Explosion du chômage ou explosion de la dette ?

Les grands médias en ont abondamment parlé : l’irruption du coronavirus le plus célèbre de l’Histoire (pour l’instant du moins) sur le sol des États-Unis d’Amérique a entraîné grand nombre de défaillances et une nette hausse du chômage, principalement dans les États fédérés ayant fait le choix du confinement ou de fermetures administratives provoquées par des restrictions d’activités. Cela n’était pas sans rappeler l’après-crise de 1929.

En France, la stratégie a été quelque peu différente : l’économie a été plus qu’enrayée, mais la dette pesant sur le dos du (futur) contribuable a servi à amortir le choc, au moins dans un premier temps. Cela n’a déjà pas empêché un nombre certain de faillites et de licenciements, mais le pire en matière d’emploi est, comme nous le disions supra, encore à venir : peu à peu, les dispositifs d’aide et de chômage partiel disparaîtront, faisant tomber les derniers pâtés de sable qui auront résisté quelques mois de plus grâce à ces artifices.

D’après divers analystes et experts, la situation de notre pays à la santé financière déjà plus que fragile risquerait d’être pire qu’après la crise économique mondiale de 2008 à la suite de laquelle, déjà, les pouvoirs publics européens en général et français en particulier n’ont su proposer que de davantage d’argent facile et davantage d’emprunts.

Ainsi, pour nombre d’entre vous et d’entre nous, il sera bientôt nécessaire de faire un tour sur des sites tels que creeruncv.com et de bien mettre à jour ses informations de carrière et de formation sur les réseaux sociaux professionnels… Et si j’étais vous je me ménagerai le maximum d’auto-suffisance possible, avec un grand terrain à la campagne et l’apprentissage de la tempérance ainsi que de la frugalité en toutes choses. La simplicité volontaire ! Ou l’esprit de pénitence pour les plus spirituels…

François Lenglet, journaliste et économiste de la presse mainstream, prévoit dans un essai grand public récemment paru que les épargnants se feront rincer pour éponger les conséquences de la crise, alors misez avant tout sur le réel et le concret ! N’ayez crainte cependant : si d’aventure l’argent ne valait plus grand-chose un jour ou l’autre, votre force de travail aura toujours autant – si ce n’est plus – de valeur. Cela sera utile, aussi bien en cas d’inflation (à condition que les rémunérations suivent les courbes inflationnistes) que, plus encore, en cas de déflation (le travail aura toujours plus de valeur par rapport aux rentes du grand capital). Finalement, c’est peut-être le moment ou jamais de se poser les bonnes questions et de reprendre sa vie en main, avec un métier qui plaise et qui produise réellement quelque chose.