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40 millions d’euros d’amende pour SFR-Numericable, le groupe de Patrick Drahi

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L’Autorité de la concurrence a annoncé avoir infligé à l’opérateur de télécommmunications SFR une amende de 40 millions d’euros, assortie de nouvelles injonctions, pour non-respect des engagements pris lors de son rachat par Numericable en 2014.

La note est salée pour le groupe SFR : 40 millions d’euros d’amende, infligée par l’Autorité de la concurrence. Cette dernière reproche en particulier à l’opérateur de ne pas avoir respecté les engagements relatifs à un contrat de co-investissement dans le déploiement de la fibre jusqu’au domicile (FTTH), signé en 2010 avec son concurrent Bouygues Telecom.

«Il ne s’agit pas d’une sanction contre des pratiques anti-concurrentielles mais du fait du non-respect des engagements pris», a précisé la présidente de l’Autorité, Isabelle da Silva, lors d’un point de presse. SFR pour sa part a indiqué qu’il ferait appel de la décision de l’Autorité de la concurrence.

Dans le détail, cette dernière reproche à l’opérateur de ne pas avoir respecté les délais de traitement des raccordements à la fibre promis par Numericable et d’avoir réalisé moins de la moitié des raccordements prévus.

En 2014, «au grand dam», selon Les Echos du 14 mars 2014, d’Arnaud Montebourg, alors ministre de l’Economie, le groupe Vivendi décidait de revendre le groupe de téléphonie SFR à Numericable, propriété de l’homme d’affaires Patrick Drahi, plutôt qu’à Bouygues Telecom.

Fusion-acquisition controversée en 2014

C’est Bernard Mourad, réputé proche de Xavier Niel, propriétaire du groupe Free, qui pilotera la fusion entre SFR et Numericable pour le compte de la banque d’affaires américaine Morgan Stanley.

En octobre 2016, Bernard Mourad a démissionné d’Altice Media Group, propriétaire de SFR-Numericable, pour rejoindre l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron.

Cette amende n’est pas la première sanction liée au rachat de SFR par Numericable. Début novembre, l’Autorité de la concurrence avait déjà infligé une amende de 80 millions d’euros au groupe Altice Media pour avoir entamé avant l’obtention de feu vert les opérations de fusion entre SFR et Numericable. Altice est aujourd’hui un géant des médias qui comprend entre autres BFMTV-RMC, Libération et L’Express.

Divided States of America ? – Partie 2

[Lire la 1ère partie]

État des lieux

Au-delà des indicateurs financiers, l’état des infrastructures est aussi caractéristique du diagnostic d’un pays. L’étude se basera sur le travail d’Olivier Berruyer et sera approfondie d’autres considérations. En mars 2013, le rapport de la Société Américaine des Ingénieurs Civils (American Society of Civil Engineers, ASCE) établit les graphiques suivants à lire de cette façon :

  • A : État exceptionnel, parfait pour le futur.
  • B : Bon état, adapté au temps présent.
  • C : État médiocre, nécessite un suivi. Montre des signes de détérioration.
  • D : Mauvais état, en risque. Beaucoup d’éléments approchent de la fin de vie. Beaucoup d’éléments présentent un risque élevé de cassure.
  • F : inadapté  à l’utilisation.

Etat moyen des infrastructures aux USA et coût de rénovation - 1988 à 2013

Un premier constat peut être dressé. De 1988 à 2012, le bilan s’est dégradé, combiné à des coûts de rénovation montant en flèche. Plus les infrastructures se dégraderont, plus les coûts s’alourdiront. Toutefois, en 2009, il semble qu’une prise de conscience ait donné lieu à des investissements faisant remonter la moyenne d’un cran.

Tableau besoin financement par infrastructure aux USA - d'ici 2020

Besoin de financement par infrastructure aux USA - d'ici 2020

D’ici 2020, les besoins en financements sont énormes. Certaines infrastructures présentent des coûts de rénovation et de maintenance plus importants que d’autres. Il s’agit en priorité des transports de surface (routes, ponts, transports en commun), des infrastructures maritimes et fluviales (ports, canaux, digues, barrages) des écoles et des déchets. Ces équipements sont-ils les grands oubliés et sont-ils plus vieux que d’autres ?

Le besoin total atteint 3635 milliards $, soit 21 % du PIB américain (PIB du 1er trimestre 2014). Pour mesurer l’ordre de grandeur, en 2012, les recettes fédérales atteignaient 2469 milliards $. Les recettes annuelles ne couvriraient donc pas la totalité du financement des infrastructures. La solution de l’endettement se profilerait mais il faut rappeler que le solde annuel du gouvernement fédéral est négatif donc les coûts de rénovation creuseraient davantage le déficit.

Autre point. L’état des infrastructures va continuer à se dégrader avec l’augmentation de la population américaine (315 millions), donc la fréquence d’utilisation va augmenter en conséquence et ainsi accroître les coûts de maintenance et de rénovation si aucun investissement n’est entrepris par les autorités. Les différents climats (continental, désertique, semi-aride, océanique, tropical, subtropical) influencent également l’usure des infrastructures notamment énergétiques et de transport. Il y a donc une adaptation non-uniforme des infrastructures à améliorer selon sa place dans le pays.

L’état des infrastructures aux États-Unis est donc plus que préoccupant et pire encore, cela pourrait conduire des défaillances économiques graves.

Etat séparé des infrastructures aux USA - 1988 à 2013

  • Aviation (D) : 3 330 aéroports ; 617 000 pilotes pour 222 000 avions ; 728 millions de passagers ; 343 millions de vols. Avec 33 millions de vols en plus en 2011 par rapport à 2000, le trafic se congestionne avec un coût de 22 milliards $ en 2012, et si rien ne change, de 34 milliards $ en 2020 et 63 milliards $ en 2040.
  • Voies ferrées (C+) : 256 000 km de rails, 76 000 ponts ferroviaires, 800 tunnels. Le trafic a atteint le record historique de 31 millions de passagers en 2012, le double de 2000.
  • Routes (D) : 6,5 millions de km de routes, 4 600 milliards de km parcourus par an. 32 % des routes majeures sont en mauvais état. 42 % des autorités sont congestionnées, causant 100 milliards $ de pertes de temps et d’essence tous les ans.
  • Ponts (C+) : 607 000 ponts de 42 ans d’âge moyen. 11 % des ponts (66 700) sont déficients.
  • Canaux (D-) : 19 000 km de voies d’eau navigables, charriant l’équivalent de 51 millions de voyages de camions tous les ans. La plupart n’ont pas été améliorées depuis les années 1950 ; la moitié des 200 écluses ont plus de 50 ans ; 90 % des écluses ont connu des problèmes interrompant le trafic en 2012 ; il y a en moyenne 52 interruptions par jour sur le réseau.
  • Transports en commun (D) : 45 % des Américains n’ont pas accès à des transports en commun.
  • Ports (C) : 300 ports commerciaux, 600 petits ports ; 40 000 navires commerciaux. 70 % du volume des importations américaines passe par les ports.

