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Jean-Paul Delevoye, qui a géré les investitures de LREM, a affirmé que le gouvernement ne devait «rien s’interdire», y compris reporter les baisses d’impôts afin de respecter l’engagement d’un déficit budgétaire inférieur à 3% du PIB.

Première marche arrière du gouvernement par rapport à ses promesses de campagne ? Alors que l’exécutif attend la remise le 29 juin d’un audit de la Cour des comptes sur la situation budgétaire du pays, Jean-Paul Delevoye, le «monsieur investitures» de La République en marche (LREM, le parti de la majorité présidentielle) a souligné que «tous les débats [étaient] sur la table», y compris les baisses d’impôts promises par le candidat Macron.

«Le ministre de l’Économie l’a dit, il fera des propositions au Premier ministre pour voir quelles sont les mesures à prendre […] ce qu’il est difficile de faire, ce qu’il est souhaitable de faire […] A partir de ce moment-là, il ne faut rien s’interdire [et n’avoir] qu’une seule obligation : revenir en dessous des 3% [de déficit]», a souligné Jean-Paul Delevoye, sur le plateau de L’Épreuve de vérité (Public Sénat/AFP/Radio Classique/Les Échos).

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«Plutôt que d’avoir un rabot uniforme, nous avons besoin, à partir de cette lecture très précise de la situation de la France, de savoir si tout est possible ou si tout doit être reporté en matière de baisse d’impôts, s’il faut faire des économies importantes en matière de dépenses publiques», a ajouté ce proche d’Emmanuel Macron.

Bruxelles avant tout

A l’instar du reste du gouvernement, Jean-Paul Delevoye a confirmé que la France risquait de passer la barre des 3% du PIB de déficit public, à «3,1%, 3,2%, 3,3%». Une situation qu’il juge préoccupante à court terme.

«Par contre, on voit un certain nombre de choses se dégager à moyen terme : une relance de la croissance européenne, des perspectives de reprise chez les entreprises et pour l’investissement, un regard international positif sur la France», a-t-il tenu à ajouter.

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait dit le 24 juin qu’il fallait prendre immédiatement des «décisions difficiles» pour respecter les 3% de déficit budgétaire, en pointant des comptes publics «dégradés». Le lendemain, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner avait précisé qu’il n’y aurait pas d’augmentation d’impôts mais, au contraire, des baisses.

Durant la campagne présidentielle, le candidat Macron avait promis une baisse de l’impôt sur le revenu en cas d’embellie économique, ainsi qu’une suppression de la taxe d’habitation (mais aussi une augmentation de la CSG).

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