Donald Trump de retour à la Maison-Blanche pour un second mandat, Elon Musk qui redéfinit les contours de l’influence technologique : ce duo marque un basculement historique pour le monde. Trump, en relançant l’hégémonie américaine, redonne à l’empire sa puissance d’antan, mais à quel prix pour l’Europe ? Pendant que les souverainistes européens s’illusionnent d’une alliance transatlantique, la réalité s’impose : l’Amérique domine, elle ne partage pas.
De l’autre côté, Musk s’impose comme l’ambassadeur d’une droite américaine transhumaniste et technocratique, remettant en question les traditions enracinées des patriotes européens. Son influence, notamment à travers X (ex-Twitter), homogénéise les droites européennes sous un modèle « made in USA », effaçant leurs singularités culturelles et politiques. Les symboles abondent, comme la possible présence d’Éric Zemmour à l’investiture de Trump, confirmant une soumission idéologique croissante.
Et si le transhumanisme devenait le cheval de Troie de cette révolution ? Derrière les promesses d’un futur technologique radieux, Musk et ses alliés façonnent une société où l’humain est un outil, dépossédé de ses valeurs fondamentales. Le progrès devient un instrument de contrôle total, menaçant l’essence même de la civilisation européenne.
Mais cette mutation est-elle inéluctable ? La droite européenne est à un tournant. L’avenir repose sur un choix : défendre un héritage enraciné ou succomber à une modernité déshumanisante. Une réflexion profonde s’impose.