La réélection de Donald Trump marque un nouveau virage politique aux États-Unis. Son retour au pouvoir, que beaucoup jugeaient improbable, s’explique par des facteurs économiques et culturels. Une grande partie de ses électeurs demeure préoccupée par la crainte d’une nouvelle crise financière, la hausse du coût de la vie, et l’impact de l’immigration sur le marché de l’emploi. Ces inquiétudes économiques ont renforcé leur soutien à Trump, dernier rempart face à ces l’élite mondialiste.
Sur le plan culturel, Trump a su capter à nouveau le mécontentement d’une part significative de la population, notamment la classe moyenne blanche, qui se sent déconnectée d’une élite distante des réalités quotidiennes. Avec des slogans comme « Make America Great Again, Again », il a ravivé le nationalisme économique et la nostalgie d’une Amérique industrielle prospère. Cette victoire accentue la fracture entre les grandes métropoles progressistes et les zones rurales, où le sentiment d’abandon économique et culturel demeure profond.
De retour au pouvoir, Trump a rapidement relancé sa promesse d’ »assécher le marais » en intensifiant sa lutte contre l’État profond. En s’associant avec Elon Musk, dont la transformation de Twitter (rebaptisé X) a montré une capacité à bousculer les normes établies et à rétablir la liberté d’expression, Trump prévoit des réformes similaires pour rendre les agences fédérales plus efficaces et moins partisanes. Il veut virer les parasites. En parallèle, il s’entoure de figures comme Robert Kennedy Jr., critique virulent des politiques vaccinales et ennemis de la corruption de Big Pharma. Tout ceci annonce sa volonté de rompre avec l’establishment et de mener des réformes audacieuses contre les lobbies influents.
On analyse le sujet avec Philippe Karsenty, Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu sur GPTV.