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Après l’irresponsabilité monétaire viendra l’irresponsabilité fiscale (B. Bertez)

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Draghi et Lagarde l’ont clairement fait comprendre : les banques centrales sont impuissantes, elles sont arrivées au bout de ce qu’elles pouvaient faire, désormais c’est aux gouvernements de jouer ! Place au budgétaire et au fiscal, dans une fuite en avant qui ne se cache même plus… Perdu pour perdu, vous disais-je avant-hier… OD

« À compter de novembre, la BCE achètera 20 milliards d’euros d’obligations chaque mois.

Pendant combien de temps ?

« Aussi longtemps que nécessaire », dit la banque.

Et «aussi longtemps que nécessaire» cela peut prendre beaucoup de temps.

Le taux d’inflation de base de la zone euro est inférieur à la moitié de l’objectif de 2% fixé par la BCE.

Et les années et les années d’assouplissement quantitatif antérieur de la BCE n’ont pas réussi à réveiller une économie européenne en hibernation.

La croissance économique de la zone euro au deuxième trimestre de 2019 n’a été que la moitié de celle du premier trimestre. L’une des principales raisons est que l’économie allemande s’est contractée de 0,1% au cours du trimestre. L’activité commerciale a également diminué. Les données récentes d’Eurostat indiquent que le PIB de la zone euro n’a augmenté que de 0,2% au deuxième trimestre, contre 0,4% au premier trimestre.

La semaine dernière, les commandes industrielles allemandes ont enregistré une baisse supplémentaire, ce qui a accru la possibilité d’une récession pour le troisième trimestre… Le commerce extérieur a également ralenti au cours du trimestre ; les importations ont moins progressé qu’au premier trimestre et les exportations ont stagné après une croissance de 0,9% au trimestre précédent.

Compte tenu du succès du précédent QE, on est parti pour une longue marche des zombies…

On ne sait si on doit dire au mieux ou au pire, mais cela ne fera guère que gonfler les bulles d’actifs existantes. Et les patrimoines des ultra milliardaires.

Combien de temps avant que ce ne soit le tour de la Réserve fédérale américaine de refaire du  QE ? De nos jours, les principales banques centrales du monde sont liées, prisonnières les unes des autres, le monde est global par la finance..

Pendant combien de temps la BCE peut-elle recommencer ses QE avant que la Réserve fédérale ne se mette à la suivre ?

L’économie des États-Unis va un peu mieux que celle de l’Europe mais elle fait partie du monde, elle n’est pas immune.

La croissance du PIB américain au deuxième trimestre a été de 2%. Mais la Réserve fédérale de New York a abaissé ses prévisions pour le troisième trimestre de 1,8%… à 1,5%. GDPNow de la Fed d’Atlanta, optimiste à l’époque, affiche une croissance de 1,9% au troisième trimestre.

Qu’en sera-il du quatrième trimestre ?

L’économie américaine va ralentir sensiblement. Pas de croissance au quatrième trimestre. Ce sera soit la récession soit la stagnation.

La Réserve fédérale procédera à des réductions de taux supplémentaires et à un assouplissement quantitatif avant longtemps.

Bien entendu au-delà de l’effet psychologique du type Pavlov, tout cela ne donnera pas grand chose. En matière de politique monétaire non conventionnelle, ce qui compte ce n’est pas le réel, mais la croyance… et le nombre de mesures que l’on peut encore prendre, ce qui reste dans la boite à outils imaginaire. Depuis 2003, on le sait, mais chut il ne faut pas le dire. Au mieux c’est le nombre de baisses de taux que l’on est encore capable d’annoncer qui compte ! Pas les baisses elle-mêmes.

Comme le dit un des rares commentateurs qui a compris le système : la politique monétaire c’est « just smile and pretend you are absolutely and unshakebly optimistic », vous souriez et « vous faites semblant de croire que vous êtes absolument et inébranlablement optimiste ».

Et c’est alors que nous nous attendons à ce que le prochain remède contre la récession ne soit pas monétaire.

Ce sera fiscal.

La catastrophe, nous le répétons depuis longtemps, sera fiscale.

C’est le fiscal qui dans l’histoire a toujours été la clef de tout, y compris… des pertes de confiance. L’inflation est peut-être un phénomène monétaire, mais l’hyper inflation et la perte de confiance sont des phénomènes budgétaires ».

Bruno Bertez, le 13 septembre 2019

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