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Comme prévu avant que les vacances ne nous séparent, l’État italien a bien été obligé de voler au secours de la banque Monte dei Paschi di Siena qui a besoin de 8,8 milliards d’euros pour couvrir les pertes liées à la cession de créances douteuses.

« Selon les calculs de la banque centrale italienne, l’État devra apporter 4,6 milliards auxquels s’ajouteront environ 2 milliards pour compenser les pertes des investisseurs individuels.

La banque d’Italie a expliqué que le recours à un plan de sauvetage public de la BMPS avait fait passer le besoin en capital de 5 à 8,8 milliards d’euros et que ce plan coûterait 6,6 milliards à l’État. L’augmentation du chiffre, annoncé par la Banque centrale européenne (BCE) pendant le week-end de Noël, est due à la modification du mode de calcul du besoin en capital, a expliqué la banque centrale italienne. »

La directive sur les « bail-in » bancaires européenne vient de voler en éclats !

« La Commission européenne a par ailleurs annoncé jeudi soir avoir donné son feu vert à une prolongation de six mois – jusqu’au 30 juin 2017 – d’un schéma de garantie permettant à l’Italie de fournir des liquidités aux banques solvables en cas de besoin, un schéma déjà utilisé dans d’autres pays de l’UE. Elle a aussi autorisé qu’un schéma de ce type puisse s’appliquer à BMPS. La banque étant en manque de liquidité, l’Italie était contrainte de soumettre une requête spécifique à l’UE. « Ces mesures sont distinctes » du plan de sauvetage public de la BMPS, a précisé dans son communiqué la Commission, qui va sur cette question « collaborer avec les autorités italiennes et les autorités de contrôle pour évaluer la compatibilité de l’intervention prévue des autorités italiennes avec les règles de l’UE. »

Mais la réalité c’est que les États sont obligés de sauver leurs propres banques et croire, comme voulait nous le faire penser la directive européenne sur les « bail-in », qu’ils allaient les laisser tomber était illusoire.

L’Europe c’est des dogmes économiques et de l’idéologie. Nous sommes bien loin du pragmatisme nécessaire.

Il faut évidemment sauver non pas les banques, mais les dépôts et les clients.

Une banque qui fait faillite doit mourir… mais proprement. Cela veut dire que les États peuvent garantir certaines choses comme certains dépôts. Ils doivent laisser en revanche les actionnaires prendre leurs pertes ainsi que les porteurs obligataires…

Charles SANNAT

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