Etat séparé des infrastructures aux USA 2 - 1988 à 2013

  • Barrages (D) : 84 000 barrages de 52 ans d’âge moyen dont 4 000 sont en état médiocre ; en 2020, 70 % des barrages auront plus de 50 ans ; 14 000 sont très dangereux du fait de présence de population en aval, dont 2 000 en état médiocre.
  • Énergie (D+) : 650 000 km de lignes électriques (datant des années 1880 pour les plus anciennes). Les coupures majeures d’électricité sont passées de 76 en 2007 à 307 en 2011. 250 000 km d’oléoducs et 2,5 millions de km de conduites de gaz.
  • Digues (D-) : 160 000 km de digues protégeant des dizaines de millions de personnes. Plus de 50 ans d’âge moyen. 8 % sont classées en bonne condition, 70 % sont en acceptabilité minimale et 22 % sont classées comme inacceptables.
  • Parcs publics (C-) : 56 000 km² de parcs publics avec 740 millions de visiteurs (140 millions les fréquentent régulièrement) ; 400 parcs nationaux : 60 parcs urbains reçoivent plus d’un million de visiteurs par an.
  • Écoles (D) : 50 millions d’élèves fréquentant les 100 000 écoles américaines. 10 % des écoles sont à plus de 125 % de leur capacité d’accueil. 59 000 écoles nécessitaient des rénovations en 1999 (aucune étude nationale depuis). Alors que la population scolaire continue à croître, les crédits sont en baisse.

Etat des eaux et déchets aux USA - 1988 à 2013

  • Eau potable (D) : 1,6 millions de km de canalisations principales dans 170 000 réseaux d’eau potable. 240 000 ruptures majeures de conduites par an : la majorité du réseau est proche de sa fin de vie.
  • Eaux usées (D) : 1,2 millions de km de canalisations principales d’égouts ;  la majorité du réseau est proche de sa fin de vie. 15 000 stations d’épuration traitant 3 milliards de m3 d’eaux usées par an. En 2009, une analyse de 16 % des cours d’eau américains a montré que 36 % étaient impropres à la vie des poissons, 28 % impropres à la baignade, 18 % impropres à l’alimentation en eau et 10 % impropres à l’agriculture.
  • Déchets solides (B-) : 250 millions de tonnes d’ordures générées par an (niveau stable par habitant depuis 20 ans), dont 85 millions (34 %) recyclées ou transformées en compost.
  • Déchets dangereux (D) : 35 millions de tonnes produites par an. 425 000 sites industriels désaffectés sur 20 000 km² attendent un nettoyage, dont 1 300 sont hautement prioritaires.

En conclusion, la plupart des infrastructures sont évoquées hormis les hôpitaux. L’état général est inquiétant et obsolète mais cela marque surtout un décalage total avec la capacité d’investissement et l’incarnation de puissance de l’économie américaine. Bien que les infrastructures d’hygiène publique et les axes de communication s’améliorent depuis 2009.

Le développement interne des États-Unis est-il délaissé ? Les ressources sont-elles allouées davantage à d’autres secteurs comme les dépenses militaires et la politique étrangère ?

5e15d11edaecdb20Certains états semblent prendre la mesure de ces préoccupations et misent sur le futur et l’innovation. À titre d’exemple, la première autoroute électrique verra le jour en 2015 en Californie sous le développement de la firme Siemens. L’innovation consiste à capter par les camions et autobus l’électricité sur des câbles (comme les trains) afin d’en assurer la propulsion, tout en étant équipés de moteurs classiques pour les portions non desservies. [1]

Une dernière infrastructure qui n’est pas prise en compte et pourtant démonstrative de l’état social d’un pays : les prisons. Ce dernier point est important car il peut permettre de mesurer le climat social et l’insécurité à l’intérieur d’un pays et estimer le potentiel de division d’une population.

 Population carcérale mondiale


Cette infographie datée de 2013 apprend que les États-Unis détiennent le plus fort taux de détention mondial : 716 détenus pour 100 000 habitants, soit presque 1 ‰. Avec plus de 2 millions de détenus, le taux de remplissage des pénitenciers américains (99 %) signifie qu’ils sont presque au maximum de leur capacité d’accueil. Si certains pénitenciers sont déjà en surpopulation, ce phénomène peut continuer à s’étendre. De quoi ces chiffres sont-ils révélateurs ? En dépit de la rigueur et de la sévérité du système judiciaire américain, les pénitenciers atteignent un taux de remplissage maximum. Donc, la dissuasion et l’efficacité de ce système judiciaire peuvent être remises en cause. La stigmatisation et la répression policière envers certaines populations est bien souvent dénoncée, ce qui met en évidence une division et un malaise civil distinguant les origines des individus.

D’autre part, les affaires impliquant plusieurs états se perdent dans le croisement des législations propres à chaque état et les lois fédérales, laissant des contradictions conséquentes difficiles à résoudre. Les juristes en témoignent régulièrement. Ainsi, y compris dans le domaine judiciaire, la division territoriale se répercute par la complexité législative interétatique.

Parallèlement au maintien de la sécurité par des forces de police, l’émergence des milices prend de l’ampleur aux États-Unis qui semble se dessiner comme un contre-pouvoir local aux autorités fédérales, ce qui est à relier à d’autres points de difficultés peu évoqués que rencontrent le pays.

Sources :

[1] « Siemens va tester ses autoroutes électriques en Californie », Le Point, 06/08/2014 -http://www.lepoint.fr/environnement/siemens-va-tester-ses-autoroutes-electriques-en-californie-06-08-2014-1851910_1927.php

Troisième faillite d’une banque américaine en 2017 et en moins de 3 mois

D’après la FDIC (Federal Deposit Insurance Corp), une troisième banque américaine a fait faillite outre-Atlantique la semaine dernière.

Il s’agit de la Proficio Bank à Cottonwood Heights dans l’Utah qui gérait 68,2 Millions de dollars d’actifs pour 65 millions de dollars de dépôts. La Cache Valley Bank à Logan dans l’Utah va prendre en charge les dépôts.

Depuis le début de l’année 2017, C’est la troisième banque américaine à fermer ses portes pour le moment aux Etats-Unis, contre un total de 5 an 2016, 8 an 2015, 18 en 2014, 24 en 2013, 51 en 2012, 92 en 2011, 157 en 2010, 140 en 2009, 25 en 2008 et 3 en 2007.

Décembre 2016: Etats-Unis: le « testament » bancaire de Wells Fargo à nouveau retoqué par la Fed

Fed: Janet Yellen ne sait plus quoi inventer en imposant un « nouveau coussin de capital » aux grandes banques

Pour info: La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) est une agence fédérale américaine dont la principale responsabilité est de garantir les dépôts bancaires faits aux États-Unis jusqu’à concurrence de 250 000 dollars (en 2012). La FDIC préserve et favorise la confiance populaire dans le système financier des États-Unis.

Source: fdic

Bill Bonner: Crise du crédit : Pourquoi le XXIème siècle est-il aussi nul ?

Les marchés montent tandis que les signes d’une nouvelle crise du crédit se multiplient. Ce siècle sent le délabrement et l’argent falsifié de la Fed le mine.

Quel horrible siècle ! Le pire que nous ayons jamais connu.

