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Il y aura toujours des retraites versées. Vraiment ?

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Charles Sannat
Charles Sannathttp://www.insolentiae.com/
Je suis diplômé de l’Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques. J’ai commencé ma carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran – Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance et j’ai rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d’affaires. En 2012 j’ai intégré la société Aucoffre.com comme directeur des études économiques et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». En septembre 2015 je quitte mes fonctions au sein de la société Aucoffre.com pour fonder le site Insolentiae.com et se consacrer pleinement à ce nouveau projet éditorial.

Antoine Bozio, directeur de l’Institut des politiques publiques part en guerre contre l’idée qu’il pourrait ne plus y avoir de retraites demain en France !

« Du coup, dire qu’il n’y a plus de retraites alors qu’on va continuer, après la réforme, de dépenser un montant de l’ordre de 14 points de PIB, c’est foncièrement problématique. Pourquoi ? Parce que c’est partagé par un certain nombre de nos concitoyens. Ils se disent : « On fait des réformes, on continue d’en faire, mais moi quand j’arriverai à l’âge de la retraite, il n’y aura plus d’argent, c’est un coffre qu’on a vidé. »

Pour lui nous dépensons 14% de notre PIB pour payer les pensions ce qui est vrai.

Il dit que si nous continuons à dépenser 14% de notre PIB il y aura toujours des pensions de retraites ! Ce qui est vrai !!

Mais ce qui est faut potentiellement c’est tout le reste !!!

Le financement des retraites ne peut pas se résumer qu’à un pourcentage de PIB !!

Pour permettre la réflexion de tous voici quelques pistes.

Tout d’abord, le PIB pourrait ne pas rester le même ! Imaginez que le PIB soit divisé par deux comme en Grèce (je force un peu c’est pour simplifier). 14% de 2000 milliards ça fait 280 pour payer les pensions, mais 14% de 1 000 cela ne fait plus que 140… il y aura bien des retraites, mais pas franchement du même niveau !

Ensuite, c’est la base de perception !! Les retraites ne sont pas financées par un prélèvement de 14% sur notre PIB mais sur la masse salariale… s’il n’y a plus de salaires payés, ni de charges sociales versées qui va payer les retraites ?

Il est donc assez vrai de dire qu’il y aura vraisemblablement toujours une forme de retraite minimale versée, mais rien ne dit que les pensions futures soient aussi généreuses que les pensions actuelles.

Ce n’est évidemment pas avec ce genre de raisonnement que l’on protégera efficacement notre système de pension par répartition, qui est le seul réellement valable car les systèmes par capitalisation, dans un monde de taux 0 ou négatifs, ne peuvent en aucun cas assurer le rendement suffisant nécessaire pour verser une pension durablement.

Charles SANNAT

Source France Info ici

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3 Commentaires

  1. Faut dire aussi que les gens sont devenus des moutons. Ils critiquent les grèves, approuvent en partie Macron, font le jeu de ceux qui nous exploitent! Le coq gaulois est devenu un chapon!

  2. Bnard friot a montré que le but du patronat est de ,carrément, faire DISPARAITRE le salariat (car avec les avancées sociales du siècle de luttes syndicales passées, il est devenu protecteur pour le salarié, et dans leur avidité leur rêve est de plus en plus l’esclave précaire sans droit et qui coûte le moins possible ! c’est ce que leur prêchent les « audits internes »et conseillers en gestion, tous très chers payés eux !!), et pour ce faire ils les tranforment en « entreprises » ! entrepreneurs de soi-même, l’UBERISATION, ce qui permet de les traiter, puis qu’ils deviennent des entreprises, avec la même sauvagerie, et loi du plus fort, que dans la loi de la jungle entre entreprises (sauf que lorsqu’un chef d’entreprise, ou tout autre puissant de ce monde, est « ruiné » ces petits malins trouvent le moyen d’avoir encore un matelas pour leur vie personnelle ! et se recasent toujours quelque part ! regardez Sarko et Papandréou, ça va très bien pour eux financièrement).
    Au début du XIX è siècle ,contrairement à ce que nous croyons, on n’employait pas un salarié, on achetait de « l’ouvrage fait » , toujours moins cher, et ceux qui faisaient cet ouvrage crevaient de faim.

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