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Saviez-vous que le gouvernement fédéral des États-Unis va dépenser plus de 4.000 milliards de dollars cette année ?

Pour mettre cela en perspective, sachez que le PIB américain sur l’ensemble de l’année de 2017 se situera entre 18.000 et 19.000 milliards de dollars. Donc, lorsque l’on parle de 4.000 milliards de dollars de dépenses, eh bien sachez que cela représente une partie plutôt considérable de l’économie américaine. Mais bien entendu, le gouvernement fédéral des Etats-Unis ne fait pas rentrer 4.000 milliards de dollars de recettes. Au début du premier mandat de Barack Obama, la dette publique américaine était de 10.600 milliards de dollars, et aujourd’hui, elle dépasse les 20.000 milliards de dollars.Cela signifie que la dette publique américaine augmente de plus de 1.000 milliards de dollars par an. Lorsque vous faites le calcul, le gouvernement fédéral des Etats-Unis vole aux futures générations d’américains plus de 100 millions de dollars à chaque heure de chaque journée qu’il ne mérite pas. Même Janet Yellen, la Présidente de la Réserve fédérale avertit que cette situation n’est plus tenable, et pourtant l’Amérique continue de s’endetter malgré cette mise en garde.

Personne ne peut prétendre aujourd’hui que le gouvernement fédéral des Etats-Unis est à l’image de ses pères fondateurs qui souhaitaient un abaissement des taxes, des dépenses et d’une gestion maîtrisée des dépenses publiques(limited federal government). Lorsque les dépenses fédérales représentent plus de 20% du PIB, il est difficile de soutenir que l’Amérique ne bascule pas vers la voie du socialisme. Comme je viens de vous l’expliquer et pour la première fois de son histoire, les dépenses fédérales dépasseront les 4.000 milliards de dollars en 2017…

Le bureau du Budget du Congrès américain (Congressional Budget Office) et le Bureau de la gestion et du budget de la Maison-Blanche (the White House Office of Management and Budget) estime pour la première fois, que les dépenses fédérales atteindront 4.000 milliards de dollars au cours de l’exercice 2017, qui a débuté le 1er octobre 2016 et qui s’achèvera le 30 septembre 2017.

Dans sa « Mise à jour des perspectives budgétaires et économiques: 2017 à 2027 » publiée la semaine dernière, le Congressional Budget Office (CBO), ou bureau du Budget du Congrès américain estime que les dépenses fédérales au cours de l’exercice 2017 atteindraient le montant astronomique de 4 008 000 000 000 de dollars. Oui, vous avez bien lu, plus de 4.000 milliards de dollars.

On m’a récemment demandé comment le gouvernement des Etats-Unis ferait pour sortir plus de 4.000 milliards de dollars si nous supprimions l’impôt sur le revenu comme je le propose.

Eh bien, ce qu’il faudrait faire, ce serait de réduire considérablement la taille et la portée du gouvernement fédéral. Les pères fondateurs ont toujours souhaité que les différents états soient beaucoup plus forts qu’ils ne le sont actuellement, et il est temps que nous rétablissions cet équilibre constitutionnel.
(A l’origine, les républicains ont toujours dénoncé chez sleurs adversaires tout ce que la foule ne pouvait souffrir, la tendance à la centralisation, l’amoindrissement des droits des Etats, la propension à la guerre, aux emprunts, aux dépenses exagérées, au fonctionnarisme bien rétribué, les sympathies pour les institutions, peutêtre même pour la monarchie anglaise, l’intention de créer une forte armée permanente et, pour l’entretenir, d’établir de nouveaux et lourds impôts.)

Il faut absolument faire quelque chose parce que nous avons un gouvernement fédéral qui devient complètement incontrôlable. Même le bureau du Budget du Congrès américain (Congressional Budget Office) avoue que l’Amérique se dirige vers une catastrophe absolue si ses dirigeants à Washington ne commencent pas à afficher une certaine responsabilité au niveau budgétaire…

Alors que la dette publique américaine est déjà énorme, si elle continuait de croître, cela augmenterait la probabilité qu’une crise financière éclate aux Etats-Unis. Les investisseurs pourraient notamment être moins disposés à financer les emprunts fédéraux, à moins qu’ils ne soient compensés par des rendements élevés. Dans ce cas, les taux d’intérêt sur la dette américaine se mettraient à grimper brusquement, augmentant considérablement le montant des emprunts américains. Cette augmentation des taux d’intérêt réduirait la valeur des obligations en circulation et les investisseurs pourraient perdre de l’argent. ces pertes impacteraient les fonds communs de placement, les fonds de pension, les compagnies d’assurance, les banques et d’autres détenteurs de bons du Trésor américains. Ces pertes pourraient même être suffisamment importantes pour que certaines institutions financières fassent faillite, ce qui engendrerait une crise budgétaire.

