La décision de la Cour de Justice de la République est tombée, et elle laisse un goût amer : aucun ministre ne sera poursuivi pour les choix dramatiques qui ont bouleversé la vie des Français lors de la crise sanitaire. Ce verdict alimente une colère grandissante face à un système où les responsables politiques semblent protégés par une impunité totale. Les Français ont vécu sous le poids de mesures restrictives, d’une gestion économique chaotique et de décisions qui ont laissé des traces indélébiles dans le quotidien, mais rien ne change. Les élites politiques échappent à toute responsabilité, renforçant la fracture entre eux et le peuple.
Depuis mars 2020, la vie des citoyens a été bouleversée par des décisions souvent incompréhensibles et injustes. Confinements draconiens, interdiction de se déplacer, pass sanitaire et obligations vaccinales ont redéfini un quotidien fait de contraintes et d’angoisses. Les enfants, privés d’une scolarité normale, les mourants, seuls dans leurs derniers instants, et les travailleurs sacrifiés sur l’autel de la « sécurité sanitaire » : des scènes qui resteront à jamais gravées dans la mémoire collective. Et pourtant, ces décisions qui ont causé des souffrances et des déchirures n’ont suscité aucune conséquence judiciaire pour ceux qui les ont prises.
Ce verdict est le reflet d’un système judiciaire à deux vitesses, un système qui semble protéger l’élite politique et laisser les citoyens dans une impasse. La loi Chirac-Jospin de 2000, censée être une avancée pour la justice, a en réalité permis de renforcer ce cloisonnement, où ceux en haut de la hiérarchie échappent à toute forme de reddition de comptes.