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Les prémices d’une crise financière mondiale imminente

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La crise financière va faire des ravages

La crise financière qui est un ralentissement de la production, de l’échange ou encore de la consommation, le plus souvent les trois en même temps, trouve fondamentalement son origine dans la politique monétaire et la structure anticapitaliste du système bancaire.

Selon certains économistes et historiens, les crises économiques ou les crises financières s’inscriraient dans un cycle, c’est-à-dire qu’elles reviendraient de manière récurrente. Depuis la crise économique de 2008, des prémices d’une crise financière inévitables se dessinent. En effet, font partir des causes de la crise économique : une crise financière, une politique monétaire non en adéquation qui crée une bulle économique de surinvestissement ou bien de mal investissement.

La Deutsche Bank qui est l’une des premières banques européennes est aujourd’hui en très mauvaise posture. Elle est interconnectée avec toutes les grandes banques Américaines et Européennes donc si elle tombe il y aura des conséquences énormes sur le plan international. Il est indéniable que les banques centrales tenteront de la sauver mais la question qu’on se pose est réussiront-elles ?

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  • Définition de la deutsche Bank :

Deutsche Bank est l’une des plus importantes banques universelles au monde. Elle offre une large gamme de produits et services en banque  commerciale et de détail, ainsi que dans les domaines de gestion d’actifs et de fortune. Elle est présente dans plus de 70 pays à travers le monde. La Deutsche Bank est leader sur son marché domestique et bénéficie d’une excellente position en Europe. Elle est également largement implantée en Amérique du Nord et dans les pays émergents, notamment les pays d’Asie.

Les activités de financement et d’investissement ont débuté au début des années 90 et la Deutsch Bank a obtenu le statut de « Spécialiste en valeurs du Trésor » en 1992. Cependant, la filiale Deutsche Equities  S.A. qui est spécialisée dans le courtage en actions, est entrée en jeu en 1994 et a été intégrée dans la Deutsche Bank AG en fin 2001. Les activités de Wealth Management ont été lancées en 2006.

 

  • Impact de la dernière crise financière sur la Deutsche Bank

Le président du conseil de supervision de la Deutsche Bank Paul Achleitner le rappelait dans l’un de ces propos  que « La banque a traversé une période difficile ». En effet, les problèmes sont survenus après la crise financière mondiale de 2008. Il avait été découvert un « trou » de 12 milliards d’euros. Le gérant de la banque à l’époque, Jodef Ackermann, avait falsifié le bilan pour persuader les actionnaires que les fonds étaient suffisants. Le gouvernement allemand avait également contribué à entretenir son image d’établissement financier fiable et sûr. Mais le trou a grandi et la direction prenait des mesures de plus en plus risquées pour redresser la situation.

C’est pourquoi, elle s’est impliquée dans des machinations avec le taux Libor (avec la participation d’autres grands acteurs comme les britanniques Barclays et la Royal Bank of Scotland, la Société Générale et la suisse UBS). Lorsque le problème a fait surface, la Deutsch Bank a été sanctionnée à hauteur de 2,5 milliards de dollars, et l’agence S&P a baissé sa note de crédit, alors au plus bas niveau, de trois crant jusqu’à BBB+. D’autres épisodes de fraudes et d’abus ont été découverts, notamment avec des titres hypothécaires vendus par la banque avant la crise financière de 2008. En outre, la Deutsche Bank a été visée par des accusations de blanchiment d’argent. Les sommes des plaintes et les frais qu’impose les procès ont grandi par effet boule de neige entrainant avec elles les pertes.

En 2013, les analystes ont évoqués pour la première fois une éventuelle faillite de la Deutsche Bank. Cela faisait suite au fait que la banque avait reconnu avoir besoin de capitaux supplémentaires. Dès lors, on a tenté de régler le problème en vendant 4,5 milliards d’euros d’actions. Ensuite, les investisseurs s’étaient vu proposer 8 milliards de titres supplémentaires, mais cette fois avec une remise de 30% par rapport à la valeur marchande, ce qui a suscité l’indignation légitime de ceux qui avaient acheté les actions plus tôt. Deux ans plus tard, les tests de résistance ont révélé que la Deutsche Bank manquait toujours d’argent. La banque a alors annoncé pour la première fois depuis la crise financière mondiale de 2008, des pertes nettes de presque 7 milliards d’euros.

