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La finance mondiale a-t-elle pris le contrôle de Bitcoin et des cryptomonnaies ?

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Si elle ne les contrôle pas carrément depuis l’origine… Auquel cas son hostilité affichée à l’égard de cet « actif » créé par le mystérieux Satoshi Nakamoto n’aurait été qu’une ruse, un piège pour attirer dans ses filets les antisystèmes et les fans de liberté monétaire… le véritable objectif étant les CBDC, ces monnaies numériques de banque centrale qui ne sont pas non plus des monnaies. Quoi qu’il en soit, ce virage à 180 degrés de BlackRock, même s’il est décrit comme « progressif », me paraît extrêmement suspect. Et va à mon avis bien au-delà du désir de faire de l’argent en surfant sur la frénésie des acteurs de ce nouveau marché hyper spéculatif. Il s’agit de bâtir le futur système financier mondial sur la blockchain, la technologie des cryptos. OD

« Le Bitcoin est plus grand que n’importe quel gouvernement » : comment BlackRock est devenu un des plus grands soutiens de la cryptomonnaie

Le monde change : si autrefois les grands gestionnaires d’actifs faisaient la moue quand il s’agit de Bitcoin (BTC), ça n’est désormais plus le cas. Preuve en est de nouveau faite avec BlackRock, qui compte intégrer les ETF Bitcoin à un nouveau fonds. Retour sur une petite révolution en cours.

Blackrock fait l’apologie du Bitcoin depuis l’arrivée des ETF

Nous vous l’expliquions il y a quelques jours, BlackRock envisage actuellement d’intégrer les ETF Bitcoin à un de ses fonds majeurs : le Global Allocation Fund. C’est donc l’occasion pour le gigantesque gestionnaire d’actifs de promouvoir à nouveau la cryptomonnaie.

La tendance n’est pas nouvelle : Larry Fink est en campagne depuis 2 mois pour expliquer le choix du Bitcoin, avant et après l’approbation des ETF par la SEC. Interrogé à la mi-janvier sur l’intérêt du Bitcoin, le PDG de BlackRock avait en effet expliqué son attrait en tant qu’alternative au système financier « classique » :

« Soyons clairs. Si vous êtes dans un pays où vous craignez votre gouvernement […], ou vous avez peur que votre gouvernement ne dévalue sa monnaie avec un déficit trop important […], vous pouvez dire que [Le Bitcoin] est une très bonne réserve de valeur potentielle. »

Estimant que le Bitcoin est un « or numérique », le PDG de BlackRock suppute que la Chine a interdit le BTC parce qu’il est justement trop difficile à contrôler. Selon Larry Fink, le Bitcoin est en effet « plus grand que n’importe quel gouvernement ».

Une évolution progressive pour BlackRock

Larry Fink a fait une volte-face totale sur la cryptomonnaie ces dernières années. En 2017, le PDG de Blackrock avait en effet une opinion particulièrement négative du Bitcoin :

« Bitcoin vous montre simplement combien il y a de demandes pour le blanchiment d’argent dans le monde. C’est tout ce que c’est. »

Mais depuis, les choses ont changé. Quelques années plus tard, le PDG de BlackRock se montrait plus ouvert. En 2020, il s’interrogeait en effet sur l’intérêt du BTC, et sur son statut en tant qu’alternative au dollar :

« Encore inexploré, il s’agit d’un marché assez restreint par rapport aux autres marchés. Est-ce que [la monnaie numérique] change la nécessité du dollar comme monnaie de réserve, s’il y avait une véritable monnaie numérique qui était séparée des actifs basés sur le dollar ? »

C’est bien cet angle qui semble avoir capté l’intérêt de Larry Fink, qui a observé un affaiblissement de l’hégémonique dollar ces dernières années, avec un pic d’inflation qui a montré les limites du système actuel.

Il y a donc une certaine ironie à l’explosion actuelle du Bitcoin, qui est survenue après l’arrivée des ETF. Au départ, Satoshi Nakamoto a créé son actif en contrepoint du système financier « classique », et affichait un certain mépris face à tous les Larry Fink du monde. Mais il semblerait que ce soit bien la finance traditionnelle qui ait rattrapé le BTC.

