Après une année entière de disette sous fond de crise économique, en novembre 2020, le CAC40 a bondi de 20 %. Avec cette année historique, l’indice français connaît la plus grande augmentation de son histoire grâce aux promesses de vaccins.
Le vaccin : une solution à la crise économique ?
Après plusieurs mois de crise économique, le CAC40 a enfin retrouvé des couleurs. En effet, selon les experts du trading, cette augmentation était impensable, il y a de cela quelques semaines. Toutefois, l’annonce de l’entreprise Pfizer d’un vaccin efficace à 95 % a rassuré une grande partie des investisseurs. Outre l’aspect sanitaire, les traders voient aussi une possible fin de l’épidémie et de la crise économique d’ici 2021 grâce à des campagnes de vaccinations massives. Cette promesse, à l’aube de 2021 a donc fait grimper les actions en bourse d’un grand nombre d’entreprises.
Pour certains experts, l’année 2021 serait une année synonyme de forte croissance pour l’économie mondiale grâce à ce vaccin, dans l’éventualité où celui-ci est effectif. Pour l’économiste Jean-Louis Mourier, cette année au niveau économique, n’avait rien de classique. Concrètement, la récession a été réfléchie et décidée par les gouvernements mondiaux qui l’ont ensuite contenue afin que l’économie mondiale puisse rebondir dès que la reprise totale de l’activité. Par ailleurs, contre toute attente, l’Europe aurait changé de braquet afin de permettre aux pays de mieux rebondir face à la crise économique.
Une accélération de l’économie à hauteur de 4.2 % prévue en 2021
L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) a prévu une chute de 4.2 % de l’économie au total en 2020 avec une augmentation du même nombre pour 2021. Après une récession sans précédent pour tous les pays du monde, la situation devrait donc revenir à la normale dès janvier 2021. Pour Laurence Boone, économiste à l’OCDE, l’espoir d’un vaccin et les avancées scientifiques en matière de traitement ont grandement contribué à faire baisser les incertitudes.
Toutefois, l’organisation s’inquiète d’une reprise partielle et inégale en fonction des pays. En effet, à l’instar de la Chine où l’économie n’a presque jamais souffert, il y a d’autres pays connaissant déjà une chute de leur PIB avant la pandémie qui pourrait potentiellement avoir du mal à se relever. En effet, l’effondrement de l’économie a provoqué, dans certains pays, plus particulièrement ceux en développement, une augmentation radicale du chômage et un retour à la normale n’est pas prévu pour l’année prochaine. Pour ces pays-là, l’aube d’un nouveau jour paraît plus lointaine.
