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Goldman Sachs & co : ce que leurs salaires disent de la finance

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C’est un article assez incroyable qui donne le détail des rémunérations de la branche britannique de la banque d’affaire Goldman Sachs et un chiffre, la moyenne, qui atteint 1,4 million de dollars pour les 724 salariés de la banque en 2016 ! Une nouvelle preuve que rien n’a vraiment changé depuis la grande crise d’il y a 10 ans, et que tous les excès qui nous y avaient mené sont encore là…

Rien n’a changé, ou presque, sous le soleil de la finance

Bien sûr, les financiers se plaindront des nouvelles règles apparues en dix ans, développement du trading automatique (qui a provoqué un krach éclair de l’euro à Noël) et des crypto-monnaiespolitiques monétaires des banques centrales encore très expansives, ou évolution des produits qui font leur quotidien. Mais ces changements micro ne doivent pas être les arbres qui cachent la forêt d’un environnement macro qui rappelle finalement étonnamment celui de 2007-2008, la différence étant les cours de Wall Street qui sont 75% plus hauts… Même The Economist a évoqué « une décennie perdue  » et que « nous n’avons pas changé les fondamentaux du système qui ont produit la crise  ».

Bref, la finance a précipité le monde dans une de ses plus graves crisesil y a dix ans, envoyant des millions de personnes au chômage et en appauvrissant des millions d’autres. Les Etats sont venus à la rescousse et ont engagé des milliards pour les sauver. Et dix ans après, tous les excès sont revenus : les actionnaires sont plus que jamais à la manœuvre pour exiger toujours plus de profits, de dividendes, de rachats d’action ou de fusions-acquisitions pour accroître leur pouvoir sur le marché et toujours gagner plus. Une immense bulle s’est nourrie des politiques monétaires qui alimentent. Non seulement la finance ne s’est pas réformée mais les politiques suivies depuis la crise ne font que la servir.

Il y a dix ans, des dirigeants annonçaient la fin des parasites fiscaux, qui lui permettent de ne pas payer sa juste contribution à la société. Dix ans après, les scandales se suivent, et rien ne se passe. De même, les banques continuent à écrire leurs propres règles, alors même que la crise de 2008 aurait dû pousser les Etats à reprendre cette responsabilité fondamentale. Après avoir tordu les règles Bâle 3 en leur faveurThe Economist a récemment décrit comment les banques cuisinent des règles Bâle 4 servant leurs intérêts en fonction des besoins du moment, les principaux débats étant ceux entre les banques des deux côtés de l’Atlantique, qui poussent leurs intérêts, qui sont divergents.

Quelle tristesse de constater à quel point rien n’a changé en dix ans. Pas une leçon de la crise n’a été retenue ! Pourtant, ce n’est pas faute d’écrits et de réflexions de la part d’intellectuels de premier plan. Mais, encore une fois, il semble que les intérêts particuliers de certains lobbys l’emportent, surtout quand ceux qui nous dirigent sont aussi superficiels et auto-centrés. Jusqu’à la prochaine fois ?

Source : Agoravox

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