Source : Fox Business

Cryptoast, le 11 mars 2024

Rappels :

« Depuis que le mot « bitcoin » a été défini pour la première fois dans un livre blanc le jour d’Halloween 2008, nous avons été mystifiés. Je pense que le bitcoin et les autres crypto-monnaies ont été popularisés par la CIA (le véritable inventeur du bitcoin) pour nous inciter à accepter les transactions numériques sur nos téléphones. Ces dernières années, certains pays ont introduit des CBDC, et beaucoup d’autres sont en cours d’élaboration. Et pour prouver que nous sommes bien ceux que nous prétendons être, des cartes d’identité numériques seront nécessaires, disent-ils. »

(source)

La monnaie unique mondiale des globalistes ressemblera beaucoup à Bitcoin (B. Smith)

« Qu’est-ce qu’une cabale affamée de pouvoir doit faire ? Comment arrêtent-ils la progression naturelle de la révolution contre eux ? Eh bien, ils ne l’empêchent pas. Au lieu de cela, ils tentent de la rediriger pour qu’elle fonctionne pour eux. C’est-à-dire qu’ils trompent le mouvement de la liberté pour les aider tout en nous permettant de penser que nous les poussons à bout.

Tapez crypto-monnaie sur le web comme bitcoin. Bitcoin arrive apparemment de nulle part, mise en place par un crypto-magicien du nom de Satoshi Nakamoto, une étiquette censée représenter une personne ou un groupe de personnes que personne n’a jamais vu ni entendu. Nous sommes simplement censés avoir la foi qu’ils ne travaillent pas pour la NSA ou une entité similaire. Mais qui se soucie de qui ils sont, n’est-ce pas ? Peu importe parce que bitcoin est une œuvre d’art, elle est presque infaillible – la contre-mesure parfaite d’un monde monétaire dominé par le dollar et la Réserve fédérale.

De nombreux libertariens et anarchistes ont eu des orgasmes collectifs. Ils se joignent à ce qui semble être un effort concerté pour amener la technologie bitcoin et blockchain à faire son chemin vers les médias. C’est autant de leur propre argent qu’ils cessent ainsi d’utiliser pour nourrir les marchés de l’or et de l’argent comme auparavant, maintenant qu’ils achètent du vide numérique à la place. Questionner la validité de l’idée provoque des signes dramatiques d’une indignation envers le culte du Bitcoin qui frise le fanatisme. Les « gars les plus intelligents de la salle » savent que bitcoin est la solution à tout – vous ne voulez pas être l’un de ces gars ? Bitcoin est le chemin, la vérité, la vie…

Certains d’entre nous ne sont pas convaincus, et même plutôt suspicieux, et avec raison. Par exemple, l’avancement des crypto-monnaies dans la conscience dominante a été aidé par les médias dominants, ce qui, franchement, n’a pas de sens si elles constituent une menace réelle pour le monolithe de la banque centrale. Comme il est dit, quand une révolution réelle se produit, elle n’est pas télévisée. Bitcoin est télévisé partout.

En plus, presque toutes les grandes banques internationales sont en train de se mettre à la technologie blockchain et aux crypto-monnaies dans leurs modèles commerciaux, y compris les banques systémiques comme Goldman Sachs. Goldman Sachs aime la technologie blockchain. Il se réfère même à elle comme « la nouvelle technologie de la confiance ». Jetez ici un œil à leurs commentaires élogieux sur la façon dont cela va changer le monde.

Quel est l’aspect préféré pour Goldman Sachs de ce modèle de blockchain et de la crypto ? Le fait que chaque transaction soit compilée, cataloguée et suivie dans le « grand livre » de la chaîne de blocs.

Pendant des années, l’un des principaux atouts originaux de bitcoin était qu’il était « anonyme ». Cela m’a toujours surpris que tant de personnes dans le mouvement de la liberté aient acheté cette escroquerie. Surtout après les révélations exposées par Edward Snowden et des organisations comme WikiLeaks, il est absolument stupide de croire que tout ce qui se trouve dans le monde numérique est vraiment « anonyme ». Les États-Unis ont prouvé depuis un certain temps qu’il n’y a pas d’anonymat, même dans le monde du bitcoin alors que de multiples arrestations ont été opérées en utilisant un traçage des bitcoins lorsque le FBI a décidé que c’était dans son intérêt. Autrement dit, lorsque les Fédéraux veulent suivre les transactions en bitcoin, ils le peuvent, peu importe la façon dont les personnes impliquées ont couvert leurs traces.

