L’intervention d’Aurore Bergé est tout à fait juste concernant la grande distribution et le projet de loi qui a été voté par l’Assemblée Nationale.
Dans un contexte de hausse de prix généralisé, dans un contexte où l’Etat laisse les prix de l’énergie monter de manière ahurissante, il faut évidemment avoir un cadre économique cohérent et permettre aux entreprises qui subissent ces coûts en hausse de les répercuter, ce qu’elles ne pouvaient pas faire dans le cadre de la législation encadrant les négociations avec les grandes centrales d’achats des supermarchés.
En gros, les producteurs et les fournisseurs des grandes surfaces étaient obligés de continuer à fournir les centrales d’achats même si cela les faisaient vendre à perte.
Aujourd’hui ce ne sera plus possible et la grande distribution vient de perdre l’un de ses principaux leviers de chantage.
Certes, cela implique une hausse importante des prix en rayons que le consommateur final va devoir payer, mais il n’y a pas le choix.
Si nous empêchons nos entreprises de répercuter les hausses de prix, notamment ceux de l’énergie, alors nous allons précipiter encore plus vite tout ce petit monde vers la faillite.
Charles SANNAT