Un nouveau coup dur a été porté par l’investigation Panama Papers sur le scandale des offshores en 2008. Il s’est avéré que la plus grande banque a perdu 750 millions de dollars sur la vente d’actions.

 

  • La Deutsche Bank est mal au point

La Deutsche Bank, en difficulté, a annoncé au début de ce mois qu’elle licencierait 18 000 de ses 91 500 employés et transférerait 74 milliards d’emprunts douteux à une « bad bank ». En effet, la grande banque Allemande va créer une structure de bad bank. Le fait que l’entreprise ait épuisé 05 PDG différents depuis 2012 montre vraiment que la banque est en difficulté. Outre ses résultats financiers décevants, la Deutsche Bank s’est surtout fait remarqué ces dernières années par les amendes fréquentes qui lui ont été infligées et les nombreux scandales dans lesquels elle a été impliquée.

Le démantèlement  du groupe financier

Garth Ritchie, qui dirige la banque d’investissement du géant bancaire allemand annonçait déjà son départ « d’un commun accord » de la Deutsche Bank à la fin du mois de Juillet. Christian Sewing, qui dirige l’ensemble du groupe bancaire depuis le printemps 2018, reprendrait directement les commandes de cette couteuse division, qui représente environ la moitié des revenus du groupe, et dans laquelle il avait annoncé fin mai des « coups drastiques ».

L’imputation d’une lourde amande par le gouvernement Américain

L’élément qui a vraiment mis le feu aux poudres, c’est cette gigantesque amende infligée à la banque par le gouvernement américain à cause de son rôle dans la crise financière de 2008 « la crise des subprimes ». Et on parle là d’environ 14 milliards d’euros. La somme a été en partie provisionnée, mais on a réalisé à ce moment-là que l’établissement n’était pas si solide. Son cours de bourse est à un plus bas depuis trente-trois ans. La presse parle même d’une nationalisation de la Deutsche Bank, par le gouvernement fédéral, même si celui-ci a depuis démenti, tout comme la direction de l’entreprise.

Le taux d’intérêt zéro

Le taux d’intérêt zéro entame la rentabilité de la Deutsche Bank et le surcroit d’épargne des allemands (8% du PIB, la richesse nationale produite) qui pousse les excédents vers les produits les plus rentables et donc très risqués.

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  • Les conséquences d’une éventuelle faillite de la Deutsch Bank

Selon le FMI, vu les liens qu’elle entretient avec les autres grandes banques mondiales, la Deutsche Bank représente aujourd’hui le principal facteur de risque pour le système financier dans son ensemble. La Deutsche Bank fait trois fois la taille de la tristement célèbre Lehman Brothers, dont la faillite avait déclenché la crise financière mondiale de 2008. Son exposition aux produits dérivés équivaut aujourd’hui à 16 fois le PIB de l’Allemagne. Le FMI pense également que l’Allemagne, mais aussi la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont particulièrement exposés au risque de contagion en cas de faillite de la banque.

Beaucoup d’analystes considèrent que la Deutsche Bank a recommencé le jeu qui avait abouti à la crise financière de de 2008 : celui d’une surestimation systématique des collatéraux qui garantissent les crédits qu’elle accorde (des crédits risqués et douteux) et gonfle artificiellement son bilan en affichant des valeurs qui pourraient s’effondrer si une crise survenait.

Conséquences pour les clients

Les clients de la banque s’interrogent par rapport à leurs avoirs détenus sur les comptes de cette institution. Qu’en est-il plus particulièrement en Belgique par exemple? En effet, la Deutsche Bank est une succursale de la maison-mère allemande et non pas une filiale. Ce qui veut dire que la banque n’est pas une banque Belge et que, en cas de faillite, la garantie des 100 000 euros ne sera pas payée par l’Etat  Belge mais par l’Allemagne.

