« Flambée des prix de l’énergie : « Pas forcément un bon calcul d’attendre », selon Emmanuelle Wargon » !
C’est le titre de cet article du Figaro qui relate les dernières déclarations de l’ancienne ministre du logement Emmanuelle Wargon qui a été bombardée (non pas en Ukraine) à la tête de la CRE qui est la commission de régulation de l’énergie.
Oui hier elle était « spécialiste » du logement ce dont nous nous sommes tous rendus compte.
Aujourd’hui elle est une grande « spécialiste » de l’énergie.
Voici ce qu’elle nous dit.
« Si vous êtes autour de 400 et 500 euros le mégawattheure pour un an, c’est à peu près le prix du marché et il n’y a pas de raison d’attendre (…) là vous signez ».
La présidente de la Commission de régulation de l’énergie a déclaré ce lundi que les petites entreprises dont les contrats « arrivent à échéance ne doivent pas forcément attendre pour signer une nouvelle offre ».
Faudrait savoir les gars !
« Si un nouveau contrat « présente une hausse incompréhensible », « ne signez pas ! », a déjà martelé la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire à l’adresse des entrepreneurs, tandis que le président Emmanuel Macron a dénoncé des « prix fous ».
« Je ne dis pas forcément, ne signez pas », je dis : regardez bien les conditions (…) proposées par les fournisseurs, comparez « mais » ce n’est pas forcément un bon calcul que d’attendre (…) la dernière minute jusqu’au 1er janvier, pour ne pas se retrouver dans la situation où vous n’avez plus de contrat du tout », a estimé la présidente de la CRE, interrogée par BFM Business sur le cas des PME. « Si vous êtes autour de 400 et 500 euros le mégawattheure pour un an, c’est à peu près le prix du marché et il n’y a pas de raison d’attendre (…) là vous signez », a ajouté la présidente du gendarme du marché de l’énergie en France, invitant les clients à regarder « le prix en valeur absolue plutôt que l’augmentation en elle-même ». En France, la flambée des prix de l’énergie tirée par la crise de l’approvisionnement en gaz russe est aggravée par l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire, avec près de la moitié des réacteurs à l’arrêt, ce qui fragilise la production électrique.
Selon Emmanuelle Wargon, cette hausse des prix traduit une forme de prime de risque sur le marché français qui sera là jusqu’à la remise en service de la totalité des réacteurs, d’ici février, selon le calendrier annoncé par EDF. « Cela fait des prix très élevés (…) très volatils, du coup c’est plus difficile pour comprendre les prix que proposent les fournisseurs », a reconnu l’ancienne ministre, qui estime que toutefois « beaucoup (…) font un gros effort de transparence (…) pour essayer de protéger leurs clients et de faire les meilleurs prix possibles ».
Alors je vais donner mon avis et ce n’est qu’un avis, hein, ce n’est pas un conseil, c’est une opinion, ce sont vos sous les gars, donc c’est à vous de prendre la décision, mais voilà ce que je pense de tout cela.
1/ L’avis de Wargon « m’en touche une sans faire bouger l’autre » comme dit notre président Macron citant Chirac, donc c’est une formule autorisée.
2/ Si les gouvernements européens ne font pas un truc pour sauver les PME et les industries de la zone euro, nous allons tous mourir dans une désindustrialisation aussi violente, douloureuse que brutale, donc ils devraient finir par se réveiller. S’ils ne se réveillent pas on est tous « morts ». Alors mort pour mort autant l’être sans contrat.
3/ A titre personnel j’attendrais le plus longtemps possible avant de signer un nouveau contrat, et si je suis obligé de le faire, j’en signe un de la plus courte durée possible.
En conclusion, on ne signe jamais un contrat à taux fixe quand les taux sont très hauts car ils ont plus de chance de baisser que de monter plus. C’est pareil avec les prix de l’énergie. Je ne signe pas un engagement sur 3 ans avec des prix aussi élevés qui devraient baisser dans tous les cas avec ou sans intervention publique puisque les banques centrales éteignent l’économie et créent une récession.
Donc la Wargon raconte ce qu’elle veut mais si elle me dit de signer, je ne signe surtout pas et cela n’engage que moi.
Charles SANNAT
Source Le Figaro.fr ici