Il suffit de regarder les Etats-Unis. Les revenus des ménages baissent. Les chiffres de l’emploi baissent, avec sept millions d’Américains en âge de travailler qui sont au chômage.

La croissance de la productivité baisse. La croissance du PIB baisse : elle s’est limitée à 0,5% par habitant l’an dernier. Même l’espérance de vie est en baisse.

Les overdoses sont en hausse. De même que les suicides. Un enfant sur huit vit dans une famille qui perçoit une aide alimentaire. Un adulte sur huit prend des psychotropes.

La moitié de l’ensemble des familles perçoit de l’argent de l’Etat. La moitié dispose de moins de 500 $ en cas d’urgence. Les deux tiers n’économisent pas pour leur retraite. Plus de la moitié ne peuvent se payer leur propre maison. 49 millions d’Américains vivent dans la pauvreté.

A quoi devons-nous ce siècle si nul ?

En plus de la dégradation de la santé et des modes de vie – et des valeurs –, l’art, la musique et l’architectures sont également pitoyables… et nous déplorons des guerres perdues d’avance contre la pauvreté, la drogue et le terrorisme… 20 000 Mds$ de dette publique… ainsi que des actifs surévalués qui ne laissent rien de bien intéressant aux investisseurs raisonnables ou aux retraités désespérés.

Ne nous embarquez pas sur le thème de l’Etat !

En attendant, les signes d’une nouvelle crise de la dette progressent, telle une flash-mob lors d’un rassemblement politique.

Le marché actions grimpe depuis trop longtemps sans subir de correction. L’économie devrait déjà être en récession.

Les impayés enregistrés par la Federal Housing Administration [NDR : administration fédérale du logement] sont en augmentation. Les défauts de paiement enregistrés sur les prêts étudiants sont en augmentation. Les remboursements des prêts automobiles dérapent.

Comment nous sommes-nous mis dans cette situation lamentable ?

Selon Alan « Bulles » Greenspan, désormais à nouveau adepte d’une monnaie adossée à quelque chose de tangible :

« Nous n’aurions jamais atteint ce niveau d’endettement extrême si nous avions un étalon-or, car l’étalon-or est un moyen permettant de garantir que la politique budgétaire ne sorte pas du rang ».

Il a raison. Lorsque l’argent sort du rang, tout le reste suit.

Pour autant que nous le sachions, le Dow est en route vers les 30 000 points. Mais ce sera sans nous. Nous ne pouvons supporter autant d’émotion.

Par ailleurs, nous subodorons toujours que le postulat à l’origine de ce grand rally est faux.

Il part du principe que les actions étaient correctement évaluées le 8 novembre 2016, et qu’à présent M. Trump va pouvoir faire passer des allègements fiscaux majeurs, payés par une augmentation des impôts. Et il part du principe que, d’une façon ou d’une autre, cela entraînera une expansion qui doublera les taux de croissance du PIB.

« Steven Mnuchin, Secrétaire au Trésor, estime qu’un remaniement des impôts pourrait intervenir d’ici le mois d’août », clame un gros titre du Wall Street Journal.

Crise du crédit : Des tortues imaginaires pour soutenir un édifice imaginaire

Au XIXème siècle, alors que les merveilles de la science et de l’ingénierie étaient encore plus époustouflantes qu’aujourd’hui, Thomas Henry Huxley (le grand-père de l’auteur du Meilleur des Mondes, Aldous Huxley, et de Julian Huxley, biologiste et théoricien de l’eugénisme) parcourut le Royaume-Uni pour parler de l’agnosticisme.

La force de l’avenir, disait-il, c’était la science, et non le mysticisme ou la superstition. De plus, il informait les péquenauds souvent ignares que la Terre était ronde et qu’elle tournait autour du soleil.

« Pas si vite », M. Huxley, le défia un jour une vieille femme. « La Terre est plate ».

Le scientifique, ayant repéré une proie facile, lui posa la question suivante : « alors, Madame, sur quoi repose-t-elle, cette Terre plate ? »

« Ben, sur une tortue, bien sûr ».

« Et sur quoi repose cette tortue ? »

« Sur une autre tortue ».

« Eh bien, cette tortue repose sûrement sur quelque chose. Alors sur quoi ? »

« Oh, M. Huxley, vous ne comprenez pas. Il y a des tortues jusqu’en bas ».

Au sein de l’économie actuelle, nous voyons également des tortues imaginaires jusqu’en bas.

La pêche miraculeuse des compères lobbyistes

Le marché actions, par exemple, était largement surévalué en novembre 2016 et, actuellement, il repose sur l’illusion d’un futur allègement fiscal (financé par une augmentation des impôts) et d’un surcroît de dépenses publiques (financées par davantage de dette).

Premièrement, ce plan ne passera pas au Congrès : pas sans de nombreuses exclusions, bidouillages et collusions permettant de le transformer en nouvelle pêche miraculeuse pour les compères lobbyistes.

Deuxièmement, si une réelle réduction des impôts ne s’accompagne pas d’une réduction des dépenses, alors son financement basculera vers une source moins évidente.

La « réforme » fourre-tout que cela entrainera ne réduira pas les accords gagnant-perdant qui dévastent l’économie. Elle ne boostera pas non plus les résultats des entreprises en leur permettant de conclure davantage d’accords gagnant-gagnant avec leurs fournisseurs et les consommateurs, et d’apprendre plus rapidement.

On s’attend à ce que le déficit budgétaire 2017/2018 de Trump soit tout à fait IMPRESSIONNANT

E.V Greyerz: Le programme économique de Trump augmentera la dette publique US de plus de 5000 milliards de dollars

Au contraire, la seule chose qu’elles apprendront, ce sera comment s’adapter à ce nouveau système fiscal.

En attendant, l’explication justifiant le cours actuel des actions se trouve sur le dos d’une autre tortue imaginaire : les rachats d’actions.

En 2016, par exemple, les sociétés du S&P 500 ont davantage dépensé pour racheter leurs propres actions (puis les annuler) qu’elles ne l’ont fait pour régler des dividendes et financer la recherche et le développement.

D’où sortent-elles cet argent ?

Elles l’empruntent. L’argent prêté aux grandes entreprises est si bon marché qu’une fois corrigé de l’inflation, il est pratiquement gratuit.

L’imposture de la Fed qui soutient les marchés

Au-dessous de cette tortue s’en trouve une autre, qui s’en prend aux investisseurs.

Il s’agit de l’imposture selon laquelle tous les investisseurs peuvent investir comme les initiés de Wall Street… en suivant simplement le marché… et en réalisant des gains lorsque les actions prennent de la valeur. C’est peut-être même vrai…

Au cours de ces six dernières années, les résultats des entreprises cotées sur les marchés actions ont stagné, en gros. Alors il devrait en être de même pour le cours des actions. Après tout, les entreprises sous-jacentes ne valent que ce qu’elles peuvent gagner, non ?

Mais au contraire, le cours des actions a augmenté de 80%. Allez comprendre.

Au-dessous de cette carapace se trouve la célèbre option put, initiée par Alan Greenspan alors qu’il était encore dans sa phase « Alan des Bulles », à la tête de la Fed, et qu’il a léguée à son successeur.