Personne ne peut prévoir avec précision si une telle crise financière pourrait se produire aux Etats-Unis. Le ratio dette publique sur PIB n’indique pas à partir de quel seuil une crise est probable ou imminente. Toutes choses étant égales par ailleurs, plus une dette publique augmente, et plus le risque de crise financière s’accroît.

La probabilité d’une telle crise dépend aussi de la situation de l’économie. Si les investisseurs anticipent une croissance régulière, ils se préoccupent moins du fardeau de la dette publique. A l’inverse, une dette importante peut renforcer une inquiétude généralisée sur la situation économique. Souvent, c’est ainsi que des crises budgétaires éclatent lors de récessions et ces dernières, les exacerbent.

Au congrès, les républicains m’énervent plus que tout, parce qu’ils sont censés faire attention à la situation budgétaire.

Au cours des élections en 2010, on a assisté à un important renversement puisque les républicains ont pris le contrôle de la Chambre des représentants et ils y sont toujours depuis. L’un des piliers de la «Révolution du Tea Party» était la maîtrise budgétaire, mais la dette publique américaine continue d’enfler.

Lorsque les républicains ont pris le contrôle de la Chambre au début de l’année 2011, il y avait environ 14.000 milliards de dollars de dette publique, et aujourd’hui, elle a dépassé les 20.000 milliards de dollars.

Les républicains ont trahi les citoyens, et doivent être tenus responsables de l’augmentation de l’endettement public.

Bien entendu, la raison principale pour laquelle les politiciens américains ne font rien pour contrôler les dépenses, c’est parce qu’ils savent pertinemment que cela aurait un impact sévère sur l’économie américaine.

Au cours des 2 mandats d’Obama, les politiciens américains ont fait croître la dette publique américaine de plus de 9.000 milliards de dollars. Si l’Amérique pouvait revenir en arrière et supprimer ces 9.000 milliards de dollars d’endettement, les Etats-Unis se trouveraient aujourd’hui dans la pire dépression économique de toute son histoire.

Etats-Unis: le déficit budgétaire en forte hausse au mois de juin de 90 milliards de dollars Cette phase d’endettement de plus d’1 siècle touche à sa fin. Préparez-vous au pire !

Personne à Washington ne prendra la responsabilité de faire plonger l’Amérique dans une dépression économique, et ils continueront à emprunter et donc de voler les futures générations d’américains tant que cela sera possible.

Et on peut faire le même constat avec les différentes banques centrales dans le monde. Si la Réserve fédérale et d’autres banques centrales mondiales n’avaient pas injecté des milliers de milliards de dollars dans le système financier durant ces 8 dernières années, nous serions au milieu d’une dépression sans précédent.

Mais maintenant, tout cet « afflux de liquidités » a créé d’énormes bulles financières sur toute la planète, et lorsqu’elles finiront par éclater, la crise sera bien pire que si l’on avait laissé faire les choses dès le départ.

A travers le monde, les banques centrales détiennent maintenant plus de 20.000 milliards de dollars d’actifs à leurs bilans et la dette mondiale atteint dorénavant le niveau record de 217.000 milliards de dollars. Les mesures désespérées prises par les gouvernements et les banques centrales partout dans le monde n’ont fait que retarder l’inéluctable crise qui se profile, et ces décisions en augmenteront l’impact.

Alors que nous sommes au bord de la pire crise financière mondiale, les dirigeants n’ont rien de trouver de mieux que de continuer à s’endetter davantage en continuant à faire gonfler toutes ces bulles d’actifs. Ainsi, ils espèrent gagner du temps avant que tout ne s’effondre.

Mais comme vous le savez, aucune bulle ne peut durer éternellement.Plus elles sont importantes et plus les conséquences seront d’autant plus graves lorsqu’elles éclateront.

Source: theeconomiccollapseblog – Lire les précédents articles de Michael Snyder

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