Sandrine Rousseau: « Personne n’a envie d’ouvrir la boite de Pandore de la pédocriminalité »

Ca fait belle lurette que je ne fais plus d’interviews avec des politiques, même si je les surveille comme le lait sur le feu, pour tout ce qui touche à la protection des enfants. Quand Sandrine Rousseau se fâche à l’Assemblée en dénonçant le cauchemar qu’endure les gosses placés par les ASE, je ne peux qu’abonder dans son sens, et lui proposer un échange de vues. Même si n’est pas d’accord sur l’Aide Sociale à l’Enfance, loin s’en faut – je dénonce une pompe à fric orwellienne qui veut placer toujours plus de gosses… quand elle réclame plus de moyens pour les travailleurs sociaux – on l’est sur l’essentiel : ce système est caduc. L’ occasion surtout de tester Sandrine Rousseau sur les mesures urgentes que nous préconisons depuis 1SUR5 : imprescriptibilité des crimes sexuels sur enfants, inversion de la charge de la preuve pour ces mêmes crimes, reconnaissance de l’amnésie traumatique, éradication du pseudo « syndrome d’aliénation parentale », obligation de vérifier les antécédents judiciaires avant d’engager une personne en lien avec des enfants… Et puis nous parlons d’Outreau, et du rôle qu’y joua Dupont-Moretti, et de la différence d’âge du couple Macron, qui joue forcément un rôle dans le peu d’intérêt porté au fléau pédocriminel par ce Président…