A présent, les investisseurs pensent qu’ils ne peuvent pas perdre car si un nouveau sell-off majeur se produisait, la Fed s’empresserait de voler au secours des marchés avec une nouvelle option put, en abaissant encore les taux et en fournissant d’autres QE… voire en intervenant directement et en achetant des actions afin de faire remonter les cours pour déclencher un « effet de richesse ».

Et à un niveau encore inférieur, se trouve l’argent falsifié de l’Etat… qui porte sur son dos tout ce dispositif infernal. Voilà la véritable cause du mal personnifiant le XXIème siècle.

Il génère des taux d’intérêts falsifiés… des performances boursières bidon… la mondialisation… la financiarisation… de la témérité budgétaire… une montagne de dettes s’élevant à 20 000 Mds$… et les nombreuses autres folies et illusions qui ont rendu ce siècle honteusement nul.

Des tortues… jusqu’en bas !

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit

Source: la-chronique-agora

Divided States of America ? – Partie 1

« Le rêve américain ». Cette expression trouva son essor dans les années 50 et 60, dépeignant l’Amérique comme un nouvel eldorado digne de l’épopée de Christophe Colomb. Phénomène de société équivalent à une 2ème Découverte des Amériques, le pays incarnait une terre d’asile et d’acceptation, de prospérité et de richesses, stimulé par un libéralisme politique et économique presque utopique, symbolisé par un art cinématographique et une littérature grandioses.

La Crise a mis au jour les inégalités, la pauvreté. Les interventions militaires sont désormais sévèrement critiquées et se révèlent infructueuses. La politique étrangère semble primer sur la politique interne. La réalité sociale et la politique étrangère actuelles sont amères et montrent l’envers du décor. L’American Dream fait-il toujours rêver ?

Au vu de l’actualité et du risque grandissant de confrontation Ouest / Est, les frontières sont en mouvement avec l’instabilité politique dans certaines régions et de nouvelles alliances entre états. S’y ajoutent les contradictions internes sur la ligne politique à suivre et la pression économique qui ne font que diviser davantage les élites intellectuelles sur le long terme. Les États-Unis ne sont pas épargnés par cette évolution.

Alors, comment ce pays va-t-il évoluer ?

La pression budgétaire, les fermetures d’entreprises, le chômage de masse poussent les 50 états dans une situation de plus en plus précaire. Certains sont dans de meilleures situations que d’autres. Le temps n’est plus à l’expansion et à la croissance économique. Aussi, la conjoncture engendre une situation de repli. Ce constat est décelable notamment en Espagne et en Italie où le régionalisme ressurgit. Ce mouvement gagnerait-il les États-Unis ? Récemment, de nombreux signaux ont été dans ce sens.

Si certains états américains se replient sur eux-mêmes, pourraient-ils développer une certaine autonomie ? Après tout, chaque état dispose de ses organes représentatifs : Gouvernement, Parlement, lois, cours de justice, etc.

Compte-tenu de ces éléments, des demandes d’autonomie accrue amèneraient-elles vers de nouvelles Déclarations d’Indépendance de certains états américains ? Sont-elles viables et envisageables ?

En quelques années, ce scénario a traversé plusieurs cercles de réflexion en passant de « pure fiction » à « hypothèse plausible ».

Pour mesurer l’hypothèse d’une scission au sein des États-Unis, il convient d’en comprendre l’origine en faisant un tour d’horizon des difficultés auxquelles est confronté le pays. La situation financière et économique sera rapidement évoquée en raison des commentaires et du suivi régulier d’experts comme Pierre Jovanovic, Olivier Delamarche, Philippe Béchade et autres chroniqueurs relayés. D’autres points et réflexions moins souvent évoqués retiendront l’attention.

Il s’agira d’expliquer en détail les raisons qui pousseraient vers une décomposition de la Fédération des États-Unis, qui sont désormais bien connus de tous, mais surtout d’approfondir sur le devenir territorial et politique de ce pays. S’il éclatait, à quels développements s’attendre ? À quoi ressemblerait-il ?

Situation

À savoir que ce pays se distingue en 3 niveaux de pouvoir : gouvernement fédéral, état (gouvernement, Parlement, législation propre, organes de justice, etc.), collectivités locales (municipalités et comptés). Il est donc utile d’étudier chaque niveau séparément tout en les comparant.

Evolution dette publique totale USA - 1790 à 2014

L’analyse de ce graphique montre 3 éléments. L’information la plus évidente montre actuellement que les collectivités locales (villes, comtés) sont moins endettées que le gouvernement fédéral. Vient ensuite le niveau d’endettement global de cet acteur central qui dépasse les 100 %, ce qui conduit parallèlement au résultat essentiel simplifié à tirer de cette synthèse. L’endettement est mesuré en pourcentage du PIB car il faut une valeur absolue sur laquelle se baser. Le PIB est un outil économique qui représente l’ensemble des richesses données d’un pays. Si les États-Unis sont endettés à plus de 100 %, concrètement cela veut dire que la vente de toutes leurs richesses (ressources, entreprises, immobilier, machines, brevets, main d’œuvre, capitaux, etc.) ne suffirait pas à rembourser leurs dettes. Qui plus est, une partie de la dette publique américaine est détenue par d’autres pays. S’ils demandent à être remboursés, la situation financière interne sera intenable face à de telles pressions.

La comparaison entre ces deux échelons que sont le gouvernement fédéral et les administrations locales amène une interrogation. Individuellement, chaque état et pouvoir local est-il mieux gérer que ce vaste ensemble hétérogène ?

Evolution recettes & dépenses administrations locales USA - 1900 à 2011

Evolution recette & dépenses gouvernement USA - 1900 à 2011

Le premier constat de ces deux graphiques montre nettement un clivage s’agrandissant, deux situations bien distinctes. Depuis 1900, les recettes et dépenses des administrations locales et des états sont en progression constante et se suivent tout en maintenant un déficit stable. Il y a donc un équilibre. De l’autre côté, le gouvernement fédéral n’affiche pas la même progression jusqu’à la Première Guerre Mondiale. De 1900 à 1916, les recettes et dépenses se suivent sur une timide tendance à la baisse avec un déficit presque nul. D’ores et déjà, une différence s’installe sur cette période entre les administrations locales et états d’une part et du gouvernement fédéral d’autre part. Cette situation à la baisse s’observe lentement, à nouveau de 1921 à 1930, ressemblant à une stagnation, une fois la guerre terminée.

La Seconde Guerre Mondiale révèle que l’essentiel de l’effort de guerre est fourni par le gouvernement avec une hausse énorme des dépenses, les recettes ne suivent pas et expliquent l’augmentation du déficit. La situation des administrations locales est tout autre : jusqu’en 1933, le déficit s’améliore en concordance avec l’augmentation confondue des recettes et dépenses. Les 10 années suivantes représentent une baisse des recettes et dépenses mais une amélioration du déficit alors que le gouvernement voit ses recettes croître, tout comme ses dépenses et son déficit. Au niveau local, la transformation vers une économie de guerre ne semble pas fructueuse avec ses seules données.

