Ivan Rioufol est journaliste politique, éditorialiste et essayiste. Si la dissolution de l’Assemblée nationale a fait l’effet d’un séisme, Ivan Rioufol estime qu’elle est cohérente avec la lourde défaite essuyée par Emmanuel Macron aux élections européennes.
« Là où cela achoppe, c’est que j’ai le sentiment que le Président a été persuadé de faire une bonne opération, pensant qu’il pourrait se rétablir auprès des Français dans le rôle de sauveur de la Nation et de rempart aux extrémismes. »
« Je crains que ce pari lui fasse comprendre que l’opinion, non seulement le rejette mais pour partie le déteste. C’est surtout cela qui apparaît dans les discours et les réactions de l’homme de la rue : une profonde détestation du personnage et un rejet de sa politique. »
« C’est un homme qui vit sur son nuage, qui ne comprend pas comment vivent les gens, qui ne comprend pas leur misère. Quand ces gens-là se plaignent, il les traite de populistes, de racistes, de xénophobes et les insulte en règle générale », poursuit Ivan Rioufol.
« Ce qui est très curieux dans ce Président, c’est qu’à chaque fois il manie les peurs pour essayer d’asseoir son pouvoir. Ça a d’abord été la peur du réchauffement climatique, puis la peur du Covid, ensuite la peur de Poutine. Maintenant, ça va être la peur de Bardella, la peur de l’extrême droite. »
« J’ai l’impression que plus vous dites aux Français qu’ils sont d’extrême droite, plus ils sont prêts à envoyer balader tous ceux qui les insultent. Je crois que nous assistons à la revanche des parias, à la revanche des oubliés, à la revanche de cette France invisible, de cette France silencieuse, de toute cette France que j’ai profondément respectée quand elle était gilet jaune, quand elle était bonnet rouge, quand elle était révolutionnaire », renchérit Ivan Rioufol.
Si certains renvoient dos à dos le Rassemblement national et l’alliance des gauches du Nouveau Front Populaire, Ivan Rioufol considère que le véritable péril fasciste se situe désormais du côté de l’extrême gauche « qui menace de contester par la rue le résultat des urnes » et qui ne craint pas de frayer « avec tout un monde antisémite ».
Pointant une France en proie à « une déroute monétaire, budgétaire, civilisationnelle, identitaire, éducative et sanitaire », Ivan Rioufol souligne que la tâche s’annonce rude pour le futur gouvernement, qui devra « s’attacher à réparer » et à « répondre aux désirs des gens, à leur sentiment de dépossession et d’abandon. »
« Emmanuel Macron laisse une France exsangue, avec une crise financière considérable. Les scénarios sont noirs, qu’il soit là ou pas. […] Je ne vois pas que le Rassemblement national puisse davantage gérer ce cataclysme économique qui se profile, et je trouverais plus logique de laisser Macron se débrouiller avec ce qu’il a produit en endettement, en taux d’intérêt et en possible krach », conclut l’éditorialiste.
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