Le Sénat américain n’a pas mâché ses mots : le géant pharmaceutique est accusé de fraude fiscale présumée !
Après la pandémie qui a fait pleuvoir les dollars sur Pfizer, les politiciens se penchent sur ses pratiques un peu… douteuses.
Le président du comité des finances du Sénat, Ron Wyden, a décidé de secouer le cocotier.
Il a écrit une lettre bien salée au patron de Pfizer, Albert Bourla.
La question qui pique : pourquoi Pfizer paie moins d’impôts que les autres ?
Dans sa missive, le sénateur dénonce :
« Depuis le passage de la loi républicaine de 2017 sur les impôts, Pfizer était soumis à un taux d’imposition de 5,4% en 2019, de 5,3% en 2020, de 7,6% en 2021 et de 9,6% en 2022.
En 2023, Pfizer a déclaré un taux d’imposition négatif et a bénéficié d’un remboursement supérieur aux impôts qu’il payait dans les années précédentes. »
Wyden a ainsi découvert que Pfizer « bénéficiait d’un taux d’imposition inférieur à celui de millions de familles américaines ».
Oui, vous avez bien lu.
Pfizer paie moins d’impôts qu’un enseignant ou un pompier !
« Les citoyens américains méritent qu’on leur explique comment Pfizer qui est une multinationale basée aux Etats-Unis et empochant tous les ans au moins 58 milliards de dollars pouvait bénéficier d’un taux d’imposition inférieur à celui d’un enseignant de l’école primaire ou d’un agent des sapeurs-pompiers », dénonce Ron Wyden.
Mais il faut bien payer les prochaines campagnes de propagande !