À partir de 1948, la situation repart à la normale pour les administrations locales avec une progression suivie des recettes et dépenses et une stabilité du déficit proche de 0. À partir de 1953 concernant le gouvernement fédéral, le phénomène de baisse des recettes et dépenses et de la constance très faible du déficit, revient à nouveau. Cette répétition s’est déjà observée par deux fois comme expliqué précédemment sur les périodes 1900 – 1916 et 1921 – 1930. À chaque fois, ce sont des baisses frôlant la stagnation mais lentes et mesurables. S’agirait-il de cycles ou d’une tendance inéluctable à la baisse de la santé financière fédérale seulement interrompue à cause des deux guerres mondiales ?

En dernière lecture jusqu’en 2010, les administrations locales disposent d’une augmentation continue et confondue des recettes et dépenses qui se suivent avec un déficit presque nul. Alors que l’État fédéral voit un écart se creuser entre des recettes en diminution, des dépenses en hausse et traduisant un déficit accéléré.

Les graphiques se placent sur une échelle de 100 ans, donc cette évolution devrait se poursuivre pour les prochaines années. Alors les états et administrations locales sont-ils en meilleure santé financière que le gouvernement fédéral ? D’une manière générale, l’analyse tend visiblement à le montrer avec ces données mais il faudrait encore étudier chaque cas individuellement.

Solde mensuel budget USA - 2002 à février 2012

La tendance générale montre clairement un déficit budgétaire. Pour compenser, le gouvernement américain emprunte et s’endette. Sans dégagement positif rapide et continuel du solde budgétaire fédéral, l’endettement ne pèsera que davantage sur une économie déjà en manque de croissance suffisante. Chaque banque et acteur sur le marché de la dette américaine a bien compris qu’un coup d’arrêt aux prêts et à l’émission de dettes envers l’État fédéral conduirait à un effondrement et une panique générale des marchés financiers. Trop d’enjeux sont concernés et cette composante intégrée ne peut être retirée sans dégâts irréversibles. La dette fédérale américaine est donc un facteur-clé de la géoéconomie actuelle.

Comment expliquer ce solde négatif ? L’État fédéral américain a-t’il trop de dépenses ? Vit-il au-dessus de ces moyens ? Ce qui amène à se pencher plus en détails sur un état des lieux interne du pays.

Guerre au cash: Taïwan interdirait l’utilisation des espèces pour les achats de biens immobiliers, d’automobiles et de bijouterie

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Par Tyler Durden – Le 22 février 2017 – Source Zerohedge.com

Le virus cancérigène et liberticide mondial que sont les interdictions d’utilisation d’espèces, au nom de la lutte contre le terrorisme, a atteint les côtes taïwanaises cette semaine. Selon un article du quotidien de Taipei, l’Economic Daily News, qui cite une source anonyme du Ministère de la Justice, Taïwan pourrait interdire, dans le cadre de la “lutte contre le blanchiment d’argent”, toutes les transactions en espèces pour des achats immobiliers et de produits de luxe.

Comme nous l’avons déjà mentionné, la guerre déclarée aux espèces ne fait pas que continuer sur sa lancée, mais elle s’intensifie.

Elle a commencé en Occident, par des petites intrusions dans notre droit à utiliser la monnaie de notre propre pays. Cette guerre s’est étendue à l’Inde de façon brutale, imposée à une population de 1,2 milliards de personnes, dans un pays où 68% des transactions s’effectuent en espèces. Et aujourd’hui, elle s’étend à Taïwan, comme le rapporte le Economic Daily News (traduit par Google Translate)…

Dans le but de renforcer la prévention et le contrôle du blanchiment d’argent, le ministère de la Justice de Taïwan prévoit de promouvoir à grande échelle les transactions dématérialisées. La première vague pourrait concerner les transactions dans l’immobilier, les voitures de luxe et la bijouterie.

Selon la législation concernant la lutte contre le blanchiment de capitaux, qui à l’heure actuelle régit l’utilisation des outils de paiement en espèces, le ministère de la Justice prévoit des discussions avec les autres instances régulatrices dans la seconde moitié de l’année.

Une fois que la législation sera finalisée, les ventes de biens immobiliers, d’automobiles et de bijouterie ne seront plus autorisées à être effectuées en espèces; seuls des outils de paiement dématérialisés, comme les cartes de crédit, les cartes bancaires, les chèques, les paiements électroniques ou les virements bancaires seront autorisés.

La législation actuelle exige l’enregistrement et la déclaration de toutes transactions au-delà de 500 000 yuan [aux alentours de 16 000 dollars, et non de 72 000 USD comme mentionne la version originale du texte, qui confond le yuan chinois et le yuan taïwanais, NdT].

Quant à savoir si ce niveau sera encore abaissé dans le futur, cela reste incertain; mais pour les biens immobiliers, les automobiles et la bijouterie, le niveau sera de zéro, leurs transactions seront uniquement autorisées en paiements dématérialisés.

En outre, les officiels expliquent que de telles modifications conceptuelles n’affecteraient pas la majorité des hommes d’affaires, tout en admettant qu’elles pourraient représenter un inconvénient pour ceux qui ne peuvent faire la demande d’obtention d’une carte de crédit.

Évidemment, l’excuse invoquée pour cette interdiction d’utilisation des espèces est simple:

Les données internes détenues par le Ministère de la Justice montrent que la répartition des avoirs des groupes criminels est particulièrement concentrée en or, diamants, et en biens immobiliers. Les transactions immobilières sont considérées comme représentant un risque élevé de blanchiment d’argent.

Comme nous l’avions remarqué dans un article précédent, à première vue, la “guerre au cash” a des relents de théorie de la conspiration, et pourtant, tous les gouvernements bénéficieraient de cette capacité accrue de contrôle et y seraient donc très favorables. En fait, il se trouve que cela pourrait représenter la seule solution à leurs problèmes budgétaires actuels.

Comment se déroulerait ce plan? Voici en gros comment je perçois la première phase:

  • Lier la libre-circulation des espèces au terrorisme (créer l’illusion collective que tout mouvement important d’argent suppose une activité criminelle)
  • Établir un plafond maximal en-deça duquel il est possible de transférer de l’argent sans avoir à le déclarer à une entité de contrôle étatique
  • Abaisser ce plafond de façon périodique
  • Habituer les populations à effectuer toutes leurs transactions, petites et grandes, au moyen d’une carte bancaire
  • Créer l’illusion collective que le simple fait de détenir des espèces est suspect, puisque ce n’est plus le seul moyen de paiement disponible.

La première fois que j’ai écrit sur ce sujet,  j’avais essuyé de nombreuses critiques, arguant que la mise en place d’un tel plan était impossible, et encore moins susceptible d’aboutir. Et je dois avouer que ce scénario semblait à l’époque si orwellien, qu’on peut comprendre que cela ait été considéré comme une idée saugrenue. Mais depuis cette époque, ce programme de guerre aux espèces s’est développé extrêmement rapidement. Rien que dans des six derniers mois, ce programme est devenu si visible aux yeux de tous, qu’il a gagné le nom de “Guerre contre le cash”.

