Paris vient de décréter l’état d’urgence en Nouvelle Calédonie à la suite d’émeutes qui ont déjà fait quatre morts et qui ont plongé la population dans un état de sidération profond. Pour autant les signes avant-coureur existaient depuis des semaines et la métropole n’a de toute évidence rien vu venir. On fait le point sur un bourbier qui pourrait bien se transformer en « printemps calédonien » si certaines puissances décidaient de l’instrumentaliser en ce sens.