« Electricité : des usines énergivores débranchées du réseau français
Vendredi, aux alentours de 14 heures, RTE a activé le mécanisme dit « d’interruptibilité ». Autrement dit, il a débranché des sites industriels énergivores pour réduire leur consommation à cause d’un incident. RTE explique que ce phénomène n’est pas lié à la tension sur le réseau électrique français. Des sites comme celui du groupe Liberty, qui produit de l’aluminium à Dunkerque, ou ceux du chimiste KEM ONE dans le sud de la France peuvent se voir couper le courant pour libérer des centaines de mégawatts »
« L’incident intervient alors que le réseau électrique traverse une période de tension, sur fond de vague de froid modérée et de manque de capacités de production nucléaire, au sortir de la crise sanitaire. RTE a activé le « signal rouge » de son dispositif « Ecowatt » ce vendredi, estimant que la consommation d’électricité risquait de dépasser la production ».
Voici donc la notion de compétitivité en France qui va considérablement nous aider je suppose à relocaliser, et attirer des industries et donc de l’emploi.
Les trottinettes ne font pas une politique écologique, de même que l’écologie ne fait pas une politique économique.
Je me souviens d’un pays qui avait l’une des électricités les moins chères du monde et les plus abondantes.
C’était grâce au nucléaire.
Le nucléaire pose d’évidents problèmes, notamment de sureté, et en cas d’accident, nous sommes dans la tragédie collective.
Le problème c’est que les énergies vertes, ne marchent pas bien, sont intermittentes, et très coûteuses.
En réalité, il n’y a aucune bonne énergie. Aucun bon choix.
Soit nous optons pour une véritable décroissance dans la production, soit nous faisons comme en Allemagne qui pollue avec ses centrales à charbon ou celles de Pologne dans lesquelles elle a délocalisé ses usines et sa pollution. Soit nous optons pour une énergie imparfaite, nucléaire ou au gaz !
Nous assistons donc au déclassement également énergétique de notre pays dans lequel, tout, je dis bien tout s’effondre.
Triste réalité.
Charles SANNAT
Source Les Echos.fr ici