Des références médiatiques soulignent souvent le fait que des groupes terroristes financent leurs attaques par l’intermédiaire d’argent liquide. Des douzaines de pays ont plafonné les transferts bancaires qui peuvent être effectués sans être déclarés aux autorités. Certains États, notamment la France, ont déjà commencé à diminuer ces plafonds. D’autres pays, comme la Suède, voient leurs banques commencer à traiter TOUTES les transactions en espèces comme suspectes.
Il semblerait que Taïwan soit en train de se joindre à cette guerre déclarée aux espèces.

Il existe trois acteurs majeurs dans cette guerre aux espèces :

1. Les initiateurs

Qui? Les gouvernements et les banques centrales.
Pourquoi? L’élimination des espèces rendra plus aisée la traçabilité de tous types de transactions, incluant celles effectuées par les criminels.

2. L’ennemi

Qui? Groupes criminels et terroristes
Pourquoi? L’existence de billets de banque à forte dénomination facilite les transactions illégales et protègent l’anonymat.

3. Les victimes collatérales

Qui? Les honnêtes citoyens
Pourquoi? L’élimination forcée des moyens physiques de paiement aura des répercussions potentielles sur l’économie et sur les libertés civiques.

Les coups portés par les gouvernements dans leur guerre contre les espèces pourraient causer encore plus de dommages collatéraux :

1. La protection de la vie privée
Les transactions dématérialisées incluent systématiquement un intermédiaire ou une tierce partie.
Les gouvernements auront un accès privilégié aux données et transactions personnelles.
Certains types de transactions (paris, etc.) pourraient être interdits ou suspendus par les gouvernements.
Les monnaies virtuelles pourraient devenir une alternative pour de telles transactions [peu probable, car les crypto-devises telles le bitcoin sont en fait plus transparentes que n’importe quel autre moyen de paiement, car tout l’historique de chaque bitcoin est enregistré dans la blockchain, NdT]

2. L’épargne
Les épargnants n’auront plus la liberté individuelle de garder leurs économies en dehors du système bancaire.
L’élimination des espèces fait des taux d’intérêts négatifs, une possibilité de politique économique pour les dirigeants.
Une société sans espèces signifie également que les épargnants sont susceptibles d’être mis à contribution, sans choix individuel, pour remettre à flot des banques en faillite.
Les épargnants n’auraient qu’une marge de manœuvre très restreinte pour réagir à des événements comme la déflation ou l’inflation.

3. Droits de l’Homme
La démonétisation rapide d’une économie dans le passé a mené à des violations des droits humains à vivre et à se nourrir.
En Inde, le retrait de la circulation des billets de 500 et 1000 roupies a causé de multiples tragédies humaines, dont des patients à qui ont été refusés des soins, ou d’autres personnes devenues incapables de se nourrir décemment.
La démonétisation d’une économie affecte la possibilité des petites gens et des petits commerçants à survivre grâce au secteur de l’économie informelle.

4. Cyber-sécurité
Toute la richesse des pays étant dorénavant entreposée de manière électronique, le risque potentiel et l’impact de la cyber-criminalité augmente d’autant.
L’usurpation d’identité pourrait faire disparaître les économies de toute une vie, pour les gens qui en seraient victimes.
Selon l’institut de recherche Juniper, le coût des attaques sur les réseaux informatiques devrait s’élever à 2 100 milliards de dollars en 2019.

Cette question a pris de l’ampleur plus rapidement qu’on pouvait le craindre. Il apparaît clairement que les gouvernements mènent cette guerre contre le cash à marche forcée. Il ne peut y avoir qu’une seule raison pour expliquer pourquoi ils précipiteraient un programme qui devrait normalement prendre plus de temps pour être accepté par les populations, et cela doit être qu’ils anticipent l’avènement d’un crash, avant de pouvoir mettre en place la phase suivante de leur plan.

Tyler Durden

Traduit par Laurent Schiaparelli, édité par Wayan, relu par nadine pour le Saker francophone

Les dépôts dans les banques grecques baissent pour le deuxième mois consécutif

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Les dépôts dans les banques privées en Grèce se sont contractés en janvier pour un deuxième mois consécutif, montrent les données publiées mardi par la banque centrale grecque, les inquiétudes relatives au versement d’une aide financière internationale au pays ayant favorisé les retraits.

Les dépôts des entreprises et des ménages grecs ont baissé de 1,63 milliard d’euros en janvier, soit 1,34% sur un mois, à 119,75 milliards d’euros, un plus bas depuis novembre 2001.

Ils avaient diminué de 3,42 milliards d’euros le mois précédent.

Les banques grecques ont vu les dépôts fondre de 42 milliards d’euros entre décembre 2015 et juillet de l’année dernière, date d’un accord avec les créanciers du pays qui a permis d’endiguer ce phénomène. Elles continuent toutefois de dépendre des liquidités d’urgence (ELA) fournies par la Banque centrale européenne (BCE).

De nouvelles tensions sont réapparues ces dernières semaines entre la Grèce et ses créanciers, qui ont repris mardi à Athènes des discussions pour examiner les réformes mises en place par le gouvernement d’Alexis Tsipras dans le cadre du plan d’aide international.

Source: yahoo

La récession européenne dévoilée par la consommation d’énergie… Liliane Held-Khawam

Il est aisé de comprendre qu’énergie et économie évoluent ensemble. La production économique (sous toutes ses formes) est fortement dépendante de la consommation d’énergie. Par conséquent si une des composantes croît, l’autre devrait la suivre et vice versa. Si une baisse, l’autre aussi….

L’économiste Gaël Giraud. nous explique dans un excellent entretien rapporté par le journal du CNRS ceci: « Nos économies sont beaucoup plus dépendantes de l’énergie que les économistes « orthodoxes » ne veulent bien l’admettre« . Selon l’économiste,  » lorsque la consommation d’énergie primaire augmente de 10 %, le PIB tend à croître de 6-7 % en moyenne, avec éventuellement un retard pouvant aller jusqu’à dix-huit mois« . Il poursuit en complétant la liste des variables nécessaires à la croissance.  « L’énergie ne produit donc pas de la prospérité par magie : la technique, le capital et le travail lui sont complémentaires. C’est cette complémentarité qui, d’après mes travaux, est au cœur de la croissance économique que nous avons connue depuis deux siècles« .

Voici deux graphiques qui vont dans le sens de G Giraud et qui prouvent la corrélation entre consommation d’énergie et PIB. Nous voyons une tendance convergente plutôt fortement corrélée,  même si elle se fait en décalage dans le temps…

Graphique PIB/énergie

Graph GDP Energy

Nous ne prenons donc pas trop de risques en prétendant que l’évolution de la consommation d’énergie est représentative de l’évolution économique d’une région.

Or, nous découvrons les chiffres de l’UE qui prouvent que la consommation finale d’énergie -c’est-à-dire expurgée de  l’énergie utilisée par les producteurs d’électricité et dans les processus de transformation de l’énergie- atteinte en 2014 est inférieure à celle de 1990!

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Grâce à ces données, nous pouvons confirmer à quel point la politique économique européenne est en échec, récessionniste, voire morbide depuis les années de la crise des subprimes et la politique monétaire de la Banque centrale européenne… La Grèce en est juste la victime fétiche qui permet de détourner l’attention du reste!

Nous confirmons ainsi nos précédents papiers sur la récession qui frappe l’UE…

Qu’en est-il en Suisse?

