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Les banques jouent leur va-tout car elles savent que c’est la fin

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Les indicateurs boursiers n’indiquent rien ! On n’y trouve que ce que l’on y met. Le plus probable… Un conseil. (B. Bertez)

« A l’heure actuelle, l’indicateur préféré de Warren Buffett, qui représente le ratio de la capitalisation boursière totale sur le produit intérieur brut, dépasse 145%.

Un marché correctement valorisé offre, dit-on, un ratio compris entre 75 et 90%.

Tout ce qui dépasse 115% est considéré comme nettement surévalué.

C’est un indicateur très populaire, ce qui ne veut bien sur pas dire qu’il est très suivi.

Un marché n’évolue absolument pas, dans le court et moyen terme en fonction de sa valorisation, il évolue en  fonction de la peur d’un côté et de l’appétit pour le jeu de l’autre.

Quand la peur domine, le marché baisse ; quand l’avidité et l’appétit pour le gain dominent, le marché monte. Mais pour monter il faut des moyens, il faut que la hausse soit, comme on dit, solvabilisée. Il faut des sous.

Ce qui fait bouger un marché ce sont des forces, pas des idées.

Les idées sont produites par les forces, elles les accompagnent et les rationalisent. Le monde n’est pas magique il est matériel et objectif ; les théories sont produites par le monde, le monde n’est pas produit par les théories. La volonté des hommes ne tombe pas du ciel, elle est produite, elle est causée.

Tout ceci pour dire que les commentateurs pensent en général faux.

Ils observent le graphique ci dessous ; ils constatent que l’on est très au dessus des indicateurs de Buffett et donc ils annoncent la catastrophe.

La démarche est anti-scientifique puisqu’elle consiste non pas à expliquer ce qui est mais à proclamer ce qui devrait être !

La démarche de raison est celle qui, constatant la réalité se dit : mes théories anciennes sont en défaut, il faut que je trouve autre chose pour comprendre ce qui se passe.

Le rapport entre la capitalisation boursière et le GDP que l’on constate dans le passé n’est plus le même, qu’est ce qui a changé ?

Et si on suit cette démarche alors on se concentre pour trouver les nouveaux déterminants et on évite les contorsions pour faire rentrer le réel dans un moule trop petit pour lui.

On revient aux fondamentaux, au radical, à ce qui crève les yeux mais que l’on ne voit pas : les actions sont un échange de monnaie contre des valeurs mobilières.

Si le prix des valeurs mobilières monte, ce n’est pas en vertu de la pression atmosphérique ou des taches solaires, c’est parce qu’il y a plus de monnaie qui chasse les actions qu’il n’y a d’actions disponibles à un moment donné.

Ce qui peut s’interpréter de deux façons : soit le pouvoir d’achat de la monnaie baisse, soit la valeur des actions augmente.

Comme le GDP réel, c’est à dire la production de richesses, est plutôt médiocre en regard du passé on peut imaginer que la valeur sous-jacente, économique, des actions a plutôt tendance à baisser qu’à augmenter.

En clair la bonne interprétation est que la masse de monnaie primaire qui est nécessaire pour produire le GDP a considérablement augmenté. Il faut beaucoup plus de monnaie, de catalyseur,  pour réaliser les échanges qui produisent le  même GDP.

Et donc cette masse de monnaie est peut être devenue le déterminant que l’on cherche.

Avant on ne le voyait pas parce que le ratio de la quantité de monnaie primaire en regard du GDP était stable, on pouvait donc le négliger ; maintenant comme ce ratio s’est envolé, on s’en aperçoit. Il faut en tenir compte.

On peut anticiper :

-soit que le cash s’est dévalorisé en regard des actions et que bientôt il se revalorisera, c’est le choix de Warren Buffet qui garde son cash et dispose de 100 milliards de dollars qui font la grève au parking…

-soit que le coût en monnaie pour produire le GDP va continuer à monter, la vitesse de circulation va continuer à ralentir, c’est à dire que le cash va continuer de perdre son pouvoir d’achat boursier et qu’il faut être surinvesti.

Vous connaissez mon anticipation : c’est la branche numéro deux de l’alternative et je la choisis pour des raisons politiques et sociales.

Le système est géré par les élites et pour les élites ce qui signifie qu’elles choisiront toujours la voie qui d’une part leur laissera la vie sauve, ce qui exclut la déflation et elles opteront pour celle où elles peuvent s’enrichir le plus facilement, c’est la voie de l’hyperinflation.

Je n’analyse pas le cas de la guerre – branche numéro trois –  dans cet article même si en fait il a ma préférence et de loin.

Comme le dit Ed Griffin le grand spécialiste de la Fed :

« Nous vivons dans un système de banques, par les banques et pour les banques, et c’est la réalité… elles voient que les roues se détachent… Le système d’inflation dans lequel nous vivons ne peut pas durer éternellement… Tous les systèmes de croissance exponentielle s’effondrent toujours… Les banques le savent mieux que quiconque. Donc, je suppose qu’elles sentent  la fin… Je pense que leur pensée est la suivante : hé, nous sommes à la fin et prenons tout ce que nous pouvons pour que tout se passe bien lorsque le système s’effondrera. C’est un peu grossier, mais je pense qu’elles vont faire faillite parce qu’elles savent que c’est cassé, et qu’on ne peuvent rien faire à ce sujet.”

Alors, quel est le plan des banquiers ? Griffin dit : « Je pense que je sais … »

« Ils attendent le grand effondrement. Ils iront personnellement bien parce qu’ils auront amassé des avoirs durs, des biens réels. Ils essaient de garder tout l’or, tout l’argent, tout l’immobilier et tout ce qui a de la valeur. Ils veulent tous les outils de production, les usines et les denrées alimentaires, mais tout le reste, basé sur des chiffres, du papier et de la dette, qui va s’effondrer ils s’en débarrassent. Ils pourront tout ramasser plus tard pour quelques sous. »

Que fait le petit gars ? G. Edward Griffin dit simplement : «Détenez des avoirs solides.» Des biens réels.

Tout ceci pour en arriver à vous dire que l’indicateur Buffett… n’indique rien. C’est le cas de la plupart des indicateurs boursiers ! Ce sont des auberges espagnoles où on ne trouve que ce que l’on y a déjà apporté… sans le savoir ».

Bruno Bertez, le 11 novembre 2019

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