Les Standards de l’OMS pour une éducation sexuelle en Europe, publiés il y a près de quinze ans, continuent de soulever des inquiétudes majeures quant à la sexualisation précoce des enfants. Présenté comme fondé scientifiquement, ce cadre pédagogique propose d’introduire l’éducation sexuelle dès le plus jeune âge en utilisant des matériaux parfois explicites. Cette initiative, émanant de l’Organisation Mondiale de la Santé, a acquis une portée significative, notamment par son intégration dans les Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité, liés aux Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies.
Une analyse approfondie du comité d’experts révèle une prédominance de figures issues de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF), connues pour leurs positions parfois controversées sur la sexualité précoce et le néo-malthusianisme. La révision de 2010 des standards de l’OMS, bien que moins controversée, inclut toujours des « actualisations et [des] nouveaux contenus rédactionnels » qui méritent une attention critique.
Le document souligne une division marquée dans les références scientifiques utilisées, avec des avis partagés sur la sexualisation précoce des enfants. Environ deux tiers des sources citées dans la littérature sur le développement psychosexuel de l’enfant sont considérées comme problématiques, avec des implications sur la perception de la sexualité infantile dans l’éducation.
Des études scientifiques supplémentaires contredisent les affirmations des standards de 2010 sur les prétendus bénéfices de la sexualisation précoce, évoquant plutôt des risques d’aliénation et de comportements sexuels à risque chez les jeunes. De plus, des témoignages recueillis par des organisations telles que SOS Éducation et les Mamans Louves rapportent des incidents où des enfants sont exposés de manière inappropriée à du contenu sexuel, avec des conséquences psychologiques durables.
Il est essentiel de rester vigilant face à ces programmes d’éducation sexuelle, en évaluant soigneusement leur contenu et les impacts potentiels sur le bien-être et le développement des enfants. Les débats entourant ces standards nécessitent une approche équilibrée et informée, centrée sur la protection et le respect de l’intégrité des jeunes.