Eh bien en Suisse, nous observons une baisse aussi de la consommation d’énergie, et ce malgré une évolution démographique positive de l’ordre de 12% pour la période concernée (2000-2015). Nous voyons ainsi que pour certains, la politique migratoire est une quasi obligation pour éviter un effondrement économique!

Observations complémentaires

Voici deux graphiques supplémentaires dont l’intérêt est de montrer la répartition de la consommation par les moyens de transport.

Alors que l’on vous impose un trafic réduit dans certaines régions, nous observons une  explosion de la consommation de carburants par l’aviation internationale. C’est le premier secteur polluant de la région dont personne ne parle. Il suffit de lever les yeux par beau temps pour être témoin de leur hyperactivité. Ce sujet est, sauf erreur (qui est possible), peu ou pas abordé par les défenseurs du climat!

Il faut dire que le transport international est L’OUTIL de globalisation du monde. Il va pouvoir continuer de bénéficier d’une paix royale des tenants de la globalisation. Et vous pourrez continuer de consommer de la menthe soi-disant fraîche provenant d’Afrique du Sud en plein hiver…

Quant à la politique ferroviaire, nous pouvons constater là aussi son échec. Les responsables feraient bien de se poser la question de savoir si les prix pratiqués par les entreprises ferroviaires ne mettent pas ce moyen de transport hors de portée des consommateurs moyens?

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Entrer une légende

Tableau de Consommation d’énergie par mode de transport, UE-28, 1990-2014 (1990 = 100, sur la base des données en tonnes-équivalent pétrole)

Et voici un tableau (en pourcentage) intéressant sur l’évolution du bouquet énergétique au cours de la période de 1990 à 2014.

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Liliane Held-Khawam

Il n’y a pas de « guerre contre le cash » mais contre la totalité de votre argent. Philippe Herlin

Et si la « guerre contre la cash » était l’arbre qui cache la forêt, le chiffon rouge qu’on agite ? Et si le danger ne pesait pas seulement sur l’argent liquide mais sur la totalité de l’argent des déposants ? La guerre contre le cash, que l’on voit ici et là, n’est selon nous qu’un élément d’une menace globale contre les épargnants et tous leurs avoirs.

Bien sûr, restreindre l’utilisation de l’argent liquide constitue déjà en soi une atteinte aux libertés. Sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue ou le terrorisme, les Etats restreignent progressivement l’usage des billets. Depuis le 1er septembre 2015 en France, il n’est plus possible de régler un achat de plus de 1000 euros en liquide. La vraie raison, on la connaît : il s’agit de lutter contre le travail au noir – une soupape de sécurité bienvenue tant la fiscalité est devenue confiscatoire – afin d’accroitre les recettes fiscales de l’Etat.

Parfois cette lutte contre l’économie informelle prend une tournure tragique, on le voit en ce moment en Inde : début novembre, le gouvernement décidait de supprimer les billets de 500 et 1000 roupies, soit 86% du papier-monnaie en circulation (!), obligeant les détenteurs à les échanger contre de nouvelles coupures de 500 et 2000 roupies, et à justifier l’origine des sommes qu’ils apportaient dans les banques… Entre la pagaille généralisée que cette mesure provoque dans tout le pays, la corruption qui repart de plus belle (les fonctionnaires, eux, n’ont aucun problème pour échanger leurs billets) et les pénuries de billets, l’économie réelle s’effondre et tourne au ralenti. Au Venezuela, le président-dictateur Nicolas Maduro a tenté la même opération mais il a du reculer face aux manifestations. Mais parfois l’élimination du cash se passe sans anicroche, comme par exemple au Danemark qui fera progressivement disparaître ses billets à partir de 2017.

En prenant un peu de recul on s’aperçoit que c’est l’ensemble des économies des épargnants qui passe progressivement sous le contrôle de l’Etat. Nous l’avons vu, les contrats d’assurance-vie peuvent être désormais légalement bloqués « en cas de crise » depuis la loi Sapin 2, et les comptes bancaires peuvent être saisis si la banque se trouve au bord de la faillite, en vertu de la directive BRRD.

Mais cette logique s’étend aussi aux acteurs financiers qui n’ont pas la chance de faire partie des too big to fail (trop gros pour faire faillite) : la Fed vient en effet de faire passer une mesure qui empêche les contreparties de récupérer leur collatéral auprès d’une banque en train de faire faillite ! « Cette nouvelle régulation étend le concept de «renflouement interne» (bail-in) aux contreparties des grosses banques comme les hedge funds, les sociétés d’assurances et les caisses de retraite » (c’est-à-dire in fine des épargnants) selon le site IRD.

Ce qui se met en place c’est le contrôle des liquidités, des comptes, de l’épargne et pas seulement du cash. L’unique objectif consiste à protéger le système financier et à garantir les ressources fiscales des Etats, nullement à rendre les banques plus sûres ni les gouvernements moins dépensiers, ne rêvez pas. La planche à billet ne marche pas, la croissance s’est évanouie, mais il ne faut surtout pas se remettre en cause. Au contraire, pour les grandes banques et les Etats, il faut pourvoir continuer à grossir comme si de rien n’était, et à se garantir sur les dos des épargnants.

Source : www.goldbroker.fr

La Commission française des Finances travaille avec les lobbies bancaires

La corporatocratie est une réalité.

Le peuple suisse et ses médias ont par exemple pris l’habitude de voir UBS tenir le haut du pavé dans des affaires délictueuses internationales tout en participant à la vie politique, économique et financière de la Suisse. Un mélange des plus détestables mais qui ne fait plus réagir personne.

Il n’en va pas de même en France où un Sénateur Eric Bocquet – vidéo ci-dessous-  réagit vivement et fermement à la découverte de la composition de la Commission des finances. Y sont présentes les banques globales internationales, dont l’incontournable UBS en délicatesse avec la justice française…

Un lobbying au coeur de la gestion des affaires de l’Etat…

La présence détonante de ces représentants de la haute finance vise évidemment la promotion de leurs intérêts personnels.

Influencer les représentants de la démocratie, met en exergue les conflits d’intérêts patents auxquels personne ne devrait s’habituer!

Bravo M le Sénateur!

https://www.youtube.com/watch?v=H-6h41IsEPk

Les Pays-Bas hors de la zone euro ? Le Parlement se penche sur la question

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A trois semaines des élections législatives, qui pourraient être remportées par le PVV eurosceptique, les parlementaires néerlandais ont décidé de lancer une enquête, afin de déterminer le sérieux d’un abandon de l’euro par leur pays.

Sortir de l’euro, un scénario absurde et dangereux pour les Pays-Bas ? Les autorités du pays souhaiteraient savoir ce qu’il en est réellement, et ont pour cela décidé d’approuver le lancement d’une étude sur la faisabilité et les conséquences d’un abandon de la monnaie unique européenne. Plus précisément, le principal parti d’opposition du royaume (le parti chrétien-démocrate) a réussi à faire accepter par l’ensemble de la classe politique néerlandaise une motion à ce sujet, le 23 février, a rapporté l’agence Reuters.

L’enquête officielle sur la sortie de l’euro, qui doit accoucher de conclusions d’ici sept mois, sera supervisée par le Conseil d’Etat des Pays-Bas.

