Depuis des décennies, la France fait face à une explosion de ses dépenses publiques, en grande partie alimentée par une bureaucratie qui semble hors de contrôle. Les administrations se multiplient, générant des doublons coûteux et des projets souvent inefficaces. Chaque année, ces structures consomment des centaines de milliards d’euros sans réel impact sur le quotidien des citoyens. Par exemple, les investissements dans la politique de la ville, qui dépassent 10 milliards d’euros annuels, peinent à produire des résultats concrets. En parallèle, la dette publique atteint des niveaux record, s’élevant aujourd’hui à près de 3 000 milliards d’euros, plaçant la France dans une situation financière de plus en plus critique.
Les politiques migratoires, elles aussi, pèsent lourdement sur les finances publiques, et suscitent des débats passionnés. Entre aides sociales, dispositifs d’hébergement et subventions à des associations, le coût global de ces mesures est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Une partie des Français se sentent délaissés par ces priorités, particulièrement dans un contexte où les classes moyennes sont déjà fortement impactées par la pression fiscale. Ce sentiment de déconnexion entre les décisions politiques et les préoccupations réelles de la population alimente une fracture sociale grandissante, renforcée par une perception d’injustice face à ces dépenses jugées excessives.
À cela s’ajoutent les répercussions économiques de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique. Depuis 2022, la France a investi environ 1,2 milliard d’euros en soutien militaire et humanitaire à l’Ukraine, un effort important dans un contexte déjà tendu. La fermeture des centrales nucléaires, pourtant vitales pour garantir une indépendance énergétique, a accentué la dépendance aux importations et fait grimper les factures des ménages, avec une hausse moyenne de 15 % en 2023. Pendant ce temps, des associations financées par l’État continuent de s’opposer à l’énergie nucléaire, un paradoxe qui soulève des questions sur les choix stratégiques du pays. Ces décisions, cumulées, laissent de nombreux Français perplexes quant à la gestion des priorités nationales.
On developpe en profondeur le sujet avec Jean-Yves Le Gallou, Pascal Mas, Frédéric Mouraud, Maître David Guyon et Mike Borowski sur GPTV.