Le retrait progressif de la Russie de Syrie marque un tournant majeur dans les ambitions de Moscou au Moyen-Orient. Après des années de soutien indéfectible à Bachar el-Assad, Vladimir Poutine revoit ses priorités, rattrapé par les réalités géopolitiques et stratégiques. La guerre en Ukraine, considérée comme cruciale pour la survie de la Russie face à l’Occident, absorbe des ressources colossales et redéfinit l’agenda du Kremlin. Dans ce contexte, maintenir une présence coûteuse en Syrie apparaît de moins en moins stratégique, malgré l’importance symbolique de bases comme Tartous.
Le régime syrien, affaibli et incapable de stabiliser durablement le pays, n’a pas répondu aux attentes russes. L’économie est en ruine, l’armée morcelée, et la présence d’acteurs comme la Turquie ou Israël complique encore davantage la situation. Poutine, fidèle à son pragmatisme, opte pour une réduction de l’effort, tout en préservant des leviers d’influence symboliques. Parallèlement, le pivot vers l’Asie s’intensifie : la Russie renforce ses partenariats avec des puissances émergentes, défiant ainsi l’hégémonie occidentale dans un monde de plus en plus multipolaire.
Ce choix audacieux soulève toutefois des questions. La Russie risque de perdre en influence dans une région clé pour ses intérêts énergétiques et militaires, laissant le champ libre à d’autres acteurs. Les masques tombent : cette décision pragmatique est-elle un aveu de faiblesse ou une manœuvre de repositionnement visionnaire ?
Dimitri de Kochko et Lara Stam en débattront en direct sur Géopolitique Profonde.
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