Selon le parlementaire chrétien-démocrate Pieter Omtzigt, cette initiative répond aux inquiétudes formulées par la Banque centrale européenne (BCE), au sujet des taux d’intérêts particulièrement bas du marché interbancaire de la zone euro, qui pénaliseraient les épargnants néerlandais. «Les problèmes liés à l’euro n’ont pas été résolus. C’est une manière pour nous d’envisager de nouvelles options, sans tabou», a expliqué l’élu néerlandais, afin de justifier cette étude.

Ce projet intervient moins de trois semaines avant la date des élections législatives des Pays-Bas, le 15 mars. Le Parti pour la liberté (PVV), l’un des favoris des sondages, tient justement un discours très critique sur l’euro. «Nous voulons être les patrons chez nous et avoir notre propre monnaie», avait notamment déclaré son flamboyant leader Geert Wilders, connu pour ses prises de position contre l’immigration musulmane, mais aussi pour ses applaudissements à l’élection de Donald Trump et au vote en faveur du Brexit.

Ce qu’on ne vous dit pas sur le revenu universel en euros

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En dehors d’une réflexion qui serait basée sur l’apport d’un revenu de base par le biais de monnaies complémentaires (un système dont aucune formation politique sérieuse ne s’est encore fait l’écho jusqu’ici), le principe d’un revenu universel en euros semble n’être finalement qu’une nouvelle utopie à la mode, agitée par quelques porte-paroles d’idéologies dépassées qui espèrent ainsi faire oublier leur incapacité à répondre aux problèmes économiques et sociétaux que traverse la France en ce moment. Pire encore, l’essentiel de la communication lénifiante faite autour de ce sujet — qui, reconnaissons-le, a peu de chance de dépasser le stade de la théorie — se concentre sur ses avantages, et occulte totalement (volontairement ?) ses inconvénients.

Rien ne se crée, tout se transforme

Qui dit revenu universel en devise, dit nécessairement déshabiller Paul pour habiller Pierre. Exprimé autrement, il faudra bien prendre l’argent quelque part pour créer cette super-allocation généralisée, et peu nombreux sont ceux qui ont jusqu’ici donné des clés de réflexion aux citoyens afin qu’ils se fassent leur propre idée. À ce titre, le Conseil départemental de Gironde fait figure d’exception, car il vient de mettre en ligne un site web proposant un simulateur de revenu universel. Grâce à cet outil dynamique, on peut ainsi choisir le montant versé chaque mois aux bénéficiaires, sélectionner les catégories de personnes qui pourront percevoir ce revenu (ce qui rend d’ailleurs caduque la notion d’universalité, mais passons) et même moduler la somme en fonction des individus (enfants, étudiants, actifs, retraités…). Mais là où le simulateur présente un intérêt tout particulier, c’est qu’il offre la possibilité de déterminer le mode de financement de ce revenu universel. Et là, on comprend les réticences de certains politiques à aborder cet aspect de la question en détail.

Le simulateur propose par défaut 3 montants de revenu de base correspondant plus ou moins aux sommes les plus souvent avancées par les partisans du procédé : 500, 750 et 1000 euros par mois. On peut bien évidemment choisir un montant différent, mais le système reste le même. Immédiatement en regard du montant choisi, on nous donne le coût annuel de la mesure, et la possibilité (ou non !) de l’équilibrer avec les recettes publiques. Premier enseignement, et non des moindres, il est impossible de financer le revenu universel dans l’état actuel des finances du pays sans couper très durement dans ce que certains aiment à appeler les « acquis sociaux » ni faire supporter le surcoût à ceux qui ont déjà l’impression de servir un peu trop souvent de vaches à lait.

Pas de revenu universel sans suppression d’allocations

Ainsi, pour pouvoir verser 500 € par mois à toute personne majeure (et 30% par enfant), il en coûterait 331 milliards d’euros par an, décomposés comme suit :

  • 16,4 millions de mineurs à 150 €/mois/personne : 30 milliards d’euros
  • 5,3 millions de 18-24 ans à 500 €/mois/personne : 32 milliards d’euros
  • 31,2 millions d’adultes à 500 €/mois/personne : 187 milliards d’euros
  • 13,7 millions de retraités à 500 €/mois/personne : 82 milliards d’euros

La seule manière de financer cette somme serait alors de supprimer certaines aides et de remanier plus ou moins profondément la politique fiscale du pays. Par exemple, le simulateur propose par défaut de supprimer le RSA et la prime d’activité (15 milliards d’économie), l’exonération sur les bas salaires (39 milliards) mais aussi et surtout les allocations familiales (36 milliards). Rien que sur ces trois points, il n’est pas évident que les ménages les plus fragiles en sortent gagnants (par exemple les familles monoparentales bénéficiant pour l’instant du RSA et des prestations sociales). Mais le financement impliquerait bien d’autres sacrifices à la société, à commencer par l’abandon des niches fiscales (ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, cela dit) et l’augmentation brutale de l’impôt sur le revenu (+ 150% environ !). Là, en revanche, on sent déjà poindre le ferment d’un mécontentement probable des classes moyennes à très court terme.

Le revenu universel comme outil de retour dans le passé

On comprend alors aisément que pour un revenu universel plus proche des aspirations enthousiastes de ceux qui espèrent aujourd’hui l’imposer en France, soit aux alentours de 750 euros par mois, la note risque d’être encore plus salée. Pour une même répartition (100% à chaque adulte et 30% par enfant), on arrive à un coût global de 496 milliards d’euros par an. Et là, le financement imposerait de supprimer non seulement le RSA, la prime d’activité et les allocations familiales comme précédemment, mais aussi les différentes aides au logement. Finie aussi la déclaration de revenus commune pour un couple (donc probablement plus de « parts » non plus permettant de réduire son imposition) : chacun paiera son impôt sur ses revenus propres, comme s’il était célibataire. Et cet impôt verrait d’ailleurs son niveau passer de 9% en moyenne aujourd’hui à… 25% ! Idem pour la CSG qui augmenterait d’environ 25%, comme les différentes taxes sur le patrimoine.

Finalement, on pourrait aussi jouer à se faire peur avec l’option « revenu universel à 1000 euros par mois » (plus de 660 milliards d’euros par an), mais est-ce seulement envisageable de tripler l’impôt sur le revenu ainsi que la taxe sur le patrimoine (nul doute qu’on verrait ressurgir alors l’idée de la taxation sur les loyers non perçus), sans oublier le passage de la TVA à 25% ? C’est vrai aussi qu’on pourrait s’abstenir de toucher à la fiscalité et la garder telle qu’elle est actuellement, mais cela signifierait alors par exemple la suppression du système de retraites (219 milliards d’euros économisés) ainsi que de l’assurance chômage (38 milliards supplémentaires). Du côté des bénéficiaires, il faudrait également ne plus rémunérer les enfants et commencer le versement à partir de 25 ans (comme le RSA actuellement). Sachant que, même comme ça, le système serait en déficit chronique de plus de 50 milliards d’euros par an.

Décidément, sous des dehors de modernité, le revenu universel en euros s’annonce surtout comme le moteur d’un considérable retour en arrière sur le plan social.