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La tarte à la crème de l’excès d’épargne (B. Bertez)

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« Les zozos sont des idéologues qui propagent des théories fausses et archi-fausses comme celle maintenant bien connue du « savings glut », autrement dit de l’excès d’épargne.

En deux mots cette théorie idiote, de nature quasi criminelle, prétend que l’épargne mondiale est excessive et que comme on n’investit pas assez, les courbes de demande d’épargne et celles des dépenses d’investissement se coupent très bas sur l’échelle des taux d’intérêt .

Le taux d’intérêt qui serait le point d’intersection des courbes d’épargne et d’investissement se trouverait même en dessous de zéro. C’est la doctrine qui soutient la propagande du chef keynésien, penseur des élites, Lawrence Summers.

En gros, trop d’argent face à trop peu d’investissements = taux d’intérêt en baisse continue.

Ils ne se posent surtout pas la question : d’où vient l’excès d’argent ! Réponse il vient de l’excès de crédit ! Pas de l’excès de la part non consommée des revenus.

Ah les braves gens !

Comme si on finançait les investissements avec l’épargne ; comme si les banques prêtaient des dépôts préalables, comme si l’épargne des gens était encore centrale dans le système !

Ils nous prennent pour des imbéciles car depuis la dérégulation et la financialisation,  tout a été fait pour repousser les limites à la croissance que constituait l’épargne, tout a été fait pour s’en passer. On l’a remplacée par le crédit. Toute la dérégulation, toute l’ingénierie des années 80 ont été conçues pour augmenter la croissance spontanée en se passant de l’épargne. Par ailleurs l’usage systématique du levier, c’est à dire de la dette a pour finalité d’asseoir le financement des investissements sur le crédit de la banque centrale, et non sur l’épargne.

Avec le fractional banking les banques créent du crédit à leur guise quasi indépendamment des dépôts et de l’épargne préalable : mais en plus dans le régime moderne, les crédits créent les dépôts et à la limite on peut même considérer que ces dépôts créés produisent…  une épargne ! A crédit.

Ah les braves gens !

Il y a longtemps que l’on a démontré que dans un régime de monnaie de crédit dominé par la banques centrales qui n’ont pas de limite à la création monétaire,  les taux n’étaient plus fixés par le point de rencontre de l’offre et de la demande d’épargne pour investir. Même Keynes l’a magistralement démontré, comme le rappelle Ann Pettifor de Positive Money.

Dans un système dominé par les banques centrales  le taux directeur c’est le taux du  crédit. Les dettes sont produites en quantité illimitée grâce aux garanties des banques centrales, ces dettes sont surabondantes, elles ne coûtent rien et on en produit de plus en plus.

En clair dans un système dominé par la dette on se passe de l’épargne préalable . Mieux même on la tue car si la dette est donnée gratuitement, alors pourquoi payer pour attirer de la vraie épargne qui coûterait plus cher à rémunérer ? Exemple dans les bilans des entreprise  les dettes servent à racheter … les fonds propres, on se passe des fonds propres !

Nous sommes dans des systèmes de dumping dont le but est faire basculer le pouvoir, de promouvoir les dettes, les banques, les gouvernements et les banques centrales et ce, avec l’idée de détruire l’épargne c’est à dire… les classes moyennes. On remplace les ménages, par les banquiers. Il s’agit de détruire ce que l’on appelait avant, « la dictature des porteurs de bons ».

A votre avis cette croissance de la dette dans le monde donne -t-elle l’impression d’avoir un rapport quelconque avec l’épargne et l’investissement ?

L’excès d’épargne est un mythe qui avait un sens du temps de la discipline de l’étalon-or qui fixait une limite à la création de liquidités, mais à notre époque on crée toutes les liquidités que l’on veut et on les transforme en capitaux longs grâce à la transformation alchimique du court en long ; et quand le système menace de gripper alors pour financer le long on recrée des liquidités et on sauve le marché au jour le jour des repos comme on le fait depuis plusieurs semaines ! »

Bruno Bertez, le 2 novembre 2019

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