Et il est prêt à sortir le chéquier (le nôtre).
Alors que la guerre en Ukraine se poursuit et ne semble pas sur le point de s’arrêter, l’Occident refuse une victoire russe et compte bien poursuivre le soutien financier massif à Kiev.
Mais ce ne sont pas seulement les soldats qui préoccupent l’Europe et les États-Unis ; ils veulent aussi aider l’Ukraine à reconstruire un pays ravagé par plus de trois ans de conflit.
Emmanuel Macron a donc décidé de soutenir Kiev avec des moyens considérables.
Selon le média ukrainien Kiev Independent, Paris va verser 650 millions d’euros pour reconstruire les infrastructures détruites par l’armée russe.
D’après les informations obtenues, cet accord sera finalisé aujourd’hui, alors que Zelensky se trouve en France.
Pour les détails, on apprend que 400 millions seront contractés sous forme de prêt, 50 millions seront fournis par l’Agence Française de Développement (AFD), et les 200 millions restants seront consacrés à la reconstruction des infrastructures, notamment les transports et les infrastructures énergétiques gravement touchées par les frappes russes.
Une aide financière colossale qui risque d’enflammer la classe politique française à droite de l’échiquier, déjà très critique de la gestion des finances publiques.
Non sans raisons, il faut l’admettre.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les milliards d’euros versés à Kiev n’ont jamais fait l’unanimité, non seulement à cause de la corruption systémique qui règne en Ukraine, mais également car ces manœuvres sont autant de pansements sur des jambes de bois.
Elles ne permettent ni de repousser la Russie, ni de stopper la guerre.
Et l’Europe toute entière se retrouve affaiblie au profit des États-Unis et de la Chine.
La France manque cruellement d’hommes d’État.