Le silence des médias autour de la condamnation d’un ancien journaliste de France Info pour 700 viols interpelle par son ampleur. Là où d’autres scandales auraient suscité des réactions immédiates, la discrétion affichée ici semble s’inscrire dans une stratégie de protection collective. Ce mutisme pourrait relever d’une solidarité implicite visant à préserver une image déjà fragilisée par des accusations récurrentes d’entre-soi et de partialité. Pourtant, loin de protéger la profession, ce silence alimente une défiance croissante du public, qui y voit la preuve d’une collusion entre élites journalistiques et cercles de pouvoir.
Cette affaire révèle un probléme plus profond : l’impunité des élites médiatiques et culturelles. Des scandales tels que ceux de Gabriel Matzneff ou Jeffrey Epstein montrent comment certains individus évoluant dans ces cercles s’estiment intouchables. Leurs abus, souvent soutenus par des complicités actives ou passives, traduisent une quête de domination absolue, dans laquelle les victimes sont réduites au silence. Ces dérives ne sont pas de simples anomalies ; elles révèlent un fonctionnement systémique où la quête de pouvoir se double d’une capacité à échapper à toute sanction réelle.
Enfin, l’ampleur et la durée des crimes posent la question de l’existence d’un réseau structuré. Des précédents, comme le réseau Dutroux, ont démontré que de tels actes ne sont presque jamais isolés. La complicité de certaines institutions, médiatiques ou judiciaires, permet souvent à ces prédateurs de prospérer dans l’ombre. En choisissant de ne pas investiguer ces mécanismes, les journalistes risquent de se rendre complices par leur silence. Ce scandale dévoile une crise morale et institutionnelle qui, si elle n’est pas affrontée, risque de discréditer définitivement un journalisme déjà en quête de crédibilité.
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