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Orwell avait prédit la guerre permanente d’aujourd’hui

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L’aspect le plus choquant des guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, qui menacent toutes deux de dégénérer en une conflagration mondiale, est que personne ne semble réellement vouloir la paix.
(🙏🏻 Adrian Patrusca 🇷🇴)

George Orwell a prédit la guerre permanente, expliqué ses mécanismes et révélé son but.

Intrinsèquement, c’est la même chose.

Voici les passages les plus pertinents du roman 1984.

*

L’objectif principal de la guerre moderne est de consommer le produit de la machine sans élever le niveau de vie général de la population.

Depuis la fin du XIXe siècle, l’un des problèmes latents de la société industrialisée est de trouver une solution au surplus de biens de consommation.

Depuis l’avènement de la machine, tout homme ayant la tête sur les épaules a pu constater que le besoin de corvée humaine, et donc dans une certaine mesure le besoin d’inégalité entre les hommes, disparaîtra.

Si la machine avait été utilisée consciemment dans cette direction, la faim, le surmenage, la misère, l’analphabétisme et la maladie auraient été éradiqués en quelques générations.

La réalité a confirmé que, sans être utilisée dans un but particulier, mais de manière quelque peu automatique – en produisant des richesses qui ne pouvaient parfois pas être distribuées – la machine a effectivement permis d’élever considérablement le niveau de vie de l’homme moyen en l’espace d’une cinquantaine d’années, à la fin du 19e et au début du 20e siècle.

Mais il est apparu tout aussi clairement qu’un accroissement global des richesses menaçait de détruire – et en fait, dans un certain sens, a détruit – la société hiérarchique.

Dans un monde où chacun travaillerait moins d’heures par jour, mangerait à sa faim, vivrait dans une maison avec salle de bain et réfrigérateur, posséderait une voiture ou même un avion, dans un tel monde hypothétique, la forme la plus évidente – et peut-être la plus importante – d’inégalité aurait disparu.

Si elle s’était généralisée, la richesse aurait effacé toutes les inégalités.

On pourrait certainement imaginer une société dans laquelle la richesse, au sens de biens personnels et de luxe, serait répartie équitablement, tandis que le pouvoir resterait entre les mains d’une petite caste de privilégiés.

Mais dans la pratique, une telle société n’aurait pas pu rester stable longtemps.

En effet, si tout le monde disposait des mêmes loisirs et de la même sécurité, la grande masse des êtres humains, normalement paralysée par la pauvreté, s’alphabétiserait et apprendrait à penser par elle-même.

Et, une fois qu’ils l’auraient fait, ils se rendraient compte tôt ou tard que la minorité privilégiée ne sert à rien et songeraient à la supprimer.

À long terme, une société hiérarchisée n’est possible que sur la base de la pauvreté et de l’ignorance.

Un retour à une époque éminemment agraire, comme le préconisaient certains penseurs du début du 20e siècle, n’aurait pas été une solution pratique. Elle se serait heurtée à la tendance à la mécanisation, devenue quasi-instinctive presque partout dans le monde, et, en outre, tout pays en retard sur le plan industriel serait devenu militairement impuissant et condamné à être dominé directement ou indirectement par ses rivaux plus avancés.

Maintenir les masses dans la pauvreté en limitant la production de biens n’était pas non plus une solution satisfaisante. C’est ce qui s’est passé en grande partie pendant la phase finale du capitalisme, entre 1920 et 1940.

L’économie de nombreux pays a stagné, des terres ont été retirées à l’agriculture, des fonds fixes n’ont pas été renouvelés, de grandes parties de la population ont été empêchées de travailler et maintenues en vie par la clémence de l’État.

Mais cela aussi a entraîné une faiblesse militaire et, comme les privations imposées étaient manifestement inutiles, a conduit au renforcement de l’opposition.

Le problème était de savoir comment faire tourner les roues de 🔽

2/2
Jugée par le prisme des guerres passées, la guerre d’aujourd’hui n’est qu’une imposture : elle ressemble aux combats de certains ruminants, dont les cornes sont placées à un certain angle, de sorte que lorsqu’ils s’affrontent, les animaux ne peuvent pas se donner de coups, mais seulement se pousser.

Mais si la guerre n’est pas réelle, elle n’est pas non plus dénuée de sens : elle consomme des biens de consommation excédentaires et contribue à maintenir le climat psychologique dont une société hiérarchisée a besoin pour survivre.

(…)

La guerre est menée par chaque groupe dominant de la société contre ses propres sujets, et le but de la guerre n’est pas de faire ou d’empêcher la conquête d’un territoire, mais de maintenir intacte la structure de la société.

Le mot « guerre » est donc devenu trompeur. Il serait sans doute plus juste de dire que, devenue continue, la guerre a cessé d’exister.

(…)

La guerre, c’est la paix.

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