Il aura fallu presque un an aux cours du pétrole pour retrouver les niveau pré-pandémiques. Tout en sachant qu’après les excès baissiers historiques auxquels nous avons assisté avec pas moins que des cours négatifs pour l’or noir – ce que personne n’aurait jamais pu imaginer – Si les cours sont revenus à ces niveaux, c’est aussi parce que les pays producteurs ont considérablement réduit la production de pétrole pour, par la suite, la réaugmenter progressivement.
Pour le moment les pays producteurs arrivent à s’accorder.
Rien ne dit que ce sera le cas si la pandémie et les confinements redoublent à nouveaux ce dont on prend le chemin.
Biden d’ailleurs n’a pas caché qu’il appliquerait une politique sanitaire sans doute plus contraignante que celle de Trump.
Charles SANNAT
Le prix du Brent retrouve son niveau pré-pandémique
Pour la première fois depuis février 2020, le prix du baril de pétrole de marque Brent a atteint son niveau pré-pandémique à la bourse de Londres ICE. Ce 8 janvier, les contrats à terme pour livraison en mars valaient 55,16 dollars le baril, tandis que les barils de pétrole WTI pour livraison en février avaient franchi le seuil des 51,4 dollars.
Sur fond d’attente du rétablissement de la demande pétrolière et en fonction de la décision de l’OPEP+, laquelle est arrivée le 5 janvier, le baril de Brent a franchi le seuil des 55 dollars pour la première fois depuis le 26 février 2020.
À 12h34 (heure française), les contrats à terme sur le Brent pour livraison en mars ont augmenté de 1,43% à 55,16 dollars le baril à la bourse de Londres ICE. Quant aux contrats à terme du pétrole WTI (West Texas Intermediate) pour livraison en février, ils ont présenté une hausse de 1,18%, atteignant 51,43 dollars le baril.
Compte tenu de la situation actuelle, les marchés pétroliers devraient rester optimistes en février, a déclaré Kazuhiko Saito, analyste en chef de la société de courtage en matières premières Fujitomi Co, cité par Reuters.
Auparavant, les pays de l’Opep+ avaient obtenu le 5 janvier un accord concernant l’augmentation de la production de pétrole. La Russie augmentera ainsi la sienne de 65.000 barils par jour et le Kazakhstan de 10.000. Cependant, l’Arabie saoudite devra réduire sa production.
L’Opep+ fait face à la pandémie
Afin de diminuer l’impact de la réduction de la demande de pétrole suscitée par la pandémie, les membres de l’Opep+ avaient décidé en avril 2020 de réduire de 9,7 millions de barils par jour la production d’or noir en mai et juin, soit de près de 10% de la demande mondiale.
Début décembre, le groupe a décidé de l’augmenter de 500.000 barils par jour à partir de janvier 2021.
Source Agence de presse russe Sputnik.com ici