L’entré en vigueur du bail-in en janvier 2016 a permit au régulateur de prendre des mesures en vue de prévenir la défaillance des banques. Le but de ces mesures est de faire supporter la défaillance de la banque par ses créanciers, ses actionnaires et par les déposants qui ont plus de 100 000 euros en compte, et non plus les citoyens. Il faut cependant faire une distinction entre le bail-in et le bail-out qui est le renflouement des banques par l’Etat. L’Etat a d’ailleurs utilisé le bail-out pendant la crise financière de 2008 pour essayer d’équilibré la situation.

Les clients disposant de plus de 100 000 euros en compte viendront entant que créanciers dans la masse pour les sommes au-delà de 100 000 euros. Il serait alors une opportunité pour les clients qui craignent pour l’avenir de la Deutsche Bank et de leurs épargnes, de ne pas laisser plus de 100 000 euros par personne et par compte auprès de cette banque. N’oublions pas que le principe de diversification qui doit guider les investisseurs dans leurs placements vaut aussi pour les comptes bancaires.

Les détenteurs des créances ou d’actions sur la Deutsche Bank devront aussi être attentifs car, dans ce cas, elles ne sont couvertes par aucune garantie.

 

  • Parallèle entre les causes de la crise financière de 2008 et les éventuelles causes actuelles d’une crise financière

 

Lehman Brothers

Malgré le peu d’indicateurs concernant le destin de Lehman Brothers, les initiés furent par contre au courant assez tôt. En 2008 Goldman Sachs paria en son nom des montants énormes contre Lehman, une position qui fut appelée en interne « Big Short », un pari qui allait rapporter gros durant la crise.

En 2007, les crédits subprimes commençaient à battre de l’aile sur les marchés. A partir du mois d’Aout, la liquidité commença à s’évaporer rapidement tandis que les fonds derrière les titres adossés à des créances s’asséchaient. Malgré tout, même jusqu’à la fin 2007, peu de gens suspectaient ce qui allait arriver à Lehman.

C’est le 9 Juin 2008, lorsque Fitch abaissa la note de Lehman à AA- avec perspective négative qu’apparu certainement la première indication publique. Par coïncidence c’est également à la même date jour pour jour que fut l’abaissement de la note de la Deutsche Bank par Standard & Poor’s en 2015, 7 ans plus tard.

Deutsche Bank

Le 9 juin 2015 Standard & Poor’s abaisse la note de la Deutsche Bank à BBB+ soit seulement 3 crans au-dessus de « junk » (actif pourri). Une note inférieure à celle accordée par Fitch à Lehman 7 ans auparavant ; alors que la banque avais mordu la poussière à l’époque en 3 mois.

La Deutsche Bank est particulièrement dépendante du dollar funding, or celui-ci est périodiquement plus serré. Ses couts de refinancement augmentent. En outre, il semble que les mouvements de l’euro lui coutent cher.

La banque est malmenée à la bourse de Francfort. Dans un secteur bancaire sous la pression de taux d’intérêts à long terme en baisse, l’action de la Deutsche Bank chute de 4,19% à 6,835% euros, soit le repli le plus prononcé du Dax 30. L’institution bancaire a dévoilé une perte nette plus importante que l’estimation qu’elle avait communiquée au début du mois lors de la présentation de sa restructuration. Elle a ainsi affiché entre avril et juin une perte nette de 3,15 milliards d’euros contre un bénéfice net de 401 millions d’euros un an plus tôt. En effet, son estimation était de -2,8 milliards d’euros.

Lorsqu’on fait une analyse objective, on réalise que l’effondrement de Lehman Brothers en 2008 s’est déroulé à une vitesse surprenante. Cependant, longtemps avant quelques signes annonciateurs se faisaient ressentir. Mais la réelle étendu du désastre n’a fini par apparaitre que dans les derniers instants, lorsqu’il était devenu évident que Lehman Brothers était condamné. Au regard de tout ceci il apparait clairement que la Deutsch Bank a emprunté radicalement le même chemin que Lehman, et cela depuis la crise financière de 2008. En effet malgré de multiples efforts des banques et des Etats, notamment le Qatar, de la soutenir, la Deutsche Banque demeure faible et en difficulté. Cette situation va d’ailleurs crescendo et, une faillite imminente est à entrevoir en 2019 ou dans les années à venir. Très certainement si cela arrivait, nous assisterons alors à une crise financière mondiale que nous somme déjà tenté d’appeler « la crise financière 2019 ».

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