La première promesse d’anonymat dans les cryptographies était un mensonge.

Ainsi, nous avons la raison pour laquelle les banquiers centraux et les conglomérats financiers internationaux se mettent au bitcoin comme valeur technologique la plus prometteuse du Nasdaq. Imaginez un système commercial dans lequel chaque transaction est compilée et où rien n’est privé : c ‘est la chaîne des blocs. Maintenant, l’anonymat peut n’être pas critique lorsque vous faites face à des gens ordinaires, mais qu’en est-il lorsque vous faites face à des gouvernements avec une tendance à la corruption et le pouvoir d’emprisonner et de confisquer ?

La perte de toute vie privée dans le commerce EST le prochain saut quantique dans la centralisation monétaire, et les crypto-monnaies la renforcent de façon spectaculaire. Non seulement cela, mais la perte complète de la vie privée devient rationalisée, car sans « transparence », la chaîne de blocs ne fonctionne pas correctement. C’est ce qui rend la chaîne différente de tous les autres mécanismes du commerce numérique ; avec la chaîne de blocs, la surveillance des transactions ne constitue plus une violation des droits à la vie privée, elle est prévue dans le modèle.

À l’opposé du fantasme de la crypto comme vecteur de décentralisation et de liberté, c’est en fait une clé pour institutionnaliser le contraire. Je crois que la quantité incroyable de capitaux déversés dans les développements autour de blockchain par les principaux financiers et le soutien verbal des banquiers centraux sont un signal que la technologie blockchain est la base du système monétaire du « nouvel ordre mondial ».

Bien qu’il y aurait beaucoup à dire sur les crypto-monnaies et leur potentiel pour limiter l’argent « fiat », je reste encore sceptique. Principalement parce que n’importe qui peut créer une crypto-monnaie depuis le néant. Il suffit de regarder la confusion entre bitcoin vs ethereum. Quelle tulipe vaut le plus ? Tout le monde se le demande. Que ce soit de la crypto ne change rien. On reste sur un système entièrement basé sur la valeur perçue en fonction de la demande perçue plutôt que sur la demande réelle. Je pense qu’il est juste de dire que les crypto-monnaies reposent entièrement sur le battage médiatique et la mode pour maintenir la solidité du marché. Ce n’est pas que les monnaies fixes régulières soient mieux, mais est-ce le point important ?

Alors, où cela finit-il ? Si ethereum remplace bitcoin comme Facebook a remplacé MySpace, comment la stabilité dans n’importe quelle monnaie numérique est-elle assurée ? Par la force du gouvernement et le soutien des banques internationales, évidemment. Et quel que soit le système de crypto-monnaie que les banquiers choisiront de renforcer ou de créer, cette devise détruira la valeur de toutes les autres crypto-monnaies autour d’elle. Encore une fois, la perception, pas la valeur tangible, régit bitcoin et ses pairs, et le pouvoir institutionnel régit souvent la perception.

Les proclamations de The Economist d’un lancement d’une monnaie mondiale d’ici 2018 se produisent aujourd’hui, dans les délais prévus, juste devant nous. La blockchain va « changer le monde ».  Cela a été annoncé avec enthousiasme par les mêmes élites bancaires alors que la blockchain était censée être conçue pour les vaincre. Alors que le système de monnaie de réserve suivant est établi à l’aide du panier de DTS comme base, je ne doute pas qu’elle sera numérique et basée sur la même technologie, celle-là même dont les activistes d’aujourd’hui supposent à tort qu’elle les libérera ».

Les banques centrales du monde entier sont lancées dans une course effrénée vers les monnaies numériques, tandis que les villes se convertissent aux infrastructures « intelligentes » : un réseau de surveillance et de contrôle est en train de se mettre en place sous nos yeux

Michael Yeadon : « Refusez l’identité numérique et les monnaies numériques de banque centrale ! »

SourceOD

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