise en question radicale de la distribution du capital, c’est-à-dire de la propriété qui se concentre de plus en plus soit nous passons en régime de taux profondément négatifs. Or le système est tenu par les banques.

Mais la richesse est comme un tas de fumier, plus on l’entasse, plus elle pue et plus on l’épand plus elle porte du fruit. Cette maxime vient du philosophe anglais Francis Bacon qui a jeté au XVIe siècle les fondations politiques et morales d’un des plus grands empires que le monde ait porté — et cette maxime fait partie des fondations.

Pourtant c’est bien l’inverse qui se présente à nous : les taux profondément négatifs sont devenus une nécessité impérieuse, inscrite dans le système.

Demain, ce sont -4 à -6 % de votre épargne qui seront prélevés chaque année par les banques sur vos comptes courants, livrets, assurances vie.

Ces taux négatifs c’est l’impôt privé, la taxe des banques et assurances sur votre épargne. C’est de l’argent qu’elles ont donné aux uns et reprennent aux autres, c’est-à-dire vous.

C’est l’inverse de la politique et de l’intérêt général, c’est l’intérêt privé de quelques-uns imposés à tous par les banques, sans concertation ni légitimité populaire.

Surtout, si l’on commence à taxer nos comptes courants, nos assurances vie, nos livrets il va se passer que nous allons nous en détourner pour toute alternative plus intéressante, y compris des biens de consommation qui gardent mieux leur valeur. À terme c’est peut-être le retour du troc, la disparition de la monnaie.

Dans 1984 de George Orwell, il n’y a plus de monnaie, il n’y a plus que des bons que l’on recherche piteusement.

J’aime bien dire qu’Orwell a oublié sa 4e maxime après les 3 premières déjà tristement célèbres :

La guerre c’est la paix

La liberté c’est l’esclavage
L’ignorance c’est la force
Et
La richesse c’est la ruine

Bien sûr c’est un horizon extrême, sans doute pas pour demain et auquel nous échapperons peut-être… Ou peut-être pas.

Nos dirigeants deviennent soviétiques, notre monde suivra, il suit déjà.

Aujourd’hui, ils nous font un chantage à l’emploi mais, c’est une manière de faire peser sur nous le poids de leurs fautes et nous n’avons pas à accepter ce chantage.

Pour cela, il faut débancariser au moins en partie notre épargne : espèces, or, immobilier, investissements hors banques, monnaies alternatives, biens de nécessité…

Entre les banques et la monnaie, mon choix est fait. Et vous ?

À votre bonne fortune,

Guy de La Fortelle

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