Entre hausse des tarifs et guerre des chiffres, les automobilistes vont payer davantage.
Avec les hausses de tarifs de péage qui interviennent aujourd’hui : entre 0,87 % et un peu plus de 2%, la polémique sur leur montant a déjà repris. Des hausses en moyenne supérieures à l’inflation qui posent la question de savoir comment les justifier… Et pour cause, les relations n’ont cessé de s’envenimer entre le gouvernement d’un côté, les sociétés concessionnaires de l’autre. Des épisodes à rebondissements multiples, lesquels ont été ponctués d’un gros point de suspension : on se souvient de celui de 2015, lorsque Ségolène Royal annonça le gel des tarifs, lequel n’aura duré que le temps d’une saison. A partir de l’année suivante, La machine à cash est repartie de plus belle. Entre temps l’absence d’accord entre l’Etat et les concessionnaires s’était soldé par le blocage pour plus de trois milliards de travaux…Au bout du compte, la facture est reportée sur les années suivantes, « lissée » comme disent les professionnelles, mais personne n’y comprend plus rien entre ceux qui accusent les groupes de BTP de profiter de la situation et les tergiversations des gouvernements.
On n’est pourtant sorti des années des controverses financières qui ont suivi la privatisation des sociétés d’autoroute.
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