Alors que notre vedette en col roulé, notre luminescente lumière de Bercy voit, contrairement à la soeur Anne, venir de la croissance pour l’année en cours et l’année prochaine, en Allemagne ils sont un peu moins béats et nettement moins « ravis de la crèche » du côté des espoirs de croissance.
En fait, ils n’ont pas plus d’espoir de croissance.
Il faut dire que faire tourner les grosses usines de la Ruhr sans les gazoducs russes et uniquement en faisant pédaler dans la choucroute les écolos germaniques, cela ne va pas s’avérer très facile.
Du coup, côté croissance, ce sera très couci-couça, et plutôt couci que couça d’ailleurs.
L’économie allemande va entrer en récession en 2023, dit Habeck
« Le gouvernement allemand a annoncé mercredi s’attendre à ce que la première économie d’Europe tombe en récession en 2023 en raison de la crise énergétique, de la hausse des prix et des goulets d’étranglement sur les réseaux d’approvisionnement, confirmant une information de Reuters.
L’économie allemande devrait se contracter aux troisième et quatrième trimestres de cette année ainsi qu’au premier trimestre de 2023, a déclaré le ministre de l’Economie, Robert Habeck.
Le gouvernement allemand anticipe désormais une contraction de 0,4 % du produit intérieur brut en 2023 alors qu’il prévoyait auparavant une croissance de 2,5 % ».
Ha, oui tout de même.
Ils passent d’une prévision de croissance de 2.5% à une récession de 0.4 %.
Soit un léger 3 % d’écart, à la louche.
Et sinon, Bruno le col roulé, tes prévisions de budget ? Ha, oui, la France c’est pas pareil. C’est vrai que comme chacun sait, « la crise du coronavirus en Chine n’aura un impact que de 0.1 % sur la croissance française ».
Hahahahahahahahaha. J’en rigole encore jusqu’aux larmes.
Mon Bruno, c’est dur, dur d’être un ministre, il faut sortir des carabistouilles à longueur de journée et accepter de passer pour un gros mollusque invertébré cérébralement (un couillon quoi) et j’ai une affectueuse pensée pour toi. 5 ans déjà de couleuvres avalées. L’indigestion guète. Vite, la mutation salvatrice au FMI.
Charles SANNAT
Source Agence de presse Reuters